Sur la lancée des succés de "Once bitten"(1987) et surtout "Twice shy"(1989), Great White continue de tracer sa route et revient en 1991 avec une nouvelle galtte répondant au nom de "Hooked". Le maître-mot du Grand Blanc demeure inchangé: Rock n'roll.

Et la bande à Jack Russell démarre sur les chapeaux de roue avec un hymne dévastateur en puissance: le mid-tempo "Call it Rock n'roll" et son refrain terriblement accrocheur. Avec une telle entrée en matière, nous voilà plongés en territoire connu et l'on se dit que Great White a placé la barre tellement haut qu'il aura du mal à faire mieux ou aussi bien. En fait, la suite de l'album est de bonne(parfois de très bonne) facture, mais pas toujours au même niveau que ce "Call it Rock n'roll".

D'autres titres en premier choix valent aussi le détour: "The original queen of Sheba"; le mid-tempo "Cold hearted lovin' ", un Rock n'roll bluesy hallucinant de feeling comme le démontre son solo à la slide; la ballade "South bay city", un blues joué entièrement à la slide et rythmé au son des "clap-hands"; ainsi que le heavy "Desert moon".

Impossible de passer sous silence "Congo square", une trouvaille géniale de Great White. Ce titre bluesy, plein de feeling, progresse crescendo avec ses guitares envoutantes et son orgue Hammond qui lui donne une couleur particulière. Du grand art !

Le reste de l'album s'écoute sans problème, mais ona quand même le sentiment que la bande à Jack Russell en a gardé sous la pédale et aurait pu faire encore mieux. C'est le cas notamment sur la ballade "Lovin' kind", correcte mais pas transcendante.

En résumé, Great White a sorti un album de qualité, mais néanmoins pas sensationnel.