Recherche avancée       Liste groupes



      
HARD ROCK  |  STUDIO

Commentaires (70)
Questions / Réponses (8 / 49)
Metalhit
L' auteur
Acheter Cet Album
 


 

1987 Appetite For Destruct...
1993 The Spaghetti Inciden...
1994 Sympathy For The Devil
1999 Live Era 1987-1993
2008 Chinese Democracy
2014 Appetite For Democracy :...
 

- Style : Beautiful Creatures, Hardcore Superstar, Hall Aflame, Buckcherry, Aesthesia, Girish And The Chronicles, Spread Eagle
- Membre : Asia, The Dead Daisies, Sons Of Apollo, Izzy Stradlin, Soul Asylum, Slash's Snakepit , Duff Mc Kagan , Tak Matsumoto Group, The Cult, Velvet Revolver, Gilby Clarke
- Style + Membre : Hollywood Rose, L.a. Guns, Slash, Matt Sorum
 

 Site Officiel (971)
 Myspace (1151)
 Chaîne Youtube (1587)

GUNS N' ROSES - Appetite For Destruction (1987)
Par DARK BEAGLE le 6 Novembre 2023          Consultée 1260 fois

"Appetite For Destruction" est un album qui a fait le plus grand bien au Rock et au Hard Rock dans les années 80. Un disque précieux qui a rappelé que ces musiques sont avant tout organiques et qu’elles doivent sentir la sueur, l’insoumission (pour la suite, une fois embourgeoisés, les musiciens ont tendance à devenir plus dociles), l’envie d’en découdre avec le monde entier. En 1987, le Hard Rock n’était plus ça, le Hard Rock, c’était POISON et POISON (ceci n’engage que moi), c’était aseptisé au possible, racoleur et tellement mignon que votre petite sœur pouvait apprécier les morceaux. Les GUNS n’ont rien inventé, mais ils ont eu le mérite de revenir avec un discours sale, une musique crasseuse, une batterie qui envoie plus que ces patterns ignobles des années 80 gonflés de réverb dégueulasse.

Ici, les GUNS c’est avant tout une attitude, un esprit Rock’N’Roll inspiré par AEROSMITH, NAZARETH et les ROSE TATTOO, qui lorgne aussi bien du côté su Sleaze Rock que vers quelque chose de plus frontal. Prenez un chanteur un brin criard, énervant, mais qui correspond parfaitement à ce que dégage le groupe. Il est agressif, un brin torturé, il dégage une sexualité forte, un charisme certain avec sa petite gueule de jeune premier rodant dans les quartiers mal famés. Ça pue aussi la drogue, l’alcool et c’est fiévreux, parfois un peu malsain, en tout cas aucun répit n’est laissé à l’auditeur qui va se bouffer ces douze brûlots de Rock dont la plupart peuvent prétendre au rang de classiques absolus.

On a tendance à toujours glorifier Slash au niveau de la guitare, il ne faut pas oublier le travail rythmique important et conséquent que fournissait Izzy Stradlin’. Sans lui, les GUNS ce n’est plus pareil et sans les GUNS, Izzy en solo, ça n’a pas la même intensité. Il porte beaucoup de chose sur ses épaules, son sens du riff contribue beaucoup à la réussite de ce disque. Encore une fois, ça ne révolutionne rien, ça remet les pendules à l’heure en montrant comment doit sonner un bon disque de Rock. J’apprécie également le jeu de Steven Adler, bien foutraque, très inspiré par les batteurs des ’70. Il est bien moins régulier que Matt Sorum, mais son côté imprévisible et frondeur le rend plutôt attachant.

Slash et Duff partagent une passion pour la défonce ; le premier parvient quand même à placer d’excellents soli tout du long tandis que le second… le second est avant tout une attitude, le Punk de service, qui va apporter de bonnes idées, mais la basse n’est pas le point fort du groupe. Mais ces cinq gars dans la même pièce finissaient par produire de la très bonne musique, qui se moquait des modes et en jouant du putain de Rock’N’Roll, tout simplement. C’est vicieux, mordant, sans concession. Intègre ? Peut-être bien que oui, peut-être bien que non. Mais "Apetite For Destruction" est un véritable coup de pied dans la fourmilière d’un Hard Rock spandex et aussi dangereux qu’un chaton qui dort.


Prenez "Welcome To The Jungle", "It’s So Easy", "Nightrain", "Paradise City", "My Michelle", "Sweet Child O’Mine" ou encore "Rocket Queen", ce sont de sacrées patates dans la tronche et les autres morceaux en font autant, ou presque autant. Ça transpire le Rock, il y a du feeling, c’est accrocheur et mordant et ce qui le rend absolument essentiel, c’est qu’il a su revitaliser tout le genre à une époque où ce n’était pas glorieux d’un point de vue artistique, en revenant à des fondamentaux simples. En fait, il faudrait un disque de cette trempe de nos jours pour rappeler à tous ce qu’est le Rock’N’Roll et rappeler à quel point il peut être fédérateur.

Et bien entendu, comme une malédiction prévisible, les GUNS ne retrouveront plus jamais ce niveau.

A lire aussi en HARD ROCK par DARK BEAGLE :


Rosalie CUNNINGHAM
Rosalie Cunningham (2019)
Get Down, Make Love




DEEP PURPLE
=1 (2024)
Jurassic Park


Marquez et partagez



Par DARK BEAGLE




 
   POWERSYLV

 
   ALANKAZAME
   BAAZBAAZ
   DARK BEAGLE
   FENRYL
   KOL
   LATIMUS
   MYLES
   POSSOPO
   THE MARGINAL

 
   (10 chroniques)



- Axl Rose (chant, chœurs, claviers, percussions)
- Saul "slash" Hudson (guitare électrique & acoustique)
- Izzy Stradlin' (guitare, chœurs, percussions)
- Duff Mckagan (basse, chœurs)
- Steven Adler (batterie)


1. Welcome To The Jungle
2. It's So Easy
3. Nightrain
4. Out Ta Get Me
5. Mr. Brownstone
6. Paradise City
7. My Michelle
8. Think About You
9. Sweet Child O'mine
10. You're Crazy
11. Anything Goes
12. Rocket Queen



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod