Cet album est une claque. Pas la baffe réflexe qui réveille, la vraie claque dans ta gueule – limite coup de poing. Et ça faisait depuis AMONG qu’ANTHRAX ne s’était pas montré sous ce jour si tranchant, ravageur, accrocheur et ô combien mélodique qui nous avait fait tomber sous le charme.

C’est l’occasion pour les fans de découvrir la voix du petit nouveau : John BUSH. Et celui-ci démarrer fort dès l’intro « POTTERS FIELD ». On savait le groupe particulièrement inspiré pour composer des titres fédérateurs, aux refrains imparables : on a droit avec cet album à un véritable récital.

ANTHRAX invente le THRASH instantané : pas besoin de 25 écoutes pour piger quelque chose, chaque chanson donne invariablement envie de secouer la tête en fredonnant (ou en hurlant c’est selon). Véritable « baromètre du skeud » la chanson « ONLY » est à l’image de tout le reste de la galette : la perfection en moins de 5 minutes, en un mot : EFFICACITE. Résultat : on renquille les titres à la vitesse de l’éclair tant la recette a fait ses preuves.

Alternant des titres plutôt speed comme « INVISIBLE » ou encore « 1000 POINTS OF HATE », avec des titres plus percutants comme « THIS IS NOT AN EXIT » (refrains appuyés et breaks intéressants), la variété de cet opus et la qualité de chaque titre rendent cet album jouissif de bout en bout. D’autant plus jouissif qu’il succède paradoxalement au moins bon album du groupe et est sorti dans des conditions plutôt difficiles. ANTHRAX est bien là, et pendant que les autres géants du THRASH commencent à donner des signes de fatigue, les New-Yorkais viennent de relever la tête d’une bien belle façon.

Morceau préféré du Canard : ONLY
Morceau "Baromètre" : ROOMS FOR ONE MORE
Morceaux phares : INVISIBLE, THIS IS NOT AN EXIT, POTTERS FIELD
Morceau moyen : HY PRO GLO (et encore)