Un retour aux affaires...
Celui des guitares, d'un Heavy Rock. Exit les arrangements ou les lointaines évolutions du genre, W.A.S.P. revient à ses racines. Enfin, plus ou moins.
On est proche ici d'un AC/DC : le son des guitares est relativement similaire à celui des australiens.
Les riffs sont très (trop) redondants et les plans sans réelle innovation.
Le langage est cru et carrément explicite : entre le tube de la galette "Don't Cry (Just Suck)" et les "Dirty Balls", en passant par "Saturday Night Cockfight" (joli solo), le poète Lawless est toujours présent !

On s'emmerde parfois ("High On The Flames") et on a l'impression de tourner en rond le reste du temps : cela ronronne, les intro sont quelconques et toujours troussées de la même façon. La voix de Blacky reste criarde et moins bluffante qu'à l'accoutumée.

W.A.S.P. laisse sur sa fin un auditoire qui en voulait davantage.
Pas désagréable pour autant mais loin d'être aussi bandant qu'on pouvait l'espérer... W.A.S.P. nous avait sans doute biberonné avec une cuillère dorée sans doute trop longtemps...