Aussi réguliers qu’une horloge, nos blasphémateurs préférés reviennent seulement un an après "Bondage...", fier d’avoir réussi le virage post-Sigurd. Dorénavant épaulé par Serpenth, Helmuth continue son petit bonhomme de chemin dans ce qui pourrait être considéré comme une suite directe de son essai précédent : même gros son, même ambiance d’horreur, de satanisme… Et de sperme. Le concept est le même : grosses musiques mélodiques avec bande sonore d’orgasmes féminins à la clef.

Bien que le concept soit le même, Helmuth a heureusement trouvé des moyens d’évoluer légèrement : Que ce soit avec le titre long-fleuve "Veneratio Diaboli", le mid-tempo "Der Geistertreiber" où le chanteur rrrrroule ses "R" comme personne, la nouveauté dans la continuité peut être le maître-mot de "Walpurgis Rites". Le son est toujours énorme, superbement orchestré avec un temps d’enregistrement tout juste sous la barre des quarante minutes : un temps parfait pour ce type d’album.

Increvables, les Autrichiens continuent de nous abattre les oreilles avec des morceaux toujours aussi blasphématoires et sexuellement explicites. D’ailleurs, la pochette et le livret sont toujours d’un plaisir malsain à regarder.

Morceau préféré : "Veneratio Diaboli".