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ORBIT CULTURE - Descent (2023)
Par FENRYL le 22 Octobre 2023          Consultée 1736 fois

Vous parlez du nouvel L.P des suédois de ORBIT CULTURE en pleine Coupe du Monde de Rugby en France me permet un mauvais parallèle – je m’en excuse – sur mes attentes de les voir enfin transformer l’essai… En effet, j’ai beau m’évertuer à vous vanter les mérites du combo mené par Niklas Karlsson, il faut bien reconnaître que les albums studio n’étaient pas à la hauteur des E.P. Aussi surprenant que cela puisse paraître, la longue durée mettait à mal tout le talent latent d’ORBIT CULTURE. La tête pensante du groupe avait donc décidé de clarifier sa position en indiquant vouloir proposer un effort plus massif et agressif, en s’inspirant du film "Dune" (2021) du réalisateur canadien Denis Villeneuve : il s’agit de combiner imagerie et musique pour une dimension épique de la création d’ORBIT CULTURE.

Pas de place aux doutes : les musiciens ont parfaitement respecté le cahier des charges énoncé plus tôt. Après un "Descending" qui vous fera immédiatement penser à une introduction d’un film d’action, vous allez plonger dans un abysse de puissance, de sons massifs et de mélodies agressives.
Il est important de noter que si le dernier morceau de la setlist "Through Time" est sans doute celui qui assure le plus le lien avec l’excellence passé du combo (mélodie, chant clair époumoné, lead de twin guitares, batterie frénétique…), il constitue la rare connexion avec l’ancien monde ! Avec sans doute "Undercity", pour les mêmes raisons (cette batterie tout de même, quelle vélocité !). Ce warning est essentiel car il évitera une éventuelle déception de l’auditeur à la découverte chronologique de cet opus : "Black Mountain" qui déboule donc en véritable ouverture de ce "Descent" est une véritable bombe incendiaire. Une déflagration.
Je m’explique : Niklas y fait une démonstration ahurissante de son talent avec un chant growlé caverneux à s’en damner accompagné d’un chant clair si caractéristique et diablement maîtrisé (voire hurlé) que les deux fusionnent à merveille. Quelle claque ! Impossible de résister à cet ensemble, porté par une construction habile et intelligente, à la fois rugueuse, féroce et mélodieuse durant 5 minutes et 30 secondes.

À peine le temps de prendre votre souffle que vous comprenez rapidement que c’est en fait un trio d’ouverture qui marque l’esprit : "Sorrower" avec son refrain chant clair (qui me fait penser au STATUS QUO de "In The Army Now", ne me demandez pas pourquoi) nous refait le coup de la complémentarité mais c’est surtout le final avec cette batterie en mode blast beat sur fond de nappes de claviers pour une outro entêtante. Le cadre est soigné et une forme de mélancolie punchy (vive la contradiction pour l’auteur !) gagne encore davantage de terrain avec "From The Inside" avec ce côté atmosphérique. Niklas précise d’ailleurs que « Les paroles contiennent plusieurs métaphores sur le fait de ne pas être à sa place, faisant le lien entre la solitude dans un espace débutant au préalable au cœur de l’individu lui même » (point de vue visible au sein du clip réalisé pour ce premier extrait de la galette – au passage ultra soigné et vraiment magnifique). Sur le même segment, le riffing presque Black Mélo/Atmo de "The Aisle Of Fire" au moment du break donne un rebond/second souffle ultra intéressant, renforçant la férocité du chant death growlé de Niklas qui n’aura eu de cesse de m’impressionner. À ce titre, je veux vraiment voir le groupe sur scène pour m’assurer de la possibilité de tenir un set complet avec une telle voix.

Le côté massif et bestial est digne d’une déflagration sur le titre éponyme : c’est bien simple, on se retrouve ici aux portes d’un Deathcore "mélodique" : une petite nappe de clavier après trois minutes de furie permet de souffler, de reprendre un semblant de connaissance suite à l’intense matraquage antérieur, lançant une forme de final/break crescendo.
ORBIT CULTURE œuvre au sein d’une dynamique moderne, s’inspirant de l’Indus (FEAR FACTORY) sur "Vultures Of North", du Death Atmosphérique (GOJIRA) qui vient ensuite nourrir la seconde partie de l’album, à mon sens moins enthousiasmante mais hautement qualitative (la faute sans doute à un forme de "déjà-entendu" chez le groupe).

"Descent" fait ENFIN honneur au Death Metal Mélodique moderne et classieux d’ORBIT CULTURE. Cet album permet de franchir clairement cette marche et offre un avenir plus qu’intéressant aux Suédois sur une scène qui n’attendait que cela. Suffocant, oppressant, puissant, marquant… malgré quelques rares titres un poil plus dispensables, "Descent" nous gratifie d’un excellent moment de Metal extrême comme on aimerait en goûter plus souvent.
Ne boudez pas votre plaisir et plongez dans l’embut. Essai transformé avec classe.

Note réelle : 3,5/5.

Top : "Black Mountain", "Sorrower", "From The Inside".

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   FENRYL

 
   KOL

 
   (2 chroniques)



- Niklas Karlsson (chant, guitare)
- Christopher Wallerstedt (batterie)
- Fredrik Lennartsson (basse)
- Richard Hansson (guitare lead)


1. Descending
2. Black Mountain
3. Sorrower
4. From The Inside
5. Vultures Of North
6. Alienated
7. The Aisle Of Fire
8. Undercity
9. Descent
10. Through Time



             



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