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THIN LIZZY - Johnny The Fox (1976)
Par DARK BEAGLE le 16 Septembre 2018          Consultée 1341 fois

"Jailbreak" aurait dû être le passeport nécessaire à THIN LIZZY pour conquérir le monde. L’Europe a facilement cédé, l’Amérique aurait dû plier, mais malheureusement, Phil Lynott a contracté une hépatite (comme Brian May avec QUEEN en 1974. Bonne maladie de rockeur, ça !) et il fallut le rapatrier en Irlande pour qu’il se fasse soigner. Ce sera finalement à Manchester qu’il se remettra, armé d’une guitare acoustique, avec laquelle il composera une bonne partie de l’album "Johnny The Fox". Quand il présenta le résultat de ses travaux aux autres, les réactions furent assez différentes selon les musiciens.

Avec "Johnny The Fox", Phil Lynott va beaucoup parler de l’Irlande, ainsi que de lui-même, toujours en sous-entendus. Il va donc se dégager quelques ambiances plus Folk, toujours aussi habilement intégrées au registre plus Hard de la formation, qui délivre une prestation gorgée de feeling. Les guitares sont toujours bien présentes, jouant en une harmonie presque parfaite, tandis que la basse galope, se fait plus Rythm’N’Blues par moments, la batterie cogne comme ce n’est pas permis (enfin, si, c’est même grandement envisagé, mais c’est une expression, ok ?), elle groove quand il le faut. Il existe une symbiose musicale qui n’est pas forcément vraie au niveau de l’entente dans le groupe. En effet, entre Phil Lynott et Brian Robertson, des tensions naissent et auront pas mal de répercussions par la suite (et il faut que j’arrête de mettre des cliffhangers à la fin de chaque paragraphe, je vais pas pouvoir les assurer tout du long).

Comme d’habitude, les morceaux sont variés, ils embrassent plusieurs styles. Seulement, "Johnny The Fox" se veut moins immédiat, moins « tubesque » que "Jailbreak", ce qui lui donnera un statut différent. Mais il ne faut pas se laisser tromper par l’absence de titres connus et reconnus, "Johnny The Fox" rivalise sans trop de soucis avec son grand frère. Prenons l’opener par exemple. "Johnny" permet à l’album de démarrer en trombe avec un morceau accrocheur, mené par un Phil Lynott en pleine forme. Il y a également "Massacre", d’une intensité rare, avec un chant qui file la chair de poule, qui prendra encore plus d’ampleur sur scène. "Johnny The Fox Meets Jimmy The Weed" est une autre excellente pioche, s’écoulant sur un rythme Funky, avec un Brian Downey des grands jours derrière les fûts. "Fools Gold" évoque quant à elle l’exode des Irlandais suite à la famine avec une certaine ironie. Et bien sûr, il y a "Don’t Believe A Word".

"Don’t Believe A Word", si vous voulez entendre quelque chose de proche de sa version originale, écoutez "Life". À la base, il s’agissait d’un morceau acoustique, mais Brian Robertson l’avait trouvé plutôt pauvre, ce qui vexa énormément Lynott. Se sentant merdeux, le guitariste écossais bricolera une nouvelle version avec l’aide de Downey, que l’on retrouve sur l’album, un morceau joliment chaloupé et complètement irrésistible, avec la voix de velours de Lynott qui est toujours aussi impérial, à fleur de peau. Mais pour le bassiste, Robertson devenait de trop au sein de THIN LIZZY. Quant aux autres morceaux, ils sont loin d’être un bête remplissage. "Rocky" répond ainsi complètement à "Johnny", "Borderline" a peut-être l’air anecdotique, mais une fois que l’on se penche sur les paroles, elle prend une autre dimension, Phil se livre presque en imaginant une histoire pas si innocente que cela, "Boogie Woogie Dance" ressemble fortement à un avorton de "Sha-La-La" dans l’idée. Ce qui, bizarrement, le rend plus banal que le reste même s’il s’avère bien entraînant.

Avec sa pochette aux entrelacs celtiques et son médaillon central nous présentant le fameux Renard, "Johnny The Fox" est un album remarquable (n’ayons pas peur des mots), d’un niveau équivalent à celui de "Jailbreak", malgré son absence de hits et tout cela à quelques mois d’intervalle. Johnny a un côté plus chaleureux, une efficacité un peu moindre peut-être et personnellement, il figure parmi mes préférés du groupe, un bon cran au-dessus d’un "Bad Reputation" qui pourtant s’en trimbale une plutôt flatteuse.

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   (4 chroniques)



- Brian Downey (batterie, percussions)
- Scott Gorham (guitare)
- Phil Lynott (basse, chant, guitare acoustique)
- Brian Robertson (guitare)


1. Johnny
2. Rocky
3. Borderline
4. Don't Believe A World
5. Fool's Gold
6. Johnny The Fox Meets Jimmy The Weed
7. Old Flame
8. Massacre
9. Sweet Marie
10. Boogie Woogie Dance



             



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