On peut dire que je les attendais au tournant, nos gaillards d'AMON AMARTH... Il faut dire que leur dernier album ne m'avait pas laissé insensible au charme de leur son si typique et jouissif sur lequel se pose à merveille la voix de Hegg (celle-ci me bluffe depuis bien longtemps).
Et ce "Twilight of the thunder god" ne déroge pas à la règle.
Hegg y est monstrueux !
Mais chronologiquement parlant, tout est bluffant sur cet album. Ne reculant devant aucun sacrifice, c'est de la version collector que j'ai fait l'acquisition: celle là même sous forme d'un book, offrant un live du groupe... Un écrin en somme, car j'avoue avoir été éberlué par la beauté de l'artwork (et l'intérieur n'est pas en reste). Simplement sublime !
Cela ne fait pas la musique, je vous le concède mais comme le ramage se rapporte au plumage, pas de déception de ce côté là !
Le son du groupe, biberonné aux ambiances viking est une totale réussite. On tient là un death mélodique (au sens propre du terme) accompagné de growls diablement prenants ("Guardians of Asgaard"). La title track est un putain d'hymne entêtant auquel personne ne saurait résister (engagement Fenrylien !). AMON AMARTH n'oublie jamais la puissance ("Where is your god?"), la mélodie du death ("Varyags of Miklagaard", sublime, "The hero"), des guitares presque heavy avant du violoncelle ("Live of the kill", épique).
Une franche et belle réussite en somme. Un des albums de l'année 2008.

Note réelle: 4,5/5, dans cette version "riche"...