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- Membre : The Rods, Fabienne Shine , Burning Starr, Ross The Boss, Shakin' Street, Holyhell
 

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MANOWAR - Kings Of Metal (1988)
Par DARK BEAGLE le 2 Juin 2023          Consultée 956 fois

Tout d’abord, je tiens à féliciter Fredian d’avoir eu le cran de poser ses couilles sur la table comme il l’a fait. Et avec la manière s’il vous plait. Il m’a ainsi motivé à faire ce que j’ai repoussé depuis mon arrivée sur le site : une kro-x de cet album qui, à mon sens, est l’un des plus surestimés de l’Histoire du Metal. Mais avant, petite séquence humour, histoire de détendre l’atmosphère. Ma femme, qui apprécie le groupe dans une certaine mesure, est persuadée que les musiciens sont gays et qu’ils poussent le machisme à fond pour cacher cela. Et je pense qu’elle a mis le doigt sur quelque chose d’intéressant, qu’il faudrait creuser un peu. Bon, ça ne vous fait pas rire. On va enchaîner alors.

Bon, qu’avons-nous sur "Kings Of Metal" ? Un morceau d’ouverture qui déchire et une conclusion épique et tonitruante. Entre ? Il y a du vent, du vent, encore du vent et quelques rochers heureusement pour s’accrocher. Mais attention ! Ils sont friables et peuvent se briser à tout instant. "Fighting The World" avait déjà marqué le pas par rapport aux productions précédentes avec un côté que je qualifierai presque de FM tant le son était propre et accessible. L’esprit guerrier s’était envolé pourrait-on dire. "Kings Of Metal" revient vers un style plus brut, mais avec un enrobage de chiantitude qui allait caractériser le futur de MANOWAR.

Ce disque est vide et fade. Il n’apporte pas grand-chose à l’équation MANOWAR, si ce n’est l’inconnue Ross The Boss qui est capable ici de balancer du lourd comme d’être relativement transparent. En revanche, il ne quitte pas le groupe à son apogée, mais en pleine phase déclinante. Cet album marque un nouveau palier dans la carrière de la formation, il entame une ère de prétention affolante et affligeante, où l’égo va prendre le pas sur l’artiste. Bien sûr on peut pointer du doigt Joey DeMaio dont la tête ne passe plus les portes, mais les autres musiciens sont tous coupables de le laisser faire, tous sauf Ross au final, qui a eu l’intelligence de partir.

Regardons un peu en détail ce que nous avons là-dedans… Hum… Ah ! "Sting Of The Bumblebee" ! Ahah… Bonbonbon. Allez, nous pouvons le dire, nous sommes entre gens responsables mais… ça sert à quoi ? C’est un bel exemple de vanité, quelque part et le résultat est… allez, je n’aime pas utiliser ce genre de tournure, parce que c’est injuste pour ceux qui aiment, mais c’est nul. Il n’y a pas d’intérêt et ça doit être un des pires solos de basse qu’il m’ait été donné d’entendre. Ce n’est pas agréable et je ne vous raconte pas la taille du bourdon pour faire un tel bruit. C’est un moineau, au bas mot.

"The Warrior’s Prayer" est un autre moment de gêne, avec cette narration interminable et fade. N’est pas Orson Welles qui veut et là le rendu est juste lourdingue. C’est inutile mais bon. Autre point délicat, les chœurs : ils n’ont pas toujours l’ampleur qu’ils devraient avoir, à l’instar de ceux de "Kingdom Come", ce qui rend la composition très fade au final.

Ah ! "Pleasure Slave" ! À l’origine, les pressages européens et japonais ne comprenaient pas ce titre, seules les versions américaines la proposaient. Et comment dire ? C’est… délicat. Même Gene Simmons n’a jamais osé et pourtant il en a balancé des salées. Les années 80, les années porno, et tout et tout. Et comme le dirait ma petite sœur, c’est aussi excitant qu’une tranche de foie de veau en train de cuire sur le capot d’une voiture en pleine canicule. Je crois que c’est là que MANOWAR touche le fond du fond.

"Hail And Kill" et "Heart Of Steel" sont au final les deux seuls autres bons titres de cette galette. C’est pas grand-chose, ça fait un EP, guère plus. C’est morne, ça manque de puissance, c’est mensonger. MANOWAR a commencé à s'engluer ici et personne n'a rien entendu, à l'exception de Ross The Boss on dirait bien. Quand quelqu’un s’autoproclame roi, c’est souvent un usurpateur. Je pense que Howard a été assez clair à ce sujet dans les "Conan"…

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   (8 chroniques)



- Joey Demaio (basse)
- Eric Adams (chant)
- Ross The Boss (guitare, claviers)
- Scott Columbus (batterie)


1. Wheels Of Fire
2. Kings Of Metal
3. Heart Of Steel
4. Sting Of The Bumblebee
5. The Crown And The Ring (lament Of The Kings)
6. Kingdom Come
7. Pleasure Slave
8. Hail And Kill
9. The Warrior's Prayer
10. Blood Of The Kings



             



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