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BLACK METAL  |  STUDIO

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BURZUM - Hvis Lyset Tar Oss (1994)
Par POSSOPO le 5 Juin 2003          Consultée 26079 fois

Voilà bien un album pour lequel le qualificatif « extrême » n’est pas galvaudé.
Je ne vais ici vous retracer l’historique de la résurgence du Black Metal et de la scène norvégienne du début des années 90 (vous trouverez des dizaines de sites fort loquaces sur le sujet), sachez simplement que le sympathique compositeur de cet album (monsieur Christian Varg Count Grishnakcht Quisling Vikernes, 562 points au scrabble) à été condamné à 25 ans de prison pour avoir malencontreusement assassiné son compatriote Oysten Aarseth (par ailleurs tête pensante de MAYHEM) de deux petites dizaines de coups de poignard.
Bien évidemment, cet album est assez éloigné d’Aerosmith.

Pour ceux qui auraient déjà arrêté de lire la chronique par absence totale d’intérêt pour l’ultra-violence musicale, je ne peux rien faire, mais ceux qui sont en voie de les suivre et qui lisent néanmoins ces lignes devraient faire un tout petit effort et poursuivre la lecture.
La musique de BURZUM n’a strictement rien à voir avec IMMORTALl ou MARDUK. Au lieu de vous martyriser les oreilles à coups de riffs destructeurs, l’album aurait plutôt une fâcheuse tendance à vous ronger la mélatonine pour vous proposer un périple au tréfonds de l’âme humaine. Et ce périple, à déconseiller aux dépressifs chroniques, est absolument magnifique.
Comme je vous disais, le terme extrême sied parfaitement à la musique et au climat de l’œuvre.

Premièrement, l’album n’est constitué que de 4 morceaux dont un instrumental de 20minutes ("Tomhet, Emptiness") uniquement joué au clavier. Cela n’empêche pas le lecteur de tourner pendant 45 minutes avant d’éjecter le cd.
Ensuite, et cela satisfera les linguistes, les paroles sont en norvégien (ok, c’est un peu la mode chez les chevelus grimés, je vous le concède).
La pochette est selon mon goût, magnifique de noirceur (ça change des pentacles et des dragons).
Pour en venir à la musique proprement dite, la première écoute risque de s’avérer pénible vu le manque de repères nécessaires à son écoute.
Tout d’abord, Christian Vikernes, seul marin à bord du navire, dispose d’un organe vocal particulièrement déroutant. Difficile de trouver des vocaux comparables dans le monde merveilleux des chaînes et des cornes de bouc (sauf peut-être ABRUPTUM). Le terme torturés qualifierait agréablement ces déchirements vocaux.
La batterie monolithique, avec cet inimitable son « cave des parents », est une épine dorsale fort appropriée à l’atmosphère générale de l’œuvre ?
Les claviers tournent sur 2 ou 3 accords fantomatiques et les guitares elles aussi nous envoient des riffs fort simples et entêtants sous forme de distorsion fuzzy dans les hauts médiums.

Avec une telle description, beaucoup risquent d’éviter ce LP comme la peste. Sinistre erreur à ne pas commettre. En effet, celui qui acceptera de tendre l’oreille se verra capturé par ce chef d’œuvre de noirceur. Les 4 morceaux, aussi minimalistes, crus et répétitifs soient-ils, captivent l’esprit comme rarement et jamais une once d’ennui ne pointe le bout de son nez.
Il est indiscutable que "Hvis Lyset Tar Oss" (« que la lumière nous capture » en norvégien) doit être appréhendé dans son ensemble, l’album se voulant extrêmement cohérent (celui qui cherchera le riff qui tue ou le chorus « catchy » risque de perdre son temps), un peu à la manière de Klaus SCHULZE, KYUSS (dans des styles musicaux différents) ou encore VANGELIS (pour trouver un comparatif osé avec le dernier morceau instrumental).

Ce chef d’œuvre a une âme, avis aux amateurs.

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