C’est le début d’un nouveau chapitre dans le grand livre impie de BELPHEGOR : si les Autrichiens ont perdu les services de Sigurd, cofondateur du groupe, le nouveau venu Serpenth à la basse s'avèrera d’une loyauté sans faille pour le futur du groupe. Pour le reste, BELPHEGOR connaîtra sa suite habituelle de personnel autant volatile qu’efficace à la batterie et comme seconde guitare.

Pour ce qui est de "Bondage Goat Zombie" (j’adore ce titre) à la belle couverture bleutée, il s’agit d’un très très grand retour pour nos amis, eux qui avaient légèrement débandé sur "Pestapokalypse VI" : l’album est carré, ambiancé à l’aide de sonorités sexuellement explicites (les paroles sont basées sur les écris du Maquis de Sade). À titre comparatif, je dirais que "Bondage..." se rapproche énormément de "Lucifer Incestus" : les morceaux sont épiques, donnant parfois l’impression d’être dans une véritable messe noire à la gloire de vous-savez qui.

BELPHEGOR donne un coût d’envoi de bien bonne façon avec ce septième album de proclamation perverse au pas possible. L’ambiance générale est parfaite, amenant l’auditeur vers des terres de sexes et de perversions.

Morceau préféré : "Bondage Goat Zombie".