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METAL EXPERIMENTAL  |  STUDIO

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2012 Epicloud
2014 Casualties Of Cool
  Z² - Dark Matters
  Z² - Sky Blue
2016 Transcendance
2019 Empath
2021 The Puzzle
2022 Lightwork
 

- Style : The Dali Thundering Concept, Buckethead, Toehider, 6:33, Tranzat
- Membre : Zimmers Hole, Steve Vai, Testament, Tenet, Lalu, Fear Factory, Dethklok, Dark Angel, Casualties Of Cool, Strapping Young Lad
- Style + Membre : Devin Townsend Project
 

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Devin TOWNSEND - Infinity (1998)
Par DARK BEAGLE le 28 Décembre 2023          Consultée 474 fois

Comment parler du génie avec précision ? C’est simple, on ne peut pas vraiment le faire et souvent, aborder l’œuvre de Devin Townsend s’avère très compliqué quand il s’agit de poser des mots dessus. Quand ce mec pénètre dans un studio d’enregistrement, ce dernier se transforme en un laboratoire d’où sortent des expérimentations souvent étranges, parfois ratées – le propre du génie est de savoir se planter avec force – mais d’un tel niveau de créativité que cela force le respect. Si l’on se penche sur la triplette "City"/"Biomech"/"Infinity", difficile de se dire que la même personne est à l’origine et à l’exécution de ces trois projets.


STRAPPING YOUNG LAD, c’est la négativité, la haine, la colère qui se matérialise en musique, pour en rendu d’une violence rare, une brutalité qui peut donner naissance à des moments planants. "Biomech" visitait la mélancolie de son géniteur, le long d’un album qui ressemblait tellement à l’antithèse de "City". "Infinity" aurait pu être l’union de ces deux univers, il est en réalité la version musicale de la théorie du chaos, au point où ce disque devient quantique. Il ne faut pas être effrayé par la densité du son qui nous éclate directement à la figure, elle ne s’accompagne pas de morsures cruelles comme peuvent en affliger les disques de SYL. "Infinity" n’est pas inoffensif pour autant.

Devin nous convie à un voyage dans sa psyché, souvent délirante. Comme l’indique la pochette, l’artiste se met à nu et se livre complément, au travers des compositions très variées, parfois planantes, parfois plus agressives sans pour autant être du SYL, mais complètement barrées. Rien sur ce disque n’est pas digne d’éloges tant Devin nous balance à droite, à gauche, dans un univers complètement explosé qui semble sans lien mais qui forme un tout. Ce disque fonctionne autour de ces dix morceaux. D’ailleurs pour l’édition des 25 ans, Townsend a réparti l’album original et les bonus liés sur deux disques distincts, mais dans le même packaging.

Tout sur ce disque n’est que pur régal. Peut-être pas immédiat, peut-être qu’il faut laisser reposer l’ensemble pour le reprendre plus tard, chacun est libre de le vivre comme sa sensibilité l’exige. Mais une fois que l’on est dedans, difficile de faire la fine bouche sur "Christeen", encore moins sur "Bad Devil", qui doit être le seul morceau à systématiquement figurer dans mes diverses play-lists du moment, le titre que j’extrais toujours de cet album, parfois accompagné d’autres, comme "War" ou "Wild Colonial Boy", en tous points excellents.

Nous pouvons également nous attarder sur "Ants", où Devin semble avoir reproduit sur deux minutes ce qui doit se passer dans les cerveaux des fourmis, avec cette frénésie instrumentale doublée par un assemblage de voix assez farfelu… Mais cela fonctionne ! Quant à la triplette de fin, elle est en tout point remarquable, encore une fois Townsend parvient à nous emmener ailleurs juste avec son talent d’écriture et d’interprétation. Parce que oui, sa prestation est remarquable et la présence de Gene Hoglan derrière les fuûs se fait également bien sentir. Il y a une densité rythmique qui vient apporter une puissance salvatrice tout du long.

L’année 1998 fut marquée par la sortie de grands disques dans l’univers du Hard Rock et du Metal, mais quelque part, cet "Infinity" les éclipse quasiment tous tant il est à des années lumières de la concurrence en termes de créativité. Du coup, il ne devient pas comparable. Il est unique, il n’appartient à aucun registre, il est la vision de son concepteur à ce moment et elle est brillante au point d’en devenir écoeurante. Bref, si vous voulez écouter quelque chose qui sorte de l’ordinaire, cet album fonctionne toujours aussi bien, même 25 ans après.

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Par JULIEN




 
   JULIEN

 
   DARK BEAGLE

 
   (2 chroniques)



- Devin Townsend (tout sauf batterie)
- Gene Hoglan (batterie)
- Ginger (chant)
- Christian Olde Webbers (basse additionnelle)
- Andy Codrington (trombone)


1. Truth
2. Christeen
3. Bad Devil
4. War
5. Soul Driven Cadillac
6. Ants
7. Wild Colonial Boy
8. Life Is All Dynamics
9. Unity
10. Noisy Pink Bubbles
11. Sister [live Acoustic] (bonus Track)
12. Hide Nowhere [live Acoustic] (bonus Trac
13. Man [1996 Demo] (bonus Track)



             



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