Le roi de la communication, que dis-je, l'empereur ultime, la référence du genre est de retour... Son huitième effort studio, annoncé comme un véritable retour aux sources, est une publicité mensongère éhontée ! Un comble donc !

Comment peut-on nous parler ainsi ? Nous faire de telles promesses, de telles assurances de qualité quand on en vient à se prendre 15 titres d'une galette beaucoup trop longue, peu ou pas inspirée qui n'arrive pas à trouver son sens, sa logique ?

Une chose est certaine : l'espoir entre-aperçu avec "Eat Me, Drink Me" était un feu de paille, un sursaut d'orgueil (?), le dernier coup de dent d'une bête mourante, blessée et en fin de vie (encore une fois le point d'interrogation se pose...).
Même si la voix de Warner est reconnaissable immédiatement, que celle-ci fait encore plaisir sur la ballade "Running To The Edge Of The World" (sorte de rejetons des merveilles présentes sur "Holywood"), il faut bien reconnaître que l'on peine à trouver de l'intérêt pour le reste des tracks : les errances électro d'un "Wow" font peur, l'interminable "I Want To Kill You Like They Do In The Movies" fait fuir (et vous pousse à cliquer sur la touche Next de votre lecteur)... j'en passe et pas de meilleurs...
L'énergie est aux abonnés absents ("Were From America" ou "Devour" ne sauveront pas les meubles assurément) et vient faire la preuve que tout est ici de trop : trop vide artistiquement, trop rempli artificiellement, trop long, trop répétitif, trop quelconque, trop peu MM, trop "je dois remplir mon contrat signé et livrer un album".

Au chevet du monument de la comm' qui semble s'être tiré plus qu'une simple balle dans le pied, j'en viens à me demander si on assiste ici à la fin d'une époque... Pathétique, mais bien triste surtout pour mon petit cœur de fan...

Note réelle : 1,5/5.