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Iron Maiden
The Number Of The Beast

le 06 Décembre 2008 par KID66


Je me méfie toujours des albums cultissimes. Parce que l'adoration que les fans leur portent n'est souvent pas seulement due à la qualité des compos, mais aussi beaucoup au contexte de sortie de l'album, à une certaine magie voire à une nostalgie... vous voyez ce que je veux dire.

C'est donc avec un oeil convaincu mais critique que j'achète ce The Number Of The Beast, mon septième Iron Maiden.
Autant le dire tout de suite, cet album est effectivement une belle tuerie. Une galette qui respire la jeunesse, avec des compos rapides et spontanées et un Bruce très vivant, très investi et qui s'autorise des passages de folie.

Même "Invaders" est très bon. Stratégiquement placé au début de l'album, ce up-tempo nous offre une mise en place haletante. Très efficace pour se chauffer quoi. "Gangland" est moyen, ok, mais lui aussi bien placé. Il fait figure de "temps de repos" avec la pièce épique de l'album. Quant à "The Prisoner", je le trouve excellent, avec un refrain très chaleureux et une partie solo vraiment furieuse.

Les autres titres plus connus, sont également d'une trempe monumentale, à commencer par les deux tueries absolues "22 Acacia Avenue" et "The Number Of The Beast". Et comment ne pas citer l'éternel "Run To The Hills" ? (j'adore la batterie sur ce morceau). Mention spéciale au magnifique "Children Of The Damned", 4 minutes 30 de pure merveille. Ce morceau me fout des frissons.

Alors ! Le grand moment ! "Hallowed Be Thy Name" est-il à la hauteur de mes espérances ? OUI. Mais il n'est pas parfait, je n'irai pas jusqu'à dire que ce morceau est le meilleur titre du Heavy Metal, parce que trouver des défauts dans "Hallowed Be Thy Name", finalement, c'est pas d'une difficulté insurmontable. Mais force est de reconnaître que ce titre est grand, très grand, je l'adore.

Voilà un album qui mérite son statut, le groupe croit vraiment en ce qu'il joue, et ça fait très plaisir !

le 21 Novembre 2008 par YEC'HED MAT


Un album composé pour Di Anno et chanté par Dickinson, ce qui explique un certain décalage entre le chant et la musique: la formule n'est pas vraiment au point, mais cela sera réparé avec l'album suivant.
Ce n'est définitivement pas le grand classique de Maiden," juste" un très bon album de Heavy Metal, ce qui n'est déjà pas mal. Une certaine déception par rapport aux deux premiers, toutefois: l'effet de surprise n'est plus là, et j'aime beaucoup moins Dickinson que Di Anno. Sa voix suraigüe à tendance à me fatiguer sur cet album. Il sera plus à son aise avec le groupe par la suite.

le 09 Octobre 2008 par CLEM


Effectivement, Invaders... bof. Et je me suis toujours demandé pourquoi le titre éponyme n'a pas débuté l'album, avec son intro sombre à la voix... Vraiment je ne sais pas, ne comprends pas !
Enfin, pas bien grave !

:-)

le 08 Octobre 2008 par SYMPHONY


Moi ça m'énerve un peu de voir sans cesse "The Number of the Beast" au panthéon du metal, "meilleur album de heavy de tous les temps" et du groupe, blabla ... à croire que ceux qui disent ça n'ont écouté que cet album de la Vierge de Fer ... Alors ok c'est sûrement leur "album culte" si on veut, mais objectivement c'est loin d'être leur meilleur. Album de transition avec la première apparition de Dickinson, "The Number of the Beast" comporte des titres énormes c'est sur, comme "Hallowed Be Thy Name", "Children of the Damned", "Run to the Hills" ou le titre éponyme. Mais honnêtement, il y a également des morceaux plus "faibles", comme "Gangland" mouais et "Invaders" qui est la moins bonne ouverture d'album du Maiden des années 80 (écoutez donc un "Moonchild", "Aces High" ou "Prowler" pour comparer lol). 4/5 pour moi (oui ça semble peu mais j'assume!^^), c'est un très bon album, mais ses successeurs seront bien plus aboutis selon moi ("Powerslave" ou "Seventh Son of a Seventh Son" surclassent aisément "The Number of the Beast). Et quitte à en rajouter, je préfère même le tout premier album du groupe sorti en 1980, avec Paul Di'Anno au chant :p.

le 28 Septembre 2008 par MYLORDANGUS


En 1981, la maison Maiden voit le départ de Paul Di Anno, poussé à la sortie par Steve Harris. Pari risqué, car le groupe est encore en pleine élaboration de son style, et le chanteur possédait déjà ses fans. Pour le remplacer, on prend Bruce Dickinson, de SAMSON. The Number Of The Beast, l'album qui voit son intégration au groupe, est le premier gros succès des anglais, et le début d’une série de classiques de Heavy Metal.

Le gros point fort de cet album, c'est la qualité des compos. 9 titres, 9 brûlots de Metal. Des structures assez simples, des refrains, couplets, breaks et soli, et c'est immédiatement accrocheur ; on fredonne les chansons dès la deuxième écoute. On débute par le rapide "Invaders". Et ce qui marque immédiatement, c'est le chant du nouveau venu, Bruce Dickinson. Bien plus Heavy Metal que celui de Paul Di'Anno, avec un timbre plus aigu, mais aussi plus puissant et d’une manière plus Metal, sa voix s'accorde parfaitement avec le style du groupe. Ainsi, personne n'imagine "Run To The Hills" sans Bruce Dickinson s’égosillant sur le refrain. Cette chanson deviendra un hymne du groupe en concert. Sur "Killers", on voyait apparaître les prémices d'un Heavy Metal terriblement fédérateur, il explose sur cet album.

On a donc une définition simple du Heavy Metal selon les Anglais. Les guitares se taillent une belle part sur ce disque, avec des riffs efficaces, et des soli vraiment réussis, comme le tapping sur "The Prisoner". Dave Murray et Adrian Smith forment une des paires guitaristiques les plus redoutables, grâce à leur grande complicité entretenue depuis leur enfance. La basse de Steve Harris épaule efficacement Clive Burr à la batterie, qui réalise sa meilleure prestation avec IRON MAIDEN. Les rythmiques cavalcades deviennent la marque de fabrique du groupe (même si d’autres les ont utilisées avant). Cependant, les Anglais n'oublient pas de varier les plaisirs. Ainsi, sur le disque se côtoient la power ballad "Children Of Decadence" alternant entre couplets acoustiques mélodiques, refrains émouvants, et soli enlevés ; "22 Accacia Avenue" au riff tortueux à souhait et au solo superbe, une des premières compos d’Adrian Smith ; ou l’haletant "Gangland", contant l’histoire d’un homme traqué par un tueur à gages.

Au panthéon du Metal, on retiendra le fabuleux titre éponyme et son intro frissonnante tirée du livre des Révélations. Son riff magique en palm-mute, ses soli excellents, mais plus encore son thème maléfique (pour l’époque bien sur ;) ), qui attire une horde de détracteurs soi-disant anti-satanique. Remarquable aussi, "Hallowed Be Thy Name", un titre à tiroir. Successeur de "Phantom Of The Opera", ce titre débute la série des chansons épiques qui clôtureront plusieurs albums de la vierge de fer. Histoire d’un condamné à mort qui attend sa fin en passant de la colère à la résignation, son génie réside certainement en ses longues parties instrumentales et ses riffs sinueux, et son final majestueux où Bruce Dickinson hurle le titre de la chanson.

Dois-je détailler l’édition remasterisée ? Comme toujours, un livret agréable et complet, une pochette retravaillée moins bleutée, plus sombre que l’originale, et les clips de "Run To The Hills" et "The Number Of The Beast". Les paroles des chansons révèlent l’intérêt du groupe pour les événements historiques (invasion de la Grande-Bretagne, traque des indiens d’Amérique) ou le cinéma (film « Le Village des Damnées, série TV « Le Prisonnier »). On a même droit à la suite des aventures de Charlot. Enfin, la chanson "Total Eclipse" présente sur l’édition originale japonaise est rajouté avant "Hallowed Be Thy Name" (le final percutant du disque original est donc conservé). Ce titre est un mid-tempo efficace avec un final aux arpèges nostalgiques, qui apporte un contrepoids aux speederies de l’album.

Si l'on dit que BLACK SABBATH a inventé le Heavy Metal, il est de coutume de dire que IRON MAIDEN lui a donné ses lettres de noblesse. Si l’on ne peut évidemment pas négliger l’apport énorme de JUDAS PRIEST et autres ACCEPT, on peut raisonnablement, à l’écoute de cet opus, trouver une part de vérité dans cet adage, car les Londoniens mettent au point une recette musicale riche et imparable en quarante-quatre petites minutes, qui connaît encore un énorme succès aujourd’hui.

5/5 pour un disque varié, efficace, indémodable, et surtout un des symboles du Heavy Metal.













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