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DEATH MÉLODIQUE  |  STUDIO

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AT THE GATES - To Drink From The Night Itself (2018)
Par FENRYL le 6 Juin 2018          Consultée 3811 fois

Leur retour fut l'un de mes immenses temps forts de 2014…
Pensez donc, il s'agissait ni plus ni moins que de la résurrection totalement inespérée d'une divinité de mon style de prédilection ! Et surtout, le comeback n'était pas une plaisanterie : après tant d'années sans rien, AT THE GATES était revenu récupérer son trône avec la manière. Quatre ans plus tard, je ne change pas de conclusion : merci de ne pas me parler de retour gentiment salué par la critique, le genre de truc laissant planer le doute. Non, ATG a claqué un sacré album et la tournée qui a suivi était d'une classe grandiose.

Alors oui, l'arrivée "rapide" de "To Drink From The Night Itself" permet de maintenir cet état de grâce dans un délai plus que raisonnable à l'échelle de la discographie du combo !
Pourtant, le doute est là : le groupe a enregistré le départ définitif (?) d'Anders Björler, remplacé par Jonas Stålhammar… On imagine facilement que le all-star band The LURKING FEAR où officient Tomas et Jonas a permis de sceller cet accord ! Le frère jumeau d'Anders, Jonas Björler a pris le relais et composé en compagnie de Tomas l'ensemble des titres.

Ce nouvel album est une ode à l'Art, passion dévorante du groupe. Il suffit de contempler le contenu du support physique pour s'en convaincre… L'ensemble de cet opus est inspiré de l’œuvre de Peter Weiss, "L'Esthétique de la Résistance", qui interroge la culture européenne de l'Art permettant de résister aux formes de fascisme. Réalisé dans trois studios différents, "To Drink From The Night Itself" affiche une fois encore cette réalisation hors-norme propre aux Suédois. On peut ainsi noter que les guitares sont moins sèches et agressives que par le passé : les notes rondes et les riffs mélodiques de ce Death sont marquantes. Il faut en être informé : cet opus est moins brutal, plus "mature" (?)…

Entre une classique intro instrumentale et un final avec "The Mirror Black" se terminant avec des instruments à cordes (notamment un superbe violoncelle lancinant – pléonasme), AT THE GATES nous délivre une succession de titres terriblement typés voire trop homogènes.
Il est en effet assez délicat d'en noter l'originalité, tant on enchaîne en terrain connu mais conquis.

Dès le titre éponyme (seconde plage), on sait où l'on est : un riff intro cavalcade qui déboule, on le savait tout comme "Death And The Labyrinth" et "Slaughter Of The Soul" par exemple à chaque époque ! Hargneux et nerveux à souhait, comme toujours. Évidemment la voix du maître Lindberg est toujours aussi éblouissante et tellement caractéristique que l'on est obligatoirement en terrain conquis. Peu ou pas de surprise de ce côté-là.

Il faut noter la volonté de pondre quelques touches de nouveauté, bien trop rares toutefois. On remarquera ainsi un côté Sludge/Doom pas piqué des hannetons sur "The Colour Of The Beast" (pas fan personnellement), des plans oscillant entre un début rageux puis une seconde partie mélancolique sur "A Stare Bound In Stone", un petit côté Punk genre TOXIC HOLOCAUST avec "The Chasm" par moments et surtout un "The Mirror Black", lancinant, plaintif et mélodieux comme jamais, clairement mélancolique.
Côté soli, quelques envolées beaucoup trop rares comme "In Nameless Sleep" qui pouvait toutefois laisser entrevoir des descentes de manche intéressantes.

Pour le reste, on restera dans des titres terriblement classiques pour le combo : "In Death They Shall Burn", "A Labyrinth Of Tombs"… J'aime pour cela l'intro ambiancée à l'atmosphère pesante d'un "Seas Of Starvation" avant le déluge de riffs speed et les lyrics nerveuses éructées par un Lindberg encore et toujours irréprochable. J'ai enfin gardé le meilleur pour la fin, à savoir le duo "Palace Of Lepers"/"Daggers Of The Black Haze", 100 % AT THE GATES-ien, donc jouissif !

Après de nombreuses écoutes, je reste partagé : j'ai clairement le sentiment d'avoir ici un album globalement peu original quand par moments, je savoure les légères touches d'innovation aussi surprenantes qu'inespérées.

"To Drink From The Night Itself" apparaît donc comme une sorte d'album de transition entre la fin d'une époque avec le départ d'Anders Björler et la sensation que le groupe souhaite s'orienter vers des sonorités plus "posées"…

AT THE GATES propose ainsi un album de grande qualité une fois encore mais trop homogène pour déclencher l'enthousiasme de son aîné à mes oreilles.

Note réelle : 3,5/5, arrondie à l'inférieure.

Top : "Palace Of Lepers", "Daggers Of The Black Haze", "In Death They Shall Burn", "Seas Of Starvation".

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   FENRYL

 
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- Tomas Lindberg (chant)
- Jonas Stålhammar (guitare)
- Martin Larsson (guitare)
- Jonas Björler (basse)
- Adrian Erlandsson (batterie)


1. Der Widerstand
2. To Drink From The Night Itself
3. A Stare Bound In Stone
4. Palace Of Lepers
5. Daggers Of Black Haze
6. The Chasm
7. In Nameless Sleep
8. The Colours Of The Beast
9. A Labyrinth Of Tombs
10. Seas Of Starvation
11. In Death They Shall Burn
12. The Mirror Black



             



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