Recherche avancée       Liste groupes



      
HEAVY METAL  |  STUDIO

Commentaires (15)
Metalhit
Lexique heavy metal
L' auteur
Acheter Cet Album
 


 

- Style : Theocracy, Nautiluz, Armory, Saidian, Dionysus, Helloween
- Membre : Taraxacum, Revolution Renaissance
- Style + Membre : Squealer, The Grandmaster, Avantasia
 

 Myspace (1094)
 Site Officiel (1018)
 Chaîne Youtube (1888)

EDGUY - Tinnitus Sanctus (2008)
Par GEGERS le 5 Avril 2012          Consultée 812 fois

Ca y est, EDGUY a passé le cap ! On le sentait peu à peu venir. Bien qu’en 2004 le groupe avait sorti avec "Hellfire Club" sans doute un des meilleurs albums de speed metal de la décennie (oui, rien de moins !), Tobias, on l’a bien vite constaté, avait envie d’aller voir ailleurs. Marre de jouer la vierge effarouchée sur des rythmiques ultra-rapides, le bonhomme émet alors le souhait d’évoluer, d’aller de l’avant tout en rendant hommage à ses idoles, principalement les groupes majeurs de hard rock des années 80.

Après "Rocket Ride", "Tinnitus Sanctus" constitue la deuxième étape de cette évolution. Non, EDGUY ne renie pas son passé et propose toujours quelques morceaux Speed bien sentis ("The Pride of Creation", "Speedhoven"), mais, comme si le groupe avait perdu la recette, ces morceaux sont justement les moins convaincants de cet album ! Mélodies hyper prévisibles, chœurs aussi gonflés qu’une star hollywoodienne siliconée, ces morceaux nous montrent un EDGUY en auto-pilote, livrant ici le minimum syndical nécessaire pour éviter que les fans de la première heure de brûlent cet album lors d’haineuses auto-dafés.

Oublions ces deux morceaux, tant pis pour le Speed. Car en effet, EDGUY nous propose bien mieux sur "Tinnitus Sanctus" ! Grosses guitares branchées, "Tinnitus Sanctus" offre en effet des morceaux Heavy mélodiques lorgnant de façon plus qu’insistante vers un gros hard rock traditionnel! EDGUY mêle son heavy à des influences à la WHITESNAKE ("Dragonfly"), SCORPIONS ("Sex Fire Religion" et son solo à la "Face the Heat") et, bien entendu, KISS ("Dead or Rock"). Résultat : du tube, du tube et encore du tube !

Malgré tout, si la moitié de cet album est effectivement imparable, celui-ci possède également quelques titres plus dispensables. Outre les speeds inutiles cités plus haut, "9-2-9" et ses claviers insupportables se révèle plutôt ratée alors que la ballade "Thorn Without a Rose" est tout bonnement risible. Il faut se rendre, il semble que depuis 2004 et "The Spirit Will Remain", Tobias est incapable de composer une ballade convaincante !

Au final, "Tinnitus Sanctus" se révèle être une bonne surprise, EDGUY assumant enfin pleinement son changement de cap. Seul petit problème : les compos ne suivent qu’à moitié, et sont dans l’ensemble en-dessous de ce que le groupe nous a offert par le passé.

A lire aussi en HEAVY METAL par GEGERS :


DARKEST ERA
Severance (2014)
PRIMORDIAL pour les nuls




NOCTURNAL RITES
Phoenix (2017)
Le Grammy Award du meilleur comeback, s'il existe


Marquez et partagez




 
   POWERSYLV

 
   GEGERS

 
   (2 chroniques)



- Tobias Sammet (chant)
- Jens Ludwig (guitare)
- Dirk Sauer (guitare)
- Tobias Exxel (basse)
- Felix Bohnke (batterie)


1. Ministry Of Saints
2. Sex Fire Religion
3. The Pride Of Creation
4. Nine Lives
5. Wake Up Dreaming Black
6. Dragonfly
7. Thorn Without A Rose
8. 9-2-9
9. Speedhoven
10. Dead Or Rock
11. Aren't You A Little Pervert Too ?



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod