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IN FLAMES - Battles (2016)
Par KOL le 19 Août 2022          Consultée 988 fois

Même je suis en général plutôt ouvert, s’il y a bien une chose que je déteste plus que tout dans mon Metal ce sont les chœurs dégoulinants a cappella et surtout à côté de la plaque. Pas de bol, IN FLAMES nous en colle en intro de "The Truth". Bilan, déjà une étoile de perdue et un lavage auditif nécessaire pour passer outre cette quatrième piste.

Dommage, car "Battles", qui suit le ratage complet "Siren Charms", démarre plutôt bien, avec un trio d’ouverture qui fait son effet, même si on évolue bien évidemment à des années-lumière du glorieux passé Melodeath des Suédois. Le groupe retrouve le sens des refrains qui font mouche sur "The End" and "Like Sand", pour ne citer que ces titres. Plus loin sur le disque, "Before I Fall", s’il évolue sur un registre relativement émotionnel (traduire par limite mielleux), possède une belle intro et une progression franchement intéressante. Objectivement il y a plus de bonnes chansons sur "Battles" que sur son prédécesseur (ce n’était pas très dur, il est vrai). Les aspects Pop sont franchement réussis, et le disque est gavé de joli leads de guitares (à défaut d'être profondément originaux) et de belles mélodies.

Reste que la voix de Fridén devient de plus en plus difficile à encaisser. Je comprends ceux qui ont déserté les rangs des fidèles, tant on a parfois le sentiment que le gars s’auto-caricature (option 1) ou a perdu la recette (option 2), que ce soit en chant clair ou papier de verre. La production est plutôt intéressante et les arrangements recherchés, même si elle manque un peu de lourdeur, ce qui renforce le côté mainstream de la musique proposée sans que ce soit vulgaire. Elle confère même une certaine durée de vie à l’opus, découvrant écoute après écoute des charmes cachés au départ. Alors oui, c’est n’est plus le même groupe, oui, il a des fautes de goût flagrantes (carton rouge partagé avec Jeff Kanji pour "Here Until Forever"), mais l’album est-il si nul que cela si l’on fait abstraction du nom de son géniteur ? Je ne le pense pas, d’autant que le combo suédois continue de déboiter sévèrement en live, proposant des prestations scéniques toujours aussi efficaces et complètes.

Note réelle : 3,5 - 1 = 2,5/5.

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   (3 chroniques)



- Anders Fridén (chant)
- Björn Gelotte (guitare lead)
- Niclas Engelin (guitare rythmique)
- Peter Iwers (basse)
- Joe Rickard (batterie, programmation)
- -
- Howard Benson (claviers additionnels)
- Örjan Örnkloo (claviers, programmation)
- Lenny Skolnik (chœurs)
- Seann Bowe (chœurs)
- Diamante (chœurs)
- Jonny Litten (chœurs)
- Meron Ryan (chœurs)
- Sidnie Tipton (chœurs)


1. Drained
2. The End
3. Like Sand
4. The Truth
5. In My Room
6. Before I Fall
7. Through My Eyes
8. Battles
9. Here Until Forever
10. Wallflower
11. Save Me
- Bonus Tracks
12. Greatest Greed
13. Us Against The World



             



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