- Métalleux intransigeants dans les genres, passez votre chemin ;
- Métalleux intransigeants dans la technique, veuillez prendre un siège ;
- Métalleux se permettant (s'autorisant) de se voir révéler des découvertes musicales aux horizons larges, donnez-moi votre main (celle qui est propre, cela va s'en dire... Hein ? Passons !)

D'abord, c'est un MEKONG DELTA aphone, uniquement instrumental. Entièrement composé d'abord par le compositeur russe Modest Petrovitch M(O)USSORGSKI en 1874 ! Ce sont donc les guitare, basse et batterie qui nous sont chères qui vont tenter l'exploit de remplacer tout un orchestre. Nous savons par ailleurs que Ralph Hubert adore la musique classique provenant de l'ancienne Russie et que son niveau technique (pas de composition, hein !) est au-delà de bien d'autres musiciens... et, pour une fois ne gâchons pas notre satisfaction, c'est accessible et facilement assimilable ; ce qui est une autre performance pour nos Thrasheurs techniciens compliqués de presque (donc) toujours !!!

Là où nous ne comprenons pas bien la démarche, c'est que les 16 premiers morceaux sont immédiatement rejoués en double avec, dans cette seconde partie, l'approche d'un orchestre symphonique ! Si les différences étaient flagrantes, OK... mais là ? Nous sommes en droit de nous insurger et de ne point réécouter cette deuxième partie et ce, dès l'écoute suivante ! Je ne dis pas "seconde" car une troisième, puis une quatrième (et ainsi de suite) écoutes permettront de s'immiscer dans l'univers - électrisé pour l'occasion - de ce compositeur du 19e siècle.

P.S. : le livret associait des montages outrageusement modernes en comparaison avec l'idée musicale de départ : que pour... bah, ceux qui aiment ça !!!

re-P.S. : moi aussi, j'ai adoré "schtroumpher" le générique avec, dans mes petites mimines toutes potelées, mon AZRAEL - oui BAST, j'aime les chats ! - en peluche... (ENORMES SOUPIRS) !