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HEAVY METAL  |  STUDIO

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1980 2 Blizzard Of Ozz
1981 1 Diary Of A Madman
1983 2 Bark At The Moon
1986 1 The Ultimate Sin
1988 1 No Rest For The Wicked
1991 2 No More Tears
1995 3 Ozzmosis
2001 1 Down To Earth
2007 1 Black Rain
2010 2 Scream
2020 1 Ordinary Man
2022 1 Patient Number 9

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1982 Speak Of The Devil
1987 Tribute (To Randy Rhoads)
2002 1 Live At Budokan

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1982 Speak Of The Devil
1993 1 Live & Loud
2002 1 Live At Budokan
2007 Ozzfest, 10ème Anniversaire
 

1980 Blizzard Of Ozz
1981 Diary Of A Madman
1982 Speak Of The Devil
1983 Bark At The Moon
1986 The Ultimate Sin
1988 No Rest For The Wicke...
1991 No More Tears
1995 Ozzmosis
2001 Down To Earth
2007 Black Rain
2010 Scream
2014 Memoirs Of A Madman
2020 Ordinary Man
2022 Patient Number 9
 

- Membre : Iconic, Metallica, Faith No More, Mystic Prophecy, Gioeli - Castronovo, Badlands, A New Revenge, Vicious Rumors, Jerry Cantrell, The Dead Daisies, Animetal Usa, Gus.g, Jake E Lee, Brad Gillis, Cacophony, Dream Evil, Revolution Saints, Snakecharmer, Quiet Riot, Uriah Heep, Rainbow, Black Label Society, Mötley Crüe, Zakk Wylde, Alice In Chains, Arch Enemy, Firewind, Nightrage, Headspace, Pride & Glory, Infectious Grooves
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Ozzy OSBOURNE - No Rest For The Wicked (1988)
Par FENRYL le 15 Février 2009          Consultée 16883 fois

Voir arriver en 1988 le cinquième opus du Prince of Darkness aura une nouvelle fois soulagé une grande partie de ses fans...
L'année précédente en effet, Osbourne admet qu'à cause de son grave penchant pour les drogues il a tiré des coups de feu sur ses chats (*). Tout en combattant ces addictions, Ozzy se sépare de Lee selon le motif super original de « divergences musicales » (no comment !) et continue de faire face aux différentes poursuites judiciaires dont il est la cible, notamment celle pour incitation au suicide de deux adolescents américains (paroles subliminales présentes sur le titre « Suicide Solution » du mythique « Blizzard of Ozz », lesquelles faisaient référence en fait à l'abus d'alcool qui venait de coûter la vie à Bon Scott)...

Bref, une intro à la Wikipédia en guise d'ouverture de ce « No rest for the wicked » ? ...

Oui, pour la simple et bonne raison que ce disque est une autre sacrée date marquante dans l'histoire agitée et tourmentée du Madman: l'arrivée de mon idole Zakk Wylde.
Rendez-vous compte du coup de poker d'Ozzy qui, en 1987, intègre un gamin de 19 ans, bossant dans une station service dans le New Jersey, sur la base d'une cassette démo envoyée !!!
Bordel, c'est le début du conte de fée ! Les deux hommes ne se ressemblent pas mais c'est justement ce qui va faire leur bonheur: cette complémentarité totale, source de leur fidélité réciproque...
Rhoads, Lee et désormais Wylde: ce dernier va devoir faire plus que de preuve, lui l'illustre inconnu à l'époque.
Entrons dans le vif du sujet: une nouvelle fois décriée par la critique comme son prédécesseur, j'avoue avoir eu du mal à accrocher à ce « No rest for the wicked »...
Mais cette galette est trompeuse et se révèle au fil des écoutes. Elle doit être replacée dans le contexte précédemment décrit. Je m'explique: un titre comme « Miracle Man » n'avait pas marqué mes esprits plus que cela, pour ne pas dire qu'il me faisait chier avec ce riff un poil trop gentillet. Et il m'a suffit de me pencher sur ses textes (dénonciation des télé-évangélistes ricains qui qualifiaient le Metal comme la nouvelle pornographie et du scandale de prostitutions avec le révérend Swaggart) et sur le clip (regardez moi Ozzy avec ses cochons dans cette église en présence de Geezer Butler venu remplacer Daisley sur la tournée !) pour en prendre toute la dimension. Zakk y délivre d'ailleurs déjà un solo pour le moins classieux.
Mais Ozzy n'en reste pas là: on retrouve des morceaux engagés (avec du sens et du contenu quoi) comme sur un heavy « Bloodbath in paradise » (référence à la famille Manson et le meurtre de Lebianca entre autre), ou le "groovy" « Demon Alcohol » à base d'harmoniques artificielles typiquement Wyldiennes !
« Crazy babies », titre trop facile et peu enthousiasmant freine une ardeur retrouvée dès l'énorme « Breaking the rules »: ce mid-tempo, porté par Zakk, me donne toujours autant de frissons et ce, depuis ma première écoute. Ce morceau est une totale réussite de sa construction certes relativement simpliste à son pré-chorus entêtant ou son solo.
Entre un « Devil's daughter » remuant et un « Tattooed Dancer » aux nappes de clavier savamment orchestrées, on trouve des occasions de se faire surprendre avec par exemple l'autre titre plus posé qu'est « Fire in the sky »: une composition pesante par son ambiance, tout en montée en puissance qui fait mouche.
« Hero », qui clôt nos 43 minutes de heavy metal ne déroge pas à la règle et nous délivre une composition aux riff plaisants et musicalement enjouée !
Ce qui, finalement, frappe de plus en plus au cours des années, c'est la voix d'Ozzy. Elle est de plus en plus efficace, sur des lignes claires de toute beauté. En fait, plus le temps passe (nous sommes en 1988) et plus les vocalises de notre frontman atteignent des sommets: et pour beaucoup il atteindra son Everest sur l'opus suivant... Ozzy chante de mieux en mieux et semble s'être entouré d'une équipe totalement dédiée à sa cause (on verra que tout ce beau monde dégagera par la suite !). Ici, ça riff sans problème, on multiplie les ambiances comme jamais et on doit bien prendre conscience que OZZY est sur une nouvelle orbite.
« No rest for the wicked » est un album qui valorise ensuite surtout Zakk Wylde... Avec modération tout de même, il faut bien le reconnaître (il n'est pas question de BLACK LABEL SOCIETY ici, hein, pas de méprise non plus !).

Nouveau guitariste, nouvelle ère ? Oui, définitivement. OZZY ouvre de bien belle manière ce nouveau chapitre d'une carrière rocambolesque. Une nouvelle fois injustement décriée à sa sortie, il est temps de réhabiliter « No rest for the wicked » même si la fin des années 80 aura été bien compliquée pour notre Madman vénéré... Allez, ne boudons pas notre plaisir: Let's go fucking craaaaazy !

Verdict: 3,5/5.

(*) « Je prenais tellement de drogue que j'étais devenu fou, j'en suis venu à tirer sur nos chats. Nous en avions environ 34, et je suis allé tirer sur tous. Mon épouse m'a trouvé sous le piano dans un costume blanc, un fusil de chasse dans une main et un couteau dans l'autre ».

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   (2 chroniques)



- Ozzy Osbourne (chant)
- Zakk Wylde (guitare)
- Bob Daisley (basse)
- Randy Castillo (batterie)


1. Miracle Man
2. Devil's Daughter
3. Crazy Babies
4. Breaking All The Rules
5. Bloodbath In Paradise
6. Fire In The Sky
7. Tattooed Dancer
8. Demon Alcohol
9. Hero



             



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