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BELPHEGOR - The Devils (2022)
Par METALINGUS le 11 Septembre 2022          Consultée 1738 fois

Pour la toute première fois dans l’histoire de NIME, Metalingus a l’honneur de chroniquer la nouveauté de BELPHEGOR. Il faut dire que j’aime ces Autrichiens à la subtilité zéro. Je me rappelle encore de ma pauvre mère, traumatisée qu’elle était dans mon véhicule moteur à l’écoute du son de bûcheron et de l’acharnement total de nos bourrus à détruire tout sur leur passage. À la vue de la pochette, elle est passée à deux doigts de l’évanouissement. Lors de son questionnement à savoir ce que j’aimais dans cette musique, mon constat fut sans appel : la violence gratuite, un reflet de toutes les émotions négatives retenues dans la tête d’un adolescent boutonneux à une époque où tout nous fait chier. Nos Autrichiens font office d’exutoire total afin de se défouler de façon saine et sécuritaire.

Mais revenons à cette nouveauté. En avril, BELPHEGOR avait d’abord annoncé la sortie prochaine de leur douzième album, "The Devil", pour le 24 juin. Comme un con, j’allais régulièrement chez le disquaire du coin début juillet et je ne tombais jamais sur la galette dans la section nouveautés. Finalement, une annonce fut écrite sur le site web du groupe afin d’annoncer que la sortie était reportée au 29 juillet dû à des problèmes d’imprimerie.

Finalement, j’ai réussi à mettre la main sur la sombre pochette à faire pâlir le Saint-Père en personne. Sa Sainteté devient d’ailleurs blanche comme un linge à intervalles réguliers, puisque nos blasphémateurs sortent des disques de façon peu espacés. Tous les deux ou trois ans, le fan peut toujours espérer recevoir son lot de décibel infâme par la tête. Non content de sortir des disques, BELPHEGOR est également une bête de scène, étant hyperactif en live. Ce fut d’ailleurs l’un des derniers groupes à avoir arrêté les concerts à cause de la vilaine Covid 19, et l’un des premiers à repartir sur la route dès que ce fut possible. Il m’arrive d'ailleurs régulièrement de penser à la pandémie lorsque je jette un coup d’oreille sur "Pestapokalypse VI".

Comme chaque album de BELPHEGOR, "The Devils" débute avec une bande-son démoniaque, annonçant les tortures à venir. Nos barbus sanglants nous invitent une fois de plus à une messe noire innommable… Et c’est avec grand plaisir que j’accepte la convocation. La batterie façon "mitraillette" est présente lors des moments de violence sans nom et c’est parti pour une autre tournée de torture sonore ! Malheureusement, la chanson-titre ouvrant l’album n’est qu’un mid-tempo rappelant l’endormant "Totenritual" mou du genou. Les gars reviennent heureusement sur le droit chemin avec le titre suivant, "Totentaz – Dance Macabre" qui est d’une bestialité respectable et rappelle le BELPHEGOR des beaux jours.

Une petite surprise arrive avec "Glorifizierung Des Teufels". BELPHEGOR n’a jamais sonné autant mélodique : les guitares acoustiques s’amènent dans une ambiance d’Église avec des chœurs bien présents. Pour l’une des rares fois de leur longue carrière, on peut attribuer à nos hommes le mot "originalité". Par malheur, "Damnation – Hollensturz" retourne dans la zone de l’ennui et de l’auto-pompage.

Notre ami Helmuth utilise toujours les trois langues pour nous parler du petit démon cornu, à savoir : l’Anglais, le Latin et l’Allemand. "Virtus Asinaria – Prayer" rappelle le troisième morceau avec son sentiment de désespoir épique. Il est à noter également que la voix d’Helmuth est moins caverneuse que sur les deux derniers essais où notre sympathique chanteur avait l’air d’avoir fumé vingt cigarettes. Certains apprécieront, d’autres non : tout est une question de goût, tout simplement. "Kingdom Of Cold Flesh" arrive avec comme thématique Anatoly Moskvin, l’homme ayant transformé des cadavres en "poupée". Un sujet qui va comme un gant à nos Autrichiens. Le tout se termine finalement avec "Creature Of Fire" qui met fin aux hostilités de manière épique rappelant les églises brûlées.

Plus original tout en ayant des passages à vide, "The Devils" n’entrera pas dans les annales comme étant un classique du genre. Bien produit, très professionnel dans l’approche, le douzième album des Autrichiens est au final "un album de plus" qui va plaire à la masse.

Morceau préféré : "Totentanz – Dance Macabre".

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- Helmuth (chant, guitare)
- Serpenth (basse)


1. The Devils
2. Totentanz - Dance Macabre
3. Glorifizierung Des Teufels
4. Damnation - Höllensturz
5. Virtus Asinaria - Prayer
6. Kingdom Of Cold Flesh
7. Ritus Incendium Diabolus
8. Creature Of Fire



             



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