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THRASH METAL  |  STUDIO

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LOUDBLAST - Fragments (1998)
Par POSSOPO le 19 Novembre 2009          Consultée 9487 fois

De come-back officiel, LOUDBLAST ne fera qu'en 2004 avec le miteux "Planet Pandemonium". Mais pour nombre de fans, "Fragments" représente bel et bien le premier come-back d'un groupe qui a peiné avant d'accoucher d'un successeur à la sublime démence dont il nous avait fait cadeau en 1993. Un come-back en plusieurs étapes. En plein effervescence artistique, Stéphane Buriez et ses trois zouaves nous livrent quelques mois seulement après "Sublime Dementia" un EP censé faire figure d'amuse-gueule avant un prochain longue durée qui ne saurait tarder. "Cross The Thresholds" sera une belle réussite. Pourtant les mois passent et ni ma sœur Anne ni les autres ne voient venir quoi que ce soit à l'horizon sinon un live bienvenu…pour faire patienter les fans. Puis un petit titre, d'ailleurs assez agréable, "Dazzling The Abyss" enregistré pour la compilation "Brutale Génération". Un titre qu'on ne reverra jamais. Le temps passe jusqu'à ce qu'enfin, les yeux fatigués d'avoir tant attendu, les vigies entraperçoivent au bout de l'horizon une voile nouvelle. Stéphane Buriez annonce l'enregistrement du quatrième album de LOUDBLAST. Il était plus que temps !!

Mis à part un nouveau label, rien ne semble changé chez LOUDBLAST. Nicolas Leclerq, François Jamin et Hervé Coquerel accompagnent toujours le chanteur blond à la crinière féline, Bolek Budzin dessine toujours des culs et des nichons (même s'il s'est un peu raté sur ce coup-là). Et pourtant, quelle évolution !

Une évolution qui tire un trait quasi-définitif sur le Death Metal des grandes années. Une évolution guère surprenante car elle ne fait qu'accentuer les digressions que connaissaient déjà "Sublime Dementia" et "Cross The Thresholds". Mais extrême différence avec ces deux opus, le LOUDBLAST cuvée 1998 a filtré les derniers grunts, le trop plein d'une double grosse caisse aujourd'hui bien discrète et le sous-accordage de guitares devenues plus urbaines. Arrivera-t-on à lire l'étiquette ? Entre Hardcore groové et Thrash moderne, le cœur des Lillois balance. Et quand on lit que le disque a été mixé par Colin Richardson, on comprend la direction naturellement prise par les LOODS. Entre FEAR FACTORY et MACHINE HEAD, l'œil rivé sur la naissance du Mallcore, le quatuor sait parfaitement où il va. Doit-on pour autant le suivre dans cette balade d'un genre nouveau pour lui ? Réponse armée d'un bon recul.

Dix ans après sa sortie, tout le monde a oublié ce disque. LOUDBLAST ne représente malheureusement plus grand-chose pour grand monde et "Fragments" est indubitablement pour beaucoup dans cette déroute des mémoires. Trop in, trop fashion, trop inspiré du moment, le disque tourne parfois à plat et ne brille que sur de courts épisodes d'une véritable identité. On ne peut malheureusement que le répéter, l'artiste a bien souvent senti l'odeur du moment et s'en est aspergé plus que de raison. Avec des résultats allant du meilleur (la doublette de 1993) au pire (des débuts désastreux et un dernier album brutal et choquant). "Fragments" se situe au milieu du guet, accablé par une lourdeur dans le riff et une batterie qui, quand elle perd son rythme, pénalise l'audition, ressuscité par quelques idées piochées à tous les étals du Metal moderne, une guitare flamenco du meilleur effet ou une voix féminine aussi impeccablement placée que sur "Cross The Thresholds". Autres arguments en faveur d'une galette qu'il serait finalement dommage de ne pas écouter, le divin "Flesh", potion au groove instantané, les chants clairs nimbés de mystère déjà entendus sur les livraisons précédentes et quelques mélodies à la guitare également vécues quelques années auparavant.
De l'autre côté de la palissade, la voix guère avenante de Stéphane Buriez (l'homme est plus à l'aise dans le registre tout aussi impersonnel du gros death orthodoxe à l'anglaise), l'esprit train-train de quelques titres au goût de remplissage et le manque généralisé de patatasse.

Album de l'absolue mitigation, "Fragments" ne peut se contenter d'aucun a priori, souvent fruit d'une critique lue quelque part. Alors oubliez vite tout ce que je vous ai dit et posez vos oreilles sur "Man's Own", le spectacle commence.

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   (2 chroniques)



- Hervé Coquerel (batterie)
- François Jamin (basse)
- Nicolas Leclercq (guitare)
- Stéphane Buriez (chant, guitare)


1. Man's Own
2. Flesh
3. Rozen Tears
4. Taste Me
5. Into The Keep
6. Labyrinth
7. Vices
8. Worthy Of Angels
9. Pleasure Focus
10. Ecstatic Trance
11. I Against I
12. Carpe Diem



             



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