Et bien moi en l'an 2000, je passais mes heures, que dis-je mes journées sur ma PS1 en compagnie d'un putain de jeu "qui déchire sa race" : Tony Hawk's Pro Skater 2 (THPS2 pour les intimes). Jeu addictif au possible, notamment par le biais de sa bande son néo-métal... en plein boom à l'époque. Du RATM notamment et un titre de pur folie "Blood Brothers" au riff principal entêtant. Vous savez, le genre de truc qui se scotche direct dans votre aire de la mémoire à long terme, et que vous sifflotez tout le temps, machinalement...
Attirez comme un aimant sur la galette supportant cette track, c'est ainsi que PAPA ROACH est arrivé dans ma disco.
"Infest" est un album à tubes. On peut penser tout ce que l'on veut du néo et de ce groupe (au passage, c'est facile de chier sur un genre qui a redonné un sacré coup de boost au métal, n'en déplaise aux trve de la bande: un certain nombre de ceux qui lisent ses lignes sont arrivés dans le metal par cette porte, pas de honte !). PAPA ROACH c'est efficace, immédiat ou non. En somme, ça envoie du bois, ou on s'emmerde.
Ici, on prend son pied la majeure partie du temps ("Last Resort", "Broken Home", "Dead Cell" mais surtout "Between Angels And Insects" toujours efficace en live) et les plans "rap" sauront en faire fuir...
Une track cachée (super tendance en l'an 2000) surprenante ("Tightrope") qui conclut une seconde partie de la galette plus poussive font que l'on tient là un "Infest" qui mérite le détour, ne serait ce qu'historiquement parlant... Et oui !
Allez, pas de honte, même au Hellfest ils ont foutu le feu (quelle énergie de la part de Shaddix !). C'est dire !