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DEATH MÉLODIQUE  |  STUDIO

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- Style : Dark Tranquillity, The Absence, Hypocrisy, Belzebubs, After Earth, Frozen Soul
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AMON AMARTH - Deceiver Of The Gods (2013)
Par FENRYL le 14 Août 2013          Consultée 7826 fois

"Hey, Fenryl, c'est l'heure de ton nouveau AMON AMARTH... Fais toi plaisir !"...

Et hop, on me dépose la galette sur un coin du bureau, 2 petites années après ma dose précédente. Pas de frissons, pas d'angoisse. AMON AMARTH est le genre de groupe qu'un chroniqueur fainéant adorerait suivre pour la simple et bonne raison qu'il suffit de rouvrir son précédent fichier .odt (mode pub gratos OFF) et de remplacer la setlist du groupe avant d'attaquer tranquillou le corps du texte... Pourquoi ? Tout simplement car le line-up n'évolue pas (c'est toujours assez rare dans ce bas monde ma bonne dame pour être souligné) et que vous allez encore une fois annoncer la couleur rapidos : nos pseudo Vikings n'ont pas fait évoluer leur sauce...
Ah ça, non c'est sûr qu'ils ne risquent pas de nous faire le coup de la poule aux œufs d'or ceux là ! "Tant que ça marche et que je gagne, je joue" représente sans doute leur adage et leur précepte de base. Qui pourrait véritablement les blâmer au final ? Si c'est bon et que cela marche ! Tant d'autres groupes ont perdu à la fois la moelle, l'envie, la créativité et tout le toutim en cours de route que l'on doit bien avouer parfois se satisfaire d'un énième retour en terre connue (pour plagier et déformer allègrement une émission tendance...).
Comment ne pas penser à un groupe comme MOTÖRHEAD par exemple : personne ne crie au scandale. Nos anglais reviennent encore et encore, avec toujours la même tambouille, avec le même respect, forçant admiration d'une sacrée fan base. Il suffit d'entendre quelques minutes du skeud en blind test et la messe est dite.
AMON AMARTH, c'est du même acabit. Alors, reprenez avec moi tous en chœur :

- "Le premier titre, c'est forcément l'hymne de la galette" : Check. Le titre éponyme reprend la formule usitée à mort du "tube" immédiat comme "Twilight Of The Thunder God" ou "War Of The Gods" et "Valhall Awaits Me" par le passé, sans pour autant atteindre la même excellence mais avec la même qualité aussi bien dans le chant que sur le riff entêtant. Taillé pour le live, assurément, ce morceau est évidemment aussi immédiat que bon.

- "Tes lyrics, bien nordiques elles seront". Check. Là, pas trop de surprise. Le groupe n'a pas décidé de nous garer le drakkar dans un coin et de nous conter fleurette. Point de grands discours et autres digressions. C'est une fois encore du AMON AMARTH dans le texte. Pas de nouveautés sur le mer du Nord... Écoutez donc les premières secondes du nerveux "Blood Eagle" pour comprendre que des bruitages d'os brisés et de chairs lacérées ne sont pas là pour décorer mais bien pour planter le décor !

- "Personne tu ne diviseras". Check. Sans tomber dans le track by track, il est évident que le groupe saura contenter/enchanter ses fans et ne pas convaincre les plus réticents, les mordus de la première heure et certains allergiques. Certains titres sont assurément trop "faciles" ("We Shall Destroy", "Father Of The Wolf") car beaucoup trop classiques dans la discographie du combo mais l'efficacité étant toujours de rigueur, inutile de bouder son plaisir.
Comment ne pas apprécier un "As Loke Falls", en mode rouleau compresseur, boosté aux hormones, porté par un duo de guitares délivrant des riffs mélodieux, puissants et parfaitement calibrés. Qui peut retenir ses cervicales sur un "Under Siege" ? Impossible mais je vous l'accorde prévisible. Refermer la marche avec "Warriors Of The North" ne pourra que vous contenter et donner davantage de sens au point 2, même si tout cela traîne en longueur et perd une partie de son énergie en cours de route...
Impossible enfin de faire l'impasse sur un titre comme "Hel" qui marque véritablement la grosse "originalité" de l'ensemble avec la présence au chant en guest de Messiah Marcollin (ex-CANDLEMASS). Un mid tempo très mélodique mariant voix death et voix claire sur fond de plans très orientalisants qui ouvre des perspectives d'un autre genre au groupe (sans lendemain ?). J'ai souvent eu l'impression d'entendre du Warrel Dane (NEVERMORE) dans l'esprit. Sans doute discutable, en tout cas il demeure assez délicat de porter un avis tranché sur ce morceau assez déstabilisant dans la discographie d'AMON AMARTH ! Hé oui, nous ne sommes que des petits vieux et on n'aime pas trop le changement chez nos Suédois préférés ! Un comble !
L'ensemble sonne terriblement plus Heavy qu'à l'accoutumée. On pourra sentir sans trop d'hésitation l'influence d'IRON MAIDEN, notamment dans les constructions des riffs de guitare.
Autre atout, et non des moindres pour finir de convaincre et/ou de rassurer le plus grand nombre possible d'auditeurs, la production est toujours et encore aussi rigoureuse et pointue, rien à redire, magnifiant encore et toujours le timbre de voix si typique et grandiose de Hegg dont le charisme en live comme en studio n'a de cesse de me moucher à chaque prestation... Une des toutes meilleures voix du Death Mélo, assurément, encore et encore...
Il reste par contre des soli toujours aussi pauvres et peu bandants... Là aussi une marque du groupe.

Avec ce "Deceiver Of The Gods", AMON AMARTH devient terriblement abordable. Ce Death Mélodique n'a jamais aussi bien porté son nom et pourra paraître bien "suave". Même l'artwork est un ton en-dessous à mon goût... Le groupe a atteint un seuil, un plateau au niveau duquel il semble soit stagner, soit se satisfaire du travail accompli, en mode "pilotage presque automatique".
Néanmoins, je ne pourrais pas pour autant cracher dans la soupe et je sais que je retrouverai avec un plaisir immense nos Suédois encore et encore sur scène, lieu où ils résident en maître.

Cette cuvée 2013, n'est en rien un sommet de la discographie d'AMON AMARTH tout comme elle ne constitue en rien une totale déception. Juste que l'on en attend davantage quand on en a autant dans le pantalon les mecs !

Note réelle : 2,5/5 arrondie au sup' pour la fanitude de base qui m'habite. Désolé.

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   FENRYL

 
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- Johan Hegg (chant)
- Olavi Mikkonen (guitare)
- Johan Söderberg (guitare)
- Ted Lundström (basse)
- Fredrik Andersson (batterie)


1. Deceiver Of The Gods
2. As Loke Falls
3. Father Of The Wolf
4. Shape Shifter
5. Under Siege
6. Blood Eagle
7. We Shall Destroy
8. Hel
9. Coming Of The Tide
10. Warriors Of The North



             



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