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METAL GOTHIQUE  |  STUDIO

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CREMATORY - Revolution (2004)
Par JEFF KANJI le 10 Mai 2014          Consultée 4138 fois

CREMATORY… Sans déconner avec un nom pareil, vous avez envie d’écouter vous ? Moi non et pourtant, en partant pour Wacken en 2007, un de mes amis - vous savez, le mec qui est un peu la référence Metal pour son entourage et qui vous a fait découvrir des groupes aussi différents qu’attachants (ROYAL HUNT, THERION, ANGRA… et CREMATORY) – après nous avoir sodomisé les tympans avec le "Demigod" de BEHEMOTH et une compil ultime de chansons paillardes (mon cher Claudius si tu lis cette chronique, elle t’est dédicacée) – sort ce cd aux teintes blanches avec ce nom mortuaire - CREMATORY. L’impact qu’a eu ce visuel sur moi était assez unique. Déjà le nom comme je vous l’ai dit, ne m’inspirait guère, et je m’attendais à une voix d’ogre des cavernes pratiquant un Death Metal bien boueux – le cover du "One" des Mets ne m’évoquait rien de bien différent que celui de "Master Of Puppets" par BURDEN OF GRIEF, si bien que l’artwork de Raimond Neck m’évoquait un tas d’ossements en pleine crémation justement.

Et pourtant une fois le cd introduit dans le défunt mais résistant Pioneer de feu ma maman (que j’ai violé à outrance, tout habitué qu’il était à recevoir les galettes de Céline DION ou Fabienne THIBEAULT), la surprise est intense : l’introduction "Resurrection" dévoile ses astucieux et classieux claviers d’inspiration Électro-Goth hérités de la New Wave de TEARS FOR FEARS. C’est ultra-mélodique et pour tout dire grandiose. Mais que dire alors de l’enchaînement sur "Wake Up" où le contraste entre la voix d’ours mal léché dont je me souvenais vient se poser sur des riffs percutants rehaussés de claviers et samples électro. Le chant clair du guitariste Matthias Hechler vient apporter une respiration bienvenue, confortant l’ambiance Goth que je sentais poindre dès l’intro. Et ce n’est pas le single "Greed" qui va venir contrecarrer cette belle impression, qui de surprise se transforme progressivement en bonne claque !

Avec ses morceaux toujours très axés guitares ("Wake Up", "Revolution"), CREMATORY reste dans la ligne de "Believe". "Tick Tack" et son texte en langue de Goethe très efficace et ses claviers hérités de la scène Indus germanique qui rappellent inexorablement les précurseurs slovènes de LAIBACH, ou les Berlinois contemporains de RAMMSTEIN, s’affirme même comme un hymne imparable. Et en général, ces titres costauds seront les plus tubesques, l’éponyme "Revolution" restant le meilleur exemple ; ce dernier a la qualité de miser en grande partie sur le chant death. CREMATORY évite ainsi l’écueil typique des formations d’obédience Goth en ne jouant pas sur l’opposition entre les deux types de chant mais en les pensant comme des parties du tout, chacun apportant la touche nécessaire d’agressivité ou de nuance nécessaire.

Le principe s’applique d’ailleurs à tous les morceaux, certains se délestant des épaisses rythmiques de guitare pour mettre en avant les textures synthétiques. Ainsi les morceaux les plus prenants ne sont pas forcément les plus catchy ; je reste sous le charme de "Reign Of Fire" avec ses diverses interventions de samples et de claviers que le couple Goger/Jüllich semble maîtriser, fait surprenant qui démarque assez nettement "Revolution" de son prédécesseur, plus classique.

"Revolution" restera, jusqu’à la sortie de "Antiserum", l’album qui a vraiment cherché à révolutionner la musique de CREMATORY, à croire que le hiatus de presque quatre ans opéré par le groupe avait été salvateur, ce disque s’avérant le plus fluide et le plus abouti de la carrière du groupe jusqu’à lors (ce que l’approche du reste de la discographie n’a fait que confirmer). CREMATORY, s’il n’a jamais fait beaucoup de bruit, a toujours été un poulain régulier, et "Revolution" possède ce petit supplément d’âme qui permet à la formation de Mannheim de sortir le chef d’œuvre qu’on n’attendait pas en libérant de l'espace pour les claviers et le chant clair. Pari gagnant !

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   JEFF KANJI

 
  N/A



- Felix Stass (chant)
- Matthias Hechler (guitare, chant)
- Harald Heine (basse)
- Markus Jüllich (batterie, programmation)
- Katrin Goger (claviers)


1. Resurrection
2. Wake Up
3. Greed
4. Reign Of Fire
5. Open Your Eyes
6. Tick Tack
7. Angel Of Fate
8. Solitary Psycho
9. Revolution
10. Human Blood
11. Red Sky
12. Farewell Letter



             



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