Quelle splendide pochette toute de bon goût, de couleur et de gaieté. Les MANOWAR enfin rabibochés avec leurs origines yankees, c'est de la nouvelle, ça foutrait la gaule à un Blackeux dépressif !

Contre toutes attentes, j’aime bien ce skeud. Je le trouve infiniment meilleur que son brouillon prédécesseur. En première ligne, nous avons droit à plusieurs titres épiques, ce dont Joey nous avait privé ces dernières années : "Swords Into The Wind" et "Fight For Freedom" sont des hymnes de guerre, ou le légendaire bassiste renoue enfin avec des compos d’un calibre qui lui sied. Deux petites merveilles.
Dans le registre rentre-dedans "Call To Arms" introduit l’opus de la meilleure manière qui soit, et "Fight Until We Die" le clôture sympathiquement, il y a un gros mieux !
Mais passons donc aux tant décriées reprises : en tant que grand admirateur d’ELVIS PRESLEY, je ne peux que féliciter le groupe de cette reprise de "An American Triloggy", absolument superbe et qui ne pâlit en aucune manière face à sa glorieuse aînée. Quand à "Nessum Dorma"… Eh bien quoi ? Eric y démontre avec maestria qu’il reste un des meilleurs chanteurs de Metal. Certes, la version de PAVAROTTI est hors d’atteinte. Qu’importe, le résultat est à la hauteur, PUCCINI ne se retournera pas dans sa tombe !

Pour le reste nous naviguons dans un classique de bon aloi, même s’il demeure évident que la période reine des hommes de guerre est loin derrière eux. Je dois confesser un rien d’embarras à l’écoute de "Hand Of Doom" et de "House Of Death", je ne comprends pas bien ou le groupe veut en venir.
Bon gré, mal gré, MANOWAR est de retour, et ça fait plaisir !