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2010 1 Diamond Eyes
2012 Koi No Yokan
2016 1 Gore
2020 1 Ohms

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2005 B-Sides & Rarities
 

2012 Koi No Yokan
 

- Style : Devianz, The Mars Chronicles
 

 Deftnz.net (1550)

DEFTONES - Gore (2016)
Par FENRYL le 25 Mai 2016          Consultée 7906 fois

Quatre longues et terribles années se sont donc écoulées depuis la sortie du très bon "Koi No Yokan". Une longue période de sevrage musical marquée par le décès de Chi Cheng (avril 2013)… Un rappel non sans logique car il est indéniable que le traumatisme vécu par les membres du groupe peut se trouver ici, tout au long des onze nouveaux morceaux.

Si une fois encore le line up est toujours le même que par le passé, ce n'est pas sans mal que ce "Gore" a vu le jour. Stephen Carpenter, membre co-fondateur de DEFTONES, a récemment avoué qu'il avait eu beaucoup de mal à coucher ses parties de guitares sur une galette dont l'idée et les compositions ne l'intéressaient pas ! Ambiance !
Ce type de déclarations aura de quoi surprendre à l'écoute de la tracklist. DEFTONES, en effet, ne semble pas renier ses origines et son passé mais poursuit son évolution vers un Rock ambiancé et (très) aérien.
Certes, soyez rassurés, on retrouve ces moments de rage menés par Chino, mais ceux-ci se font attendre voire désirer.
En ouvrant ce huitième album studio par un "Prayers/Triangles" porté par des riffs de guitares chargés comme de coutume et secondés par une voix mélancolique et mélodieuse, DEFTONES semble reprendre le travail là où il avait été stoppé. "Acid Hologramm" poursuit sur ce domaine mais se veut tout de même trop répétitive à la longue.

On ferme les yeux sur des intro d'une mélancolie folle : "Hearts/Wires" semble touchée par la grâce avec une guitare effleurée, cristalline volant la vedette à un Chino Moreno pourtant au sommet de son art une fois encore. Les arpèges de la six-cordes et cette basse ronronnante me permettent désormais de faire découvrir le groupe à tellement d'autres paires d'oreilles que j'en suis estomaqué.
Jamais (?) ou depuis longtemps DEFTONES n'aura semblé aussi investi et sincère dans son approche de la musique planante et envoûtante.

Les riffs nerveux sont de retour pour mon plus grand plaisir entre temps, avec cette alternance de chant hurlé/chant posé qui va si bien à DEFTONES ("Doomed User"/"Geometric Headdress").
Même si les Américains semblent parfois revenir à une certaine facilité dans le composition comme avec "Pittura Infamante", on ne peut que constater que même à ce niveau, rien ne cloche : ici la section rythmique se met en valeur (belle énergie) et magnifie les riffs lead de Carpenter. "Xenon" puis "(L)mirl", qui font suite, sont très "classiques" en ce sens, avec un refrain chiadé mais peu d'originalité.

Mais il fallait s'y attendre : après un temps un peu plus "creux", DEFTONES remet le couvert et termine en trombe ce "Gore". Une boucherie en somme, loin de l'extrême mais bien dans les sommets atteints en terme d'émotion et de réussite. trois titres et un dernier quart d'heure magistral !
Le titre éponyme et ses riffs cataclysmiques sauront réveiller les plus amateurs du genre avec ce minimalisme qui fait (faisait ?) la particularité du combo : une guitare lançant quelques notes, une batterie claquée et claquante à contre temps avant une furie vocale accompagnée en plus avec la basse ! Dévastation !

Mais on touche ensuite au divin avec "Phantom Bride", grâce évidemment à la présence de mon idole Jerry Cantrell (ALICE IN CHAINS) en guest, dont le solo vient achever la beauté de ce morceau. Quel titre ! Quelle ambiance ! Aérien, suave et mélodieux à s'en damner, ce morceau est du pain béni pour la voix de Chino, douce et emprunte d'émotion. Magique avant d'ouvrir un "Rubicon" qui clôt de façon magistrale ce "Gore".

Plus de vingt ans après "Adrenaline", DEFTONES continue d'occuper le devant de la scène, de sa scène. Ce son si caractéristique, ces compos si personnelles n'ont toujours pas trouvé d'équivalent encore à l'heure actuelle. Les fans ne pourront que savourer une nouvelle fois un album emprunt de qualité, servi par une production aux petits oignons : les écoutes successives au casque n'ont pas cessé de me convaincre de la précision chirurgicale de chaque membre à son poste. La basse de Vega est d'une rondeur sans faille, les riffs de Carpenter sont criants de simplicité et d'efficacité, Abe frappe à merveille et Chino ne semble pas capable de nous décevoir !
Que DEFTONES soit une source pour tant de grands autres noms du Metal, une source qui ne peut se tarir, une source éternelle...

Top : "Hearts/Wires", "Phantom Bride", "Rubicon"...

N.B : les plus vicelards d'entre vous auront noté que je n'ai pas mentionné jusqu'alors cette pochette qui va remporter selon toute vraisemblance la palme de la boucherie de l'année… Affreuse !

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Par ISAACRUDER




 
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   (2 chroniques)



- Chino Moreno (chant, guitare)
- Stephen Carpenter (guitare)
- Abe Cunningham (batterie)
- Frank Delgado (samples, claviers)
- Sergio Vega (basse)


1. Prayers/triangles
2. Acid Hologram
3. Doomed User
4. Geometric Headdress
5. Hearts/wires
6. Pittura Infamante
7. Xenon
8. (l)mirl
9. Gore
10. Phantom Bride
11. Rubicon



             



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