Recherche avancée       Liste groupes



      
BLACK SYMPHONIQUE  |  STUDIO

Commentaires (19)
Questions / Réponses (2 / 19)
Metalhit
L' auteur
Acheter Cet Album
 


 

- Style : Welicoruss, Khonsu, Silhouette, Diablation, Morgul, TaliandÖrÖgd, Catamenia, Mystic Circle, Ad Inferna, Nighted
- Membre : The Kovenant, Age Of Silence, Illwill, Therion, Borknagar, Insidious Disease, Nocturnal Breed, Chrome Division, Cemetery Skyline
- Style + Membre : Carpe Tenebrum, Troll, Old Man's Child, Cradle Of Filth
 

 Site Officiel (1017)
 Myspace (1150)
 Chaîne Youtube (1524)

DIMMU BORGIR - Spiritual Black Dimensions (1999)
Par MEFISTO le 15 Mars 2009          Consultée 21559 fois

«Dès le premier moment où je t’ai vu, j’ai su». Phrase kitsch de film d’amour que j’utilise ici pour décrire le coup d’épée que j’ai ressenti dès que "Spiritual Black Dimensions" eût terminé sa rotation échevelée sur mon lecteur. «Dès la première écoute, j’ai su que tu étais admirable et que je t’adorerais toute ma vie». Bon, je vais me taire et jaser Metal, Shagrath va m’envoyer des courriels rosés…

Il est rarissime que l’on puisse l’écrire celle-là, donc je saisis l’occasion : "Spiritual Black Dimensions" est le meilleur album de Black Symphonique de l’histoire. Aussi sur ce diamant noir entend-on une des performances les plus palpitantes au clavier, gracieuseté du sieur Mustis, le géant svelte aux allures de Boris Karloff qui enrobe le bonbon de son imagination absolue.

Et ça adonne bien, parce que DIMMU compose habituellement à partir des nappes de claviers, desquelles le groupe extirpe son venin, ce qui n’est pas pour nous surprendre. Viennent ensuite les hyperactives et mélodiques grattes, la batterie bien cadencée et le chant robuste de Shagrath, qui n’a jamais aussi bien incarné le diable.

Donc, les claviers. "SBD" en est truffé, à tel point que Mustis vole aisément le show, ne cédant le projecteur qu’à Astennu de temps à autres, surtout sur la languissante "Grotesquery Conceiled" (mon coup de cœur), la tranchante "The Blazing Monolith Of Defiance" et l’énigmatique "Arcane Lifeforce Mysteria". Les guitares et les fûts sont évidemment très présents, mais viennent surtout en renfort et escortent un chef d’orchestre imparable.

L’album repose ainsi pratiquement sur les épaules du virtuose, dont les airs déments ("Reptile", "United In Unhallowed Grace"), mystiques ("The Insight And The Catharsis", la finale de "Behind The Curtains Of Night") et planants ("Arcane Lifeforce Mysteria", "Grotesquery Conceiled"). De la soie, du polissage jugé exagéré par certains, de la dentelle et des frissons pour les pavillons que tout ça.

Les incantations, elles, tournent encore autour d’un anti-christianisme fièrement avoué et d’une misanthropie goulûment consommée. On ne peut d’ailleurs se tromper en toisant la non-subtile pochette sur laquelle un ange ligoté et enchaîné supplie Dieu en vain, les yeux bandés, alors que les flammes de l’enfer grignotent ses ailes. Éloquent, comme le classique triptyque : "Spiritual Black Dimensions". Brrr, ça donne froid dans le dos ce titre.

Outre les prouesses coutumières de Shagrath, la venue de Vortex à la voix claire est un ajout de grande classe. Le colosse rehausse la qualité de l’interprétation et s’échange le micro avec brio avec le leader, formant un curieux ménage… Il fait mouche sur "Reptile" et "The Insight And The Catharsis" et fait son entrée chez DIMMU par la grande porte.

DIMMU BORGIR a laissé son empreinte au panthéon du Black Sympho en 1999. Jamais plus il n’approchera de cette parenthèse à l’identité indescriptible, monument d’abondance harmonieuse. Ses offrandes suivantes seront assurément consistantes, or cette petite parcelle de magie qui irrigue "SBD" demeurera cloîtrée dans la boîte à souvenirs. Les Norvégiens peuvent s’en targuer, car ils ont d’hors et déjà leur passeport pour le Valhalla… ou le Nifhelm.

*Tant qu’à pousser l’expérience à l’extrême, procurez-vous la version la plus récente de l'album, qui contient du matériel intéressant, trois chansons live et le dixième grain original de ce collier de perles, "Masses For The New Messiah", coupée de l’édition originale. Si on peut comprendre inconsciemment pourquoi elle n’a pas échappé à l’échafaud, on l’apprécie grandement car on ne veut pas que cette jouissance au harem de Méphisto (pas moi, l’autre) s’achève à la neuvième claque...

A lire aussi en BLACK SYMPHONIQUE par MEFISTO :


MYSTIC CIRCLE
Infernal Satanic Verses (1999)
Votre album culte de la journée !




SYN ZE SASE TRI
Intra Doua Lumi (2011)
C-l-a-s-s-i-e-u-x ces Roumains !


Marquez et partagez



Par BAST, JULIEN, MEFISTO




 
   MEFISTO

 
   BAST
   MISANTHROPY ANGEL
   POSSOPO

 
   (4 chroniques)



- Shagrath (chant)
- Erkekjetter Silenoz (guitare, chant)
- Tjodalv (batterie)
- Nagash (basse)
- Astennu (guitare)
- Mustis (synthétiseurs, piano)


1. Reptile
2. Behind The Curtains Of Night- Phantasmagoria
3. Dreamside Dominions
4. United In Unhallowed Grace
5. The Promised Future Aeons
6. The Blazing Monoliths Of Defiance
7. The Insight & The Catharsis
8. Grotesquery Conceiled
9. Arcane Life Force Mysteria



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod