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HEAVY METAL  |  STUDIO

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MANOWAR - Warriors Of The World (2002)
Par RENAUD STRATO le 30 Novembre 2002          Consultée 4618 fois

" Depuis un certain Kings of Metal, MANOWAR semble devoir respecter encore plus qu'avant son principe le plus glorieux à ses yeux:ne pas déçevoir en terme de qualité ses fans. Les sorties s'espacent de plus en plus car le groupe se doit de ne pas se trahir et du fait MANOWAR aime dorénavant prendre son temps dans l'élaboration et la finalisation d'un nouvel opus studio, avouant qu'ils peuvent s'arrêter de travailler sur un morceau pendant un mois pour mieux avoir de recul.Et en l'occurrence c'est avec ce "Warriors of the world" que le quatuor nous aura fait le plus patienter.
Il est vrai que la tournée qui a suivi la sortie de "Louder than hell" ne s'est achevée qu'en décembre 1999 (sortant en simultané les deux lives), qu'il a fallu plus de six mois pour construire leur propre studio chez Joey, sans compter les remasters des trois premiers albums et de la finalisation des DVDs de Hell on earth part 2 et 3.
Ils n'ont ainsi pas chômé mais plus l'attente est grande plus une déception peut se faire ressentir facilement.Malgré que l'on sache à l'avance que l'album ait été mixé au Studios Galaxy avec Ronald Prent en Belgique (pointe de la technologie) et qu'il soit en Super Audio 5.1 (proposition unique par Philips pour un groupe de Heavy), c'est avec un frisson non dissimulé que l'on entame en ce 28 mai l'écoute de cet album au nom si évocateur.

Pas de doute MANOWAR est resté unique et ce "Call to arms" nous rassure d'entrée avec sa fureur épique et Heavy pur jus. Premier constat, la basse est trés lourde et soutient parfaitement la batterie.Refrain imparable, final maîtrisé, grosse production (heureusement!), les "kings of Metal" reviennent une nouvelle fois en force. Mais l'étonnement remplace vite la satisfaction dés le second morceau. Le piano se fait déjà entendre avec "The fight for freedom" (en hommage aux victimes du 11 septembre), pour cette compo mélodique mais légérement répétitive en son refrain mais si accrocheur.
Avec "Nessun dorma", une chose est sûre : MANOWAR confirme qu'il ne veut pas "attaquer" tout de suite ce qui est quand même surprenant. Cet air extrait de Turandot, ultime opéra inachevé de Puccini (compositeur italien du XIXéme siécle) et repris par Pavarotti pour finir ses recitals, reste toutefois une demi-surpise dans le sens où le combo l'avait déjà fait entendre au Gods of Metal il ya deux ans (et qu'il a joué en rappel à ce même festival cette année au jour du 9 juin). Etant également un hommage adressé à la mére d'Eric, ce dernier a du travailler sa respiration un peu différemment de ce qu'il fait en temps normal. Et le résultat de son interprétation vocale est aussi époustouflant qu'indiscutable(il ne peut s'empêcher cependant de terminer par un cri qui lui est habituel).

S'en suit un court interlude "Valhalla" introduisant de belle maniére ce qu'on peut nommer une power-ballad "Swords in the wind" (évoquant comme par hasard "Master of the wind"). Bien sympathique mais nous laissant quand même dans une certaine stupéfaction dans le choix de l'ordre des chansons. Ce n'est pas "An amercian trilogy" qui arrange la sensation d'une douceur auditive un peu trop accentuée.Qui a dit cependant que MANOWAR était fermé d'esprit?Car cette seconde reprise a été écrite par Mickey Newbury (auteur/compositeur/interpréte) et récupérée par Elvis Presley en 1972.Si l'on se penche plus sur la chanson, on constate que c'est un medley de trois chansons populaires sur la Guerre de Sécession ("Dixie" hymne des Sudistes, "Battle hymns of the republic" hymne des Nordistes, "All my trials" une priére pour toutes les victimes). En fait c'est un projet qui datait de pas mal d'années et qui a finalement trouvé sa place ici.D'autre part il ne faut pas critiquer le groupe trop vite, car ce n'est pas une chanson nationaliste mais bien patriotique à l'instar d'un "Spirit horse of the Cherokee".L'esprit est dés lors bel et bien préservé mais l'appréciation ne tient qu'à chacun des auditeurs.
Quant à la mienne,"An american trilogy" à la sauce manowarienne est bien appréciable mais cela ne m'a pas empêché d'être étonné lors des premiéres écoutes car l'on peut reprocher à l'album un manque de tonus en cette déjà sixiéme plage.Si votre avis se rapproche de cette analyse ce n'est pas le second interlude "The march", hommage adressé cette fois à Richard Wagner, qui va vous réconforter lors de votre premiére audition.Comme ceux de RHAPSODY ou de BAL-SAGOTH, ce n'est pas comme si l'on avait affaire à un véritable orchestre mais les arragements de Joe Rozler sont réalisés plus qu'honnêtement sur ce genre d'interlude.On préférera toutefois les performance orchestrales (notamment les choeurs) du monsieur sur les véritables chansons car vraiment belles et surtout plus subtiles.On notera enfin que le choix de tels interludes n'est pas nouveau et que leur utilisation était déjà présente sur "Fighting the world".

En tous les cas celui-ci met fin à une sorte de premiére partie de l'album pour nous plonger dans la seconde avec le single "Warriors of the world united".Ce pur standard est remarquable tant il est un hymne fédérateur parfait.Seul MANOWAR sachant nous en accoucher d'un tel niveau.Et ce n'est qu'ensuite que l'on retrouve la puissance du Heavy avec son tempo et refrains agressifs, avec toujours ce côté épique indispensable, sans oublier des solos de Karl si bandant."Hand of doom" (qui porte bien son nom grâce notamment au passage à la double grosse caisse) et "House of death" (avec en son sein un merveilleux passage en accoustique suivi d'un solo phénoménal) rendent ainsi toutes les lettres de noblesse au Heavy avec un grand H.Et c'est avec un tonitruant "Fight until we die" que l'album s'achéve (à l'instar de "The power").Les éventuels doutes sont en conséquence définitivement émancipés.

Déroutant à premiére écoute à cause d'une certaine abscence de rythme avant la montée d'adrénaline sur les trois derniéres compos, on se réjouit aprés coup que MANOWAR est cherché à varier (et non pas expérimenter) ce "Warriors of the world" que l'on peut écouter en boucle sans probléme (à l'inverse la lassitude étant l'un des pire défaut d'un album) et qui posséde comme à son habitude que des compos irrésistibles que l'on ne peut que frodonner ensuite. Comme le disent Joey et Eric (vainqueur incontestable de cet opus tant son chant est remarquable), "(...)nous avons décidé d'emmener l'auditeur en voyage.Un voyage qui part du Paradis pour aboutir en Enfer".C'est une image certes simplifiée mais MANOWAR n'a plus rien à prouver depuis longtemps et son "Warriors of the world" démontre que le groupe avec ses 20 ans d'existence au compteur a passé le cap du millénaire sans rougir de son Metal unique."

PS:outre l'import japonais que notre ami Powersylv nous a déjà signalé, il est bon de noter qu'il existe un packaging limité à savoir 3000 boîtes(dont 500 pour la France) contenant en plus de l'album un tampon encreur et une plaque pour Harley.

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Par JULIEN




 
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   (4 chroniques)



- Joey Demaio (basse, claviers)
- Eric Adams (chant)
- Karl Logan (guitare, claviers)
- Scott Columbus (batterie)


1. Call To Arms
2. The Fight For Freedom
3. Nessun Dorma
4. Valhalla
5. Swords In The Wind
6. An American Trilogy
7. The March
8. Warriors Of The World United
9. Hand Of Doom
10. House Of Death
11. Fight Until We Die



             



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