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AVENGED SEVENFOLD - Avenged Sevenfold (2007)
Par AKRON le 3 Décembre 2007          Consultée 22660 fois

Il y a quelques temps, un peu avant la sortie de l’album, j’étais, au cours de mes pérégrinations sur le net pour rassembler des infos sur le groupe, tombé sur un extrait d’interview du leader du groupe, M. Shadows, qui disait considérer ce nouvel album auto-intitulé comme leur « Black Album ». Si quelques puristes vont grincer des dents devant ce rapprochement entre AVENGED SEVENFOLD et METALLICA, le parallèle n’est pourtant pas si foireux. De fait, "Avenged Sevenfold", le disque, se veut un aboutissement, mais également un adoucissement par rapport à leurs débuts metalcore.

Mais reprenons les choses au commencement, pour ceux qui découvriraient le combo Californien avec ce quatrième opus. Je vais faire vite, l’intégralité de la discographie étant chroniquée sur le site, mais résumons pour les feignasses. Mon estimé collègue BaazBaaz avait conclu son papier sur "City Of Evil" par ces quelques mots, forts justes : « Le groupe, ce disque : sans doute une imposture. Une impasse musicale, une hésitation qui oscille entre le ridicule et le chef d'œuvre. Mais cette imposture-là pourrait avoir plus d'avenir qu'on ne le croit. » Et A7X, c’est tout à fait ça. Une sorte de point où se joignent les lignes de l’improbabilité. Un look à rebuter le hardos lambda, un chant tirant sur le pop/punk/emo, des guitares nourries à la NWOBHM, et surtout une musique qui part dans toutes les directions à la fois. J’évoque évidemment "City Of Evil" plutôt que le très bon "Waking The Fallen", moins… déluré.

Et "Avenged Sevenfold" suit en toute logique "City Of Evil". Mais là où son prédécesseur, dans sa fougue, passait parfois à un cheveu du plantage complet, le nouvel opus réussit, en dix compositions impeccables, à lier parfaitement la sauce. Moins long que "City Of Evil", "Avenged Sevenfold", affichant une cinquantaine de minutes au compteur, propose des titres qui tiennent la route, touts différents et pourtant assemblés en un tout cohérent. De mon point de vue, cet album n’a qu’un véritable défaut : le chant, parfois limite, comme sur "Lost" où la surabondance de filtres donne l’impression d’avoir collé le chant de DAFT PUNK sur le morceau.

Au rang des qualités : une production limpide, une technique sans faille, et surtout, A7X écrit des chansons. Tous les morceaux se distinguent sans problème après une ou deux écoutes, et la moitié des refrains se mémorisent du même coup.

Quant à l’album en lui-même… "Critical Acclaim" débute sur quelques notes d’orgue, des envolées de guitares typiquement heavy, avant de s’emballer en un morceau hardcore/punk énergique, avant un couplet quasi pop, un solo accompagné par des chœurs… Les autres morceaux sont du même acabit, un pot-pourri étonnant, une cavalcade schizophrénique, une œuvre de M.C. Escher faite musique. "Scream" évoque MUSE sous acide, "A Little Piece Of Heaven" s’orne d’une musique tout droit sortie d’un cirque de psychopathes, façon Danny Elfman. Ici un piano, là une guitare acoustique, un violon, des chœurs… La variété est le maître mot.
Mais si A7X ose le mélange improbable des genres, malgré un look évidemment éloigné d’un JUDAS PRIEST, malgré la présence, en guest, de la chanteuse pop Shanna Crooks, l’essentiel n’est pas là. Ce qui compte, c’est qu’AVENGED SEVENFOLD est rock. Indéniablement. Doté d’une ambition démesurée, décadente, et bouillonnant d’une immense énergie.

Évidemment, AVENGED SEVENFOLD ne réunira pas tous les suffrages. Le groupe ne restera même pas dans les mémoires, et d’ici quelques années la plupart des gens les auront probablement oubliés. L’époque des diamants bruts est passée depuis vingt ans. Mais voilà, cet album est un diamant artificiel, une simple fusion réussie, un coup de génie chimique. Même s’il n’a pas la pureté des œuvres des monstres sacrés du hard, sans défaut à l’œil, il brille suffisamment pour faire illusion. Cette seule raison devrait suffire à pousser le plus grand nombre à lui accorder au moins quelques écoutes curieuses, car pendant que les GAMMA RAY, HELLOWEEN et autres grosses pointures s’essoufflent et s’enlisent, il reste malgré tout quelques sales gosses qui essaient avec conviction de faire de la bonne musique, même s’il ne sortiront jamais l’album du siècle. Pourvu que ça dure.

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   (5 chroniques)



- M. Shadows (chant)
- Synyster Gates (guitare lead)
- Zacky Vengeance (guitare)
- Johnny Christ (basse)
- The Rev (batterie)


1. Critical Acclaim
2. Almost Easy
3. Scream
4. Aflterlife
5. Gunslinger
6. Unbound (the Wild Ride)
7. Brompton Cocktail
8. Lost
9. A Little Piece Of Heaven
10. Dear God



             



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