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Iron Maiden
The Number Of The Beast
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le 18 Juillet 2011 par GUY
Et arriva Bruce Dickinson, où le chaînon manquant pour faire de MAIDEN ce qu'il est devenu aujourd'hui ! Un des plus grands, si ce n'est le plus grand groupe de Heavy au monde.
Cet album n'est pas parfait, "Gangland" est plutôt moyenne, mais le reste c'est parfait, l'énergie de Bruce change radicalement le visage de MAIDEN.
On ne peut pas encore dire que MAIDEN est à son apogée, Bruce n'ayant qu'un album à son actif, le meilleur est à venir.
4,5/5 à cause de "Gangland".
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le 07 Novembre 2010 par IRON MAN
Beaucoup de titres de cet album semblent avoir été composés pour la voix de Di Anno, d'où un décalage un peu étrange entre la voix de Bruce D. et la musique. La production assez "raw" ne convient pas toujours à son type de chant "épique", à la Ian Gillan, diraient d'autres. Le groupe se cherche, normal, il vient de perdre son frontman ! Ceci étant dit, la grande qualité des compos rend à priori cet aspect relativement secondaire pour la communauté metallique. Moi je suis assez gêné à l'écoute et ce n'est pas mon album préféré de la Vierge : je préfère l'aspect sauvage et direct de "Killers" et dans le style épique, "Piece..." et "Powerslave" seront plus aboutis. "Number..." est donc un album de transition, mais un excellent album de transition. L'arrivée de Mac Brain (Mac Bain pour les intimes) à la batterie apportera également beaucoup, son style est également plus adapté au nouveau format du groupe que celui de Burr : si son jeu faisait l'affaire sur les deux premiers, on sent ici qu'il est plus adapté au Heavy Metal Rock qu'au HM épique. Bref : un superbe album de transition, mais un album de transition.
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le 26 Octobre 2010 par LEMANCH
En mode "raconte sa vie": j'ai découvert MAIDEN à dix ans avec "No Prayer For The Dying" et "Fear Of The Dark" (les derniers sortis). Autant dire que pendant longtemps j'ai pas compris l'engouement pour MAIDEN... un pote me parle de "Number Of The Beast": le clip passe à la télé, c'est kitsh et la chanson, bien que sympa n'est pas non plus énorme. Je clôture la page IRON MAIDEN pour 15 ans... préférant me tourner vers METALLICA et les GUNS.
Et puis la semaine dernière je vois TNOTB à 3€. J’insère le cd sans grande conviction.... et bam !! LA CLAQUE: "Hallowed Be Thy Name"... le genre d'uppercut que tu vois pas venir et qui te donne le sentiment de redécouvrir le terme "Musique" (je m'étais pris la même beigne avec le solo de "Tornado Of Souls" de MEGADETH...mais on s'en fout).
Depuis une semaine je vie pour MAIDEN, j'ai acheté tous les disques des "grandes années" et je me flagelle tous les soirs d'être passé à coté de si grands albums....
PS: 4/5 car il y a quand même des titres médiocres et quand le cd tourne en boucle, passer de "Hallowed" à "Invaders" ça fait mal...
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le 16 Février 2010 par KINGKILLING
En à peine deux ans, IRON MAIDEN gratifia ses désormais nombreux fans d'une tournée et d'un nouvel album. Son nom résonne aujourd'hui encore dans l'esprit des headbangers du monde entier : "The Number Of The Beast". Nous sommes en 1982 et une fois encore, le groupe subit une période de grands changements. Paul Di'Anno, remercié sèchement par le groupe sous l'impulsion conjointe de Steve Harris et du manager Rod Smallwood, est remplacé par Bruce Dickinson. Alors frontman du groupe SAMSON, il est convoqué pour des auditions où sa prestation stupéfiante sur "Remember Tomorrow" lui ouvre les portes du groupe. Il apportera, outre ses qualités vocales, la présence scénique qui faisait alors défaut à IRON MAIDEN. Célèbre pour ses traditionnelles "blagues" entre les chansons autant que pour son interprétation tonitruante de "The Trooper", Union Jack à la main, il offre aux spectateurs un réel spectacle.
Dès les premières notes de "Invaders", nous sommes saisis par les envolées lyriques de Bruce qui semble au sommet de son art dans un "Children Of The Damned" à faire pâlir de jalousie les plus grandes ballades rock de l'époque avant que le final tempétueux où s'entremêlent soli et riffs sursaturés ne vienne préfigurer le très énergique "The Prisoner" au refrain entêtant. Album de toutes les audaces, il s'illustre notamment par un épique "22 Acacia Avenue". Narrant la suite des histoires de la fameuse Charlotte, il marque les esprits par le break qui semble littéralement scinder la chanson en deux.
La suite de l'album va produire plusieurs des titres « mythiques » qui ont fait l'histoire du groupe, à commencer par l'éponyme "The Number Of The Beast". La succession de l'incantation "666, the number of the beast, 666, the one for you and me" reprise en chœur par des foules de plus en plus grandes pendant les concerts fera sortir de leurs luxueux palais du Vatican les élites conservatrices chrétiennes qui accusaient alors le groupe de satanisme. En effet, 666 est considéré comme le nombre du diable par opposition à 777, le nombre de Dieu. En soi, cette critique fera plus de bien que de mal car la publicité qu'elle engendra permit en partie au groupe d'atteindre la première place des charts américains. Il en va de même pour "Run To The Hills", qui sera une pièce maîtresse des tournées du groupe. S'ensuivent deux titres moins marquants, "Gangland" et "Total Eclipse", avant le final en apothéose avec le célébrissime "Hallowed Be Thy Name". Son intro au carillon et sa progression allant crescendo permettent en live comme chez soi de créer une ambiance où se mêlent savamment inquiétude et excitation.
Même si beaucoup de fans furent à l'époque déçus de la performance et du timbre de Dickinson, ce dernier s'imposa petit à petit comme l'un des chanteurs symboles de la vague Metal qui déferlait alors aux quatre coins du globe. Aujourd'hui encore, "The Number Of The Beast" est le plus gros succès commercial du groupe. Mais à l'époque, il restait une grande marge de progression pour IRON MAIDEN. Ce sera comblé avec "Piece Of Mind", et ce, malgré les nouveaux changements que connaîtra le groupe. Le batteur Clive Burr, éreinté par le rythme des tournées et des excès aussi divers que variés, laissera sa place à Nicko Mc Brain. Il ira ensuite ravir les fans de TRUST, ELIXIR, STRATUS et GOGMAGOG pour un album dans chacun de ces groupes.
A noter que lors de la réédition de 1998, IRON MAIDEN ajoute à l'album le titre "Total Eclipse", face B du single "Run To The Hills", présente initialement uniquement sur la version japonaise, et qu'en 1997, pour fêter son centenaire, EMI réédita 100 albums vinyles en quantité limitée, dont deux d'IRON MAIDEN, "Iron Maiden" et "The Number Of The Beast", reconnaissables au logo spécialement conçu pour l'occasion et placé au dos des pochettes.
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le 08 Janvier 2010 par RAUM
"La Bête" est lancée et semble partie pour durer 1000 ans.
Donc pas question de ternir son futur glorieux avec un alcoolo-junkie qui a mal digéré sa période punk.
MAIDEN change de frontman, et quel frontman ce Bruce !
Il chante bien en variant ses effets, son timbre se reconnait de suite, et en plus il tient le crachoir autant que la scène.
Et pour l'album alors ?
9 titres bien ficelés et honnêtes mais peu qui sortent du lot :
- "Children Of The Damned" : Bruce arrive même à nous faire sentir l'odeur du bûcher !
- "22 Acacia Avenue" : petit retour "gras" plus que sympa.
- "Hallowed Be Thy Name" : l'hymne premier d'une lonnnnnnnngue série.
Le reste ne me laisse pas de souvenirs impérissables (mon histoire d'amour avec "Run To The Hills" ayant disparu avec mon acné)
TNOTB est certe un album pivot mais j'ai bien du mal à le considérer comme "Culte".
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