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DEATH MÉLODIQUE  |  STUDIO

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IN FLAMES - Foregone (2023)
Par JEFF KANJI le 19 Février 2023          Consultée 4466 fois

Que pouvons-nous, devons-nous, attendre d'IN FLAMES ? Il n'y a pas de bonne réponse à cette question, mais si on attend un retour au son de la trinité "Whoracle" / "Colony" / "Clayman" je crois vraiment qu'il ne faut pas rêver… Le réenregistrement, pendant le confinement de quelques titres du dernier album du tiercé, était indigent, et je suis poli. Quand on connaît le soin apporté ces dernières années par les Suédois quant à la qualité du son et des prises instruments, on ne peut s'empêcher de s'interroger.

La sortie de "I, The Mask" marquait un semblant de volonté à retrouver son passé Death Mélodique et de l'incorporer au Metal Moderne d'un "Battles" qui a eu la place la plus mauvaise dans la discographie du groupe, après l'échec cuisant de 2014, occultant certaines leçons apprises entre temps par IN FLAMES. Mais "Foregone" était attendu de longue date, les premiers singles ayant clairement affiché un retour net au Death Mélodique qui a rendu la formation de Göteborg légendaire.

L'introduction très soignée, rehaussée de contrebasse et de violoncelle convoque les passages acoustiques caractéristiques de la formation, rappelant les célèbres albums vert, violet et orange. Puis on est cueilli par le beat contagieux de "State Of Slow Decay" qui défouraille comme à la grande époque. Le son est une nouvelle fois monstrueux, ("Meet Your Maker", plus mid-tempo et dans l'esprit "Battles", vient le confirmer). Et ce sont carrément les blast-beats qui nous cueillent sans prévenir sur "Foregone Pt. 1". Les vocaux d'Anders Fridén sont agressifs comme jamais, en faisant l'album contenant le plus de growls depuis au moins "A Sense Of Purpose".

IN FLAMES n'a pas perdu la main, et ce coup dans le rétroviseur fonctionne d'autant mieux qu'il ne convoque jamais d'anciens riffs de la formation (l'absence de Jesper Strömblad aide aussi). Et l'album dans son ensemble fait montre d'une maturité assez ahurissante. Non seulement IN FLAMES sait toujours écrire du Death Mélo, mais il le fait avec son bagage d'aujourd'hui, sans renier ses aspirations récentes. Les mélodies en chant clair en sont une manifestation évidente, mais pas seulement. Les deux parties, contrastées mais franchement complémentaires de "Foregone" en sont la meilleure évocation. Ce quatorzième album continue de creuser le sillon déjà visible de "I, The Mask" qu'il supplante allègrement.

Et contrairement à l'album 2019, qui faisait très bonne impression aux premières écoutes pour finalement laisser apparaître des coutures encore un peu grossières entre le IN FLAMES originel et celui plus moderne et mélodique des dix dernières années, "Foregone", qui en plus d'arborer une superbe illustration du Jester, et dont j'ai toujours eu la sensation qu'il avait inspiré le Mind Flayer de Stranger Things, ne se plante même pas sur un titre plus SHINEDOWN-ien comme "Pure Light Of Mind" qui s'affirme comme un single à potentiel, largement à même de plaire au public américain, le tout avec le son d'IN FLAMES. Car c'est aussi là-dessus que le groupe gagne la partie ; chaque instant de cet album est frappé de la personnalité des comparses de Björn Gelotte.

Sans conteste le meilleur album du groupe depuis "Reroute To Remain", et peut-être même depuis "Clayman", en tout cas dans mon appréciation de la musique des Suédois. Je lui suis reconnaissant de mettre les guitares largement en avant, et d'avoir considérablement réduit, ou en tout cas diminué l'importance des claviers, quand bien même trois musiciens s'y sont collés. À noter un jeu solo particulièrement soigné, tout en restant toujours foncièrement Metal, l'arrivée du prodige Chris Broderick (NEVERMORE et MEGADETH, excusez du peu) n'y étant sans doute pas étrangère. Contrairement à ses compatriotes d'ARCH ENEMY, qui sous-utilisent son ex-partenaire Jeff Loomis, IN FLAMES a réussi à suppléer avec brio l'absence de Niclas Engelin, dont le départ reste encore flou aujourd'hui. On ne va pas se plaindre, on a aujourd'hui une quatrième formation à ajouter au Big 3 de Göteborg avec la formation de The HALO EFFECT.

IN FLAMES a incontestablement pris une revanche avec "Foregone" et cette première grosse sortie de l'année est une véritable réussite, signe que l'émulation peut avoir du bon, même si là je suis dans la pure spéculation.

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   (3 chroniques)



- Anders Fridén (chant)
- Björn Gelotte (guitare lead)
- Chris Broderick (guitare)
- Bryce Paul (basse)
- Tanner Wayne (batterie)
- -
- Örjan Örnkloo (claviers, programmation)
- Joe Rickard (claviers, programmation)
- Howard Benson (claviers additionnels)
- David Werthén (contrebasse sur 1)
- Johannes Bergion (violoncelle sur 1)


1. The Beginning Of All Things That Will End
2. State Of Slow Decay
3. Meet Your Maker
4. Bleeding Out
5. Foregone Pt. 1
6. Foregone Pt. 2
7. Pure Light Of Mind
8. The Great Deceiver
9. In The Dark
10. A Dialogue In B Flat Minor
11. Cynosure
12. End The Transmission



             



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