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LED ZEPPELIN - Led Zeppelin Ii (1969)
Par DARK BEAGLE le 19 Février 2018          Consultée 1297 fois

Écrit sur la route, enregistré dans des conditions similaires, ce second album de LED ZEPPELIN, sobrement intitulé "II", sort à l’automne 1969 et surfe sur l’engouement créé par le groupe qui s’était déjà forgé une solide réputation scénique. Il faut dire qu’un morceau comme "Dazed And Confused", propice aux improvisations, a de quoi rendre fou. D’ailleurs, de nombreuses idées de morceaux de cet opus sont nées lors de moments où la formation tricotait lors de longues parties instrumentales. Et pour être sûr de continuer à bien marquer les esprits, la bande à Jimmy Page apparaît au milieu de soldats allemands de la Première Guerre Mondiale avec, en fond, une représentation plus naïve de ce dirigeable en feu de la jaquette originelle. Et il faut bien l’avouer, ça en jette quand même pas mal.

Ici, la production va être plus limpide et le groupe se recentrera sur des compositions plus directes, presque plus simples dans l’idée que celles du premier opus. Enfin, plus simples... Jimmy Page ne peut pas s’empêcher d’en mettre plein la vue sur un "Whole Lotta Love" grandement emprunté à Willie DIXON. Mais toute la partie centrale où les cris de Robert Plant répondent aux hurlements de la guitare de Page dégage une sexualité torride. Assurément, l’un des plus gros classiques du groupe, avec son riff qui repose sur une rythmique bien groovy et sur un chant sensuel. Et ça tombe bien que ce brûlot soit en ouverture, parce que le reste, bien que très bon, est loin de cette virulence, de cette sécheresse dans le jeu.

Encore une fois, on peut remarquer ici que LED ZEPPELIN, c’est une alchimie particulière entre un Rock bien couillu ("Heartbreaker"), du Blues en veux-tu en voilà ("Bring It On Home") et des nuances Folk très intéressantes ("Ramble On" et son refrain simple mais efficace). Ici, cela semble toutefois moins clairement marqué que sur l’album précédent, les musiciens se montrent plus nuancés. Aussi, on n’a pas d’électrochoc façon "Communication Breakdown", ni de longs morceaux monolithiques façon "How Many More Times". Et pourtant, le ZEP’ déroule, il s’affirme avec une assurance terrible après dix mois passés depuis la première déflagration.

Celui qui explose littéralement, ce n’est pas forcément Jimmy Page. Bien sûr, son jeu entre le feu et la glace fait merveille et il attire l’oreille, mais c’est Robert Plant qui impressionne. Il est sauvage, mélodique ("Thank You" est véritablement réussi grâce à lui, il est juste impérial de justesse dessus) et, encore une fois, dégage une sexualité terrible, provocante, presque suffocante. Il participe largement au succès de cet album, qui est cependant encore loin d’être parfait. "Living Loving Maid (She’s Just A Woman)" est pour ainsi dire complètement transparente (cela fait plus de vingt ans que cet album fréquente ma platine, mais je suis toujours incapable de me remémorer l’air instantanément…) et "Moby Dick"… "Moby Dick" est tellement pataude que s’en est presque ridicule. Aucune subtilité, mais cela n’enlève en rien les qualités de Bonham, il suffit d’écouter ce qu’il fait sur le reste de l’album…

LED ZEPPELIN a donc peaufiné sa démarche, il a arrondi quelques angles, sans réellement se révolutionner. Mais encore une fois, pied est mis à l’étrier du Hard Rock et le petit monde de la musique se verra chamboulé par cet album qui se veut terriblement fédérateur, peut-être même plus que le premier grâce à une assise plus solide, plus équilibrée. En tout cas, rien ne permettait réellement ici de voir venir ce qui se profilait à l’horizon…

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   (3 chroniques)



- Robert Plant (chant)
- Jimmy Page (guitare)
- John Paul Jones (basse, claviers)
- John Bonham (batterie)


1. Whole Lotta Love
2. What Is And What Should Never Be
3. The Lemon Song
4. Thank You
5. Heartbreaker
6. Living Loving Maid
7. Ramble On
8. Moby Dick
9. Bring It On Home



             



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