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DEATH METAL  |  STUDIO

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Lexique death metal
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ALBUMS STUDIO

1991 1 Cursed
1993 1 Odium
1996 Feel Sorry For The Fanatic
2015 1 Ungod

E.P

1989 1 Resurrection Absurd
1990 1 The Eternal Fall
 

- Style : Burden Of Grief, Gorefest, Crypta
- Membre : Destruction, Asinhell
- Style + Membre : Insidious Disease

MORGOTH - Ungod (2015)
Par DARK BEAGLE le 28 Novembre 2017          Consultée 802 fois

La pochette rappelle la créature de la jaquette de "Cursed". Et ça tombe bien, ce "Ungod", quatrième LP de MORGOTH, se situe dans la continuité de ce fameux "Cursed", sorti vingt quatre ans plus tôt ! Donc vous l’aurez rapidement compris, si on vous demande si MORGOTH parvient à sonner moderne en 2015, la réponse est non.

Il faut dire, l’histoire du groupe n’est pas facile. Après avoir pondu un album de Death Metal teinté de sonorités plus martiales avec "Odium" en 1993, le groupe vivota jusqu’à un "Feel Sorry For The Fanatic" qui ne fut pas franchement acclamé par les fans à sa sortie. Et pour cause, MORGOTH tournait le dos à un genre qui l’avait rendu populaire pour faire de l’Indus ! Mais en grattant un peu, à peine même, on se rend compte que les musiciens avaient des choses intéressantes à dire sous cette nouvelle bannière. Mais la loi du fan est implacable…

Puis il y a eu ces rumeurs de reformation durant les années 2000, puis le groupe remonte sur scène pour les vingt ans de "Cursed" ! Et joie, un single en 2014 ! Du matériel neuf, enfin ! Puis ce "Ungod", qui malheureusement est l’album de la rupture. Pas celui du groupe avec les fans, mais celui de la formation avec Marc Grewe, son chanteur emblématique… Ce dernier sera remplacé par Karsten « Jagger » Jäger, qui s’avère être une copie conforme de son prédécesseur au niveau chant.

Mais il y a une chose d’inaltérable avec MORGOTH façon Death Metal, c’est cette ressemblance avec ce que faisait DEATH, le groupe. De ce point de vue, on ne retrouve pas beaucoup d’évolution, nous sommes en terrain connu et si c’est dommage quelque part, c’est également rassurant. Les musiciens rescapés ont toujours la fibre, ils sont toujours présents, malgré les années d’absence et se montrent même glorieux sur le très bon instrumental, envoûtant, qui a donné son nom à l’album. Ils nous la rejouent façon "Resurrection Absurd", où "The Aftertrought" faisait la charnière entre les deux parties de l’album.

C’est plutôt bien, bien construit. On notera toutefois que HP Lovecraft est devenu une mode dans l’univers du Metal vu que les paroles de "Nemesis" sont en fait un texte de l’écrivain que Jäger déclame. Soit la 666ème référence au père des Grands Anciens en moins de trois ans, grosso modo (1). "Ungod" est un disque tout ce qu’il y a de correct, mais qui souffre de la zone de confort dans laquelle se sont installés des musiciens tournés vers le passé, malgré tout. Peut-être que le prochain (si prochain il y a) sera plus référentiel ?


(1) Cherchez pas, les chiffres sont bidons

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   (2 chroniques)



- Karsten 'jagger' Jäger (chant)
- Sebastian Swart (guitare)
- Harald 'harry' Busse (guitare)
- Markus 'marc Reign' 'abyss' Reincke (batterie)
- Sotirios 'soti' Kelekidis (basse)


1. House Of Blood
2. Voice Of Slumber
3. Snakestate
4. Black Enemy
5. Descent Into Hell
6. Ungod
7. Nemesis
8. God Is Evil
9. Traitor
10. Prison In Flesh
11. The Dark Sleep



             



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