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- Style : The Angels, Glorious Bankrobbers, Led Zeppelin
- Membre : Tony Montana , Dokken, Quiet Riot, Jack Russell / Tracii Guns
- Style + Membre : Jack Russell's Great White

GREAT WHITE - Rising (2009)
Par MULKONTHEBEACH le 18 Juin 2020          Consultée 1655 fois

Retour aux affaires pour GREAT WHITE en cette année 2009, soit seulement deux ans après le très bon “Back To The Rhythm”. Un rythme (!) auquel ne nous avait pas habitué le groupe depuis bien longtemps, d’autant que le personnel est quasi inchangé, si ce n’est la défection du bassiste Sean McNabb, parti plus tard vers d’autres sphères musicales au sein de DOKKEN. Remplacé au pied levé par un certain Scott Snyder.

GREAT WHITE n’a jamais été réputé pour ses pochettes d’albums, et celle-ci ne fait pas exception à la règle, mais on imagine bien la symbolique du requin qui sort la tête de l’eau après la tragédie qui a frappé le groupe en 2003, cet incendie sur scène qui a coûté la vie à de nombreux fans venus l’applaudir ce soir-
là, et aussi au jeune guitariste Ty Longley, en voulant les aider à sortir de la salle. Un bien moche souvenir avec lequel il faut apprendre à vivre. Cet album leur est d’ailleurs humblement dédié...

Revenons à des choses plus gaies, et voyons ce que nous propose ce “Rising” du Grand Blanc ! “Situation” déboule après une brève intro Bluesy de Mark Kendall, et s’il ne nous surprend pas avec son mid-tempo de rigueur, il est suffisamment bien amené pour être apprécié, un titre correct. Cependant, venant de la part de GREAT WHITE, nous attendons plus que de passer un bon moment, il nous faut nous surprendre justement, ce que Jack Russell et ses acolytes ne sont plus capables de faire depuis de nombreuses années, alors même que le travail d’écriture est d’une qualité constante, bien qu’un peu trop conventionnel. La faute en premier lieu à une production datée et sans relief de Michael Lardie, claviériste et guitariste rythmique, artisan de leur son depuis une vingtaine d‘années. Pourquoi ne pas faire appel à un producteur extérieur pour leur apporter une nouvelle dynamique, proposer des arrangements novateurs et convenir avec eux d’un son plus actuel ? Le rébarbatif “All Or Nothing” aurait sans doute été sauvé de ses chœurs désuets vraiment barbants. Même reproche concernant “I Don’t Mind” avec les claviers Bontempi de Lardie, alors que la chanson est poignante et fort bien jouée, “Bon tant pis” alors !

Jack Russell est un formidable chanteur, un des plus talentueux de ces trente dernières années, avec son timbre entre Robert Plant, son idole, et Steven Tyler, éraillé et gorgé de feeling. Une tessiture vocale incroyablement belle et puissante qui prend tout son envol sur “The Last Chance”, magnifique de justesse et d’émotion. L’homme a connu le pire durant une jeunesse rude et violente, parsemée d’histoires de drogues et de divers séjours en prison. La rédemption récurrente dans ses textes semble être une thérapie pour lui, notamment sur le très personnel et détonnant “Danger Zone” où il déploie toute sa hargne en faisant référence à sa personnalité addictive qui le plonge inévitablement à nager sans cesse entre deux eaux. Un artiste sincère jusqu’au bout des ongles, loin des postures de certains.

Des fulgurances il y en a donc sur “Rising”, mais le groupe se complaît trop souvent dans une approche musicale trop “pépère”, à l’instar de “My Sanctuary”, balade mélancolique dont le groupe est (trop) friand. Point trop n’en faut comme le dit l’adage ! Les musiciens font le job mais manquent indéniablement de recul sur leur travail. Le jus n’est que trop peu recueilli pendant ces vendanges trop précoces, puisque l’album est sorti en mars ou avril suivant les pays. Nous ne parlerons pas de la suite, désastreuse, avec les éternelles dissensions qui ont fait le lot de ce groupe maudit malgré lui. Privilégions le plaisir d’entendre Mark Kendall et Jack Russell jouer ensemble pour la dernière fois, même si le résultat est mitigé, mais plaisant par endroits. Après tout, cet album n’est pas mal, il détient en lui quelques titres intéressants, alors contentons-nous d’une œuvre convenable concernant “Rising”, à défaut d’être marquante.

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   MULKONTHEBEACH

 
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- Jack Russell (chant)
- Mark Kendall (lead guitar, chœurs)
- Michael Lardie (guitare, claviers, chœurs)
- Audie Desbrow (batterie)
- Scott Snyder (basse, chœurs)


1. Situation
2. All Or Nothin’
3. I Don’t Mind
4. Shine
5. Loveless
6. Is It Enough
7. Last Chance
8. Danger Zone
9. Down On The Level
10. Only You Can Do
11. My Sanctuary



             



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