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DEATH MÉLODIQUE  |  STUDIO

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1994 1 Mystic Places Of Dawn
1995 1 Esoptron
1997 2 Ophidian Wheel
1998 2 A Fallen Temple
1999 2 Revolution D.N.A..
2003 1 Sumerian Daemons
2008 4 Communion
2011 5 The Great Mass
2014 2 Titan
2017 2 Codex Omega

COFFRETS

2020 Infernus Sinfonica Mmxix
 

- Style : Exanimis, Aeternam, Nightfall, Ex Deo, Carach Angren, Fleshgod Apocalypse, Odious, Entropia Invictus, Abyssic, Moonspell, Deathronic, Rotting Christ, Lord Shades, Aesmah
- Membre : Nightrage, Innerwish, Decapitated, Hellfest
- Style + Membre : Necromantia, Chaostar, Thou Art Lord
 

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SEPTICFLESH - Communion (2008)
Par LESOMBRE le 14 Avril 2008          Consultée 16732 fois

Après la sortie de Sumerian Daemons en 2003, Septic Flesh s’était séparé. En cette jeune année 2008, le groupe fait un retour en force. Expression certes galvaudée mais qui dans ce cas précis colle parfaitement avec les ambitions de ce nouvel opus. Communion est violent voire très violent par certains moments et complètement dans la continuité du death méandreux si particulier au groupe. Septic Flesh «se ressemble» c'est-à-dire qu’il parvient depuis ses débuts à exploiter avec intelligence les ramifications puissantes et fécondes de son style : leurs albums puisent dans la même veine tout en possédant chacun leur singularité.

Les Grecs optent pour une entrée en matière brutale (« Lovecraft’s death ») et enchainent avec un titre (« Anubis ») un peu moins rapide, plus proche des compos « historiques » du groupe : des lignes de guitares complexes et lancinantes, avec chants gutturaux et clairs (ces derniers un peu moins présents que sur les autres productions, ce que personnellement je ne regrette pas), dans le style d’Esoptron (ce même Esoptron qui, soit dit au passage, est sans doute le meilleur album du groupe) ; le tout mâtiné de quelques riffs heavy, presque thrash. C’est sur cette base que va s’organiser l’album : une alternance entre des passages très agressifs et des moments plus mélodiques tournés vers l’occultisme. Dans les textes et la composition (particulièrement dans les premiers titres) s’impose en effet une ambiance très sombre, les chants devenant de véritables appels à la vénération des forces du mal. L’orchestration est une nouvelle fois exceptionnelle, au point d’évoquer irrésistiblement une BO sur certains passages.

L’ensemble paraît toutefois un peu moins «profond» que les productions précédentes. L’exploration des dimensions intérieures de soi à laquelle conviaient les opus antérieurs est ici un peu en retrait. Avec des titres courts et une augmentation des passages death (en nombre et en intensité), Septic Flesh semble avoir construit des morceaux pour la scène afin de célébrer en live son grand retour. Le groupe se fait un peu moins «intellectuel» sur cet album, les grattes sont moins élaborées, plus directes et violentes. Mais attention, le travail de composition est toujours là, simplement en retrait pour privilégier la brutalité (je ne dis pas «efficacité» parce que l’on peut être efficace ET complexe). Le style du groupe, subtil, captivant et vénéneux, est parfaitement reconnaissable. Exemple typique de cette hybridation : « Babel’s Gate », titre court, avec un passage très réussi comprenant seulement la batterie et quelques sèches notes de violons, enchainé avec une bonne montée en puissance qui fait grimper l’adrénaline. La recette est un peu la même sur le titre suivant (« We, the Gods »), plus narratif et qui tient en haleine l’auditeur comme peu de groupe savent le faire.

Une fois encore Septic Flesh nous offre un album de death mélodique puissant, varié, construit et surtout parfaitement cohérent par rapport à la discographie du groupe (ce qui n’est plus si fréquent). Vous pouvez foncer les yeux fermés chez le disquaire du coin pour vous procurer ce nouveau joyau.

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   (5 chroniques)



- Christos Antoniou (guitares, orchestral)
- Seth Siro Anton (basse, chant)
- Fotis Benardo (batterie)
- Sotiris V. (guitare, chant)


1. Lovecraft´s Death
2. Anubis
3. Communion
4. Babel´s Gate
5. We, The Gods
6. Sunlight/monnlight
7. Persepolis
8. Sangreal
9. Narcissus



             



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