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DEATH MÉLODIQUE  |  STUDIO

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AT THE GATES - At War With Reality (2014)
Par FENRYL le 30 Mars 2015          Consultée 9800 fois

Voir revenir AT THE GATES en 2014 soit presque 20 ans, c'est comme demander les clés du coupé sport de papa quand on vient d'avoir son permis pour faire la fête ou voir la plus belle nana de l'amphi venir se planter devant vous et vous prendre la bouche goulument (fonctionne aussi avec le plus beau mec of course) ou voir votre banquier vous offrir un super crédit sans intérêt avec des conditions de remboursement qu'on peut se retrouver libre de définir... On est bien d'accord, c'est bien du pur délire ! Personne n'ose un instant imaginer tout cela (bagnole, sexe et fric... intro bien caricaturale, c'est bon je pense).
Je ne vais faire à personne le coup de vous présenter les maitres du Death Mélo (avec DARK TRANQUILLITY et IN FLAMES), ceux-là même qui avaient décidé d'y mettre sans doute plus de rage que les autres... Leur dernier effort de 1995 avait été gravé dans le marbre : "Slaughter Of The Soul" avait ce côté intangible que peu avait osé remettre en question, et pour cause !
Les reformations sporadiques avaient pourtant éveillé la curiosité de la sphère Deathmélo sans pour autant se prendre à rêver ! Rendez-vous compte ! 19 ans de silence studio !

Et pourtant ! Et pourtant, il est bien là ce nouvel opus !
Pourquoi insister autant sur ce timming ? Car il est tout bonnement hallucinant certes mais surtout car on aurait pu écrire la phrase suivante : "At War With Reality" est le digne successeur de "Slaughter Of The Soul" sorti... l'an passé".
C'est proprement sidérant : dès les premières secondes de "Death And The Labyrinth" (seconde piste mais premier vrai morceau après une intro sur un texte en espagnol de l'argentin Ernesto Sabato de 1961), tout est reparti !

Tomas Lindberg conserve avec brio ce timbre éraillé et les guitares sont toujours aussi bandantes.

Imprimez cette info. C'est immense et suffisant.

Les mecs ont vieilli de 20 ans, certes, mais tout est là : la voix renvoie tous les chanteurs récents à leur étude, l'empereur du genre est de retour et ne compte pas s'en laisser faire.
Les frangins Björler ont laissé ici d'après leurs dires parler leur créativité, loin de toutes les règles imposées par le passé... Difficile de les croire car on sait parfaitement que l'on est chez ATG ! Chaque riff est ciselé, percutant et mélodieux. Anders et Martin ne se sont pas privés pour donner du corps et de la puissance à l'ensemble ("The Book And The Sand (The Abomination)" bourrine sauvage tout en alternant des breaks plus mid tempo, avec un refrain entrainant et un p'tit solo qui va bien... Machiavélique).
Vous ne pourrez pas résister au title track bien évidemment mais surtout à "The Circular Ruins", mon coup de cœur de l'album : immédiate, mémorable, et charismatique. Le riff post-break est mortel, le solo vous fait fermer les yeux ! On sifflote presque le refrain/outro du morceau, c'est vous dire comme on est rapidement contaminé !
Mais le vrai souci est bien que toute la galette est du même acabit : "The Head Of The Hydra" défouraille, "City Of Mirrors" (instru/interlude de qualité de ce "AWWR"), le solo de "Eater Of Gods" qui ouvre des perspectives plus techniques et extrêmes, et … En fait que pourrait vous citer tous les morceaux. Ce n'est pas le but, évidemment, mais cela ne fait que renforcer mon objectif : celui de vous pousser à écouter cet album !

Le groupe revient donc par la grande porte : une version collector digipack noir et blanche, d'une superbe sobriété, enrichie de 2 titres bonus (positions 9 et 10, c'est compliqué de vous dire pour quelle raison on les retrouve là, mais bon... En tout cas "Language Of The Dead" est totalement 100% AT THE GATESienne, tout comme sa voisine "The Skin Of A Fire" à l'intro "forêt sombre" de plus de 2 minutes avant de lâcher les growl avant un retour au calme genre une construction "Courbe de Gauss"... J'adore), un livret avec textes et créations artistiques et 15 morceaux aussi bons qu’inattendu.
Alors oui, je dois vous avouer que j'ai eu très peur avec ce retour. J'ai pourtant acheté le disque en day one (je sais, je n'ai pas été rapide encore une fois sur ce coup là ! Mea culpa) et que je l'écoute plusieurs fois par semaine depuis cette période et que je ne m'en lasse pas.
Rarement je n'ai été aussi sur de ma sélection pour un album "récent". Trop souvent on peut s'enflammer trop rapidement, nous devons en prendre conscience... Mais là, franchement, ce serait un crime (rien de moins) que de passer à côté de cet album.
"At War With Reality" n'est pas une révolution, ni un album culte/définitif. Il ne rajoute sans (aucun) doute pas grand chose à l'histoire du Death mélodique, certes, mais il vient foutre un sacré coup de pompe dans la fourmilière ronronnante voire mourante du genre. Pas sur que cela suffise à relancer un territoire moribond mais en tout cas largement assez pour avoir envie de s'en prendre plein la gueule live très rapidement, notamment au Hellfest !
C'est donc un retour inespéré des suédois qui font mouche dans une entreprise où les exemples récents ne laissaient que peu d'espoir de réussite... Leur discographie vient s'étoffer avec une nouvelle masterpiece et ça, c'est véritablement la marque des très grands quand c'est 19 ans plus tard.
Triomphe romain.


Top : "The Circular Ruins", "The Book Of Sand", "Upon Pillars Of Dust" … et le reste bordel, je n'ai pas été assez clair ??!!

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   FENRYL

 
   JEFF KANJI
   POSITRON

 
   (3 chroniques)



- Tomas Lindberg (chant)
- Anders Bjorler (guitare)
- Martin Larsson (guitare)
- Jonas Bjorler (basse)
- Adrian Erlandsson (batterie)


1. El Altar Del Dios Desconocido (instrumental)
2. Death And The Labyrinth
3. At War With Reality
4. The Circular Ruins
5. Heroes And Tombs
6. The Conspiracy Of The Blind
7. Order From Chaos
8. The Book Of Sand (the Abomination)
9. Language Of The Dead (bonus)
10. The Kin Of A Fire (bonus)
11. The Head Of The Hydra
12. City Of Mirrors
13. Eater Of Gods
14. Upon Pillars Of Dust
15. The Night Eternal



             



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