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1989 When Dream And Day Un...
1992 Images And Words
1994 Awake
1995 A Change Of Seasons
1997 Falling Into Infinity
1999 Metropolis Pt.2: Scen...
2002 Six Degrees Of Inner ...
2003 Train Of Thought
2005 Octavarium
2007 Systematic Chaos
2009 Black Clouds And Silv...
2011 A Dramatic Turn Of Ev...
2013 Dream Theater
2016 The Astonishing
2019 Distance Over Time
2021 A View From The Top O...
 

- Style : Andromeda, Circus Maximus, Serdce, Southern Empire, Rush, Maschine, Zierler, Pagan's Mind, Bad Salad, Shadow Gallery, Gordian Knot, Pain Of Salvation, Superior, Vanden Plas, Fractal Cypher, Headline, Lost In Thought, Headspace
- Membre : Adrenaline Mob, The Winery Dogs , Osi, Platypus, Derek Sherinian , Frameshift, James Labrie , Jordan Rudess , Dominici, Black Country Communion, Bpmd
- Style + Membre : Sons Of Apollo, Liquid Tension Experiment, Planet X
 

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DREAM THEATER - Distance Over Time (2019)
Par OPENCHAKRAS le 11 Mai 2019          Consultée 1660 fois

Combien de groupes abusent du fameux coup de com' à chaque entrée en
studio ? « Cet album sera le plus mélodique, le plus sombre et le plus violent que nous ayons composé depuis tel ou tel album… ». Le tout, en n’arrivant pas à remettre au goût du jour une musique qui tourne depuis un petit bout de temps en rond. J’attendais donc le mégalodon du Metal Progressif au tournant comme un père qui regarde son gosse de très loin en train de faire une connerie, mais le
laisse faire tout en préparant la claque qui va suivre.

Mais avant de vous en conter plus faisons un petit détour vers l’opus précédent, "The Astonishing". Celui-ci a divisé l’audience par ses allures d’Opéra Rock, même s’il est vrai que beaucoup ont lâché à partir du départ de Mike Portnoy. Mais ce qui est une déception pour beaucoup a été quelque chose de positif en résultante, car il a été une prise de risque pour le groupe, et je pense qu’il est légitime de vouloir tenter de nouvelles choses après trente ans de Prog dans les pattes. À mon sens, DREAM THEATER est un peu le genre de groupe piégé dans une formule qu’il doit entretenir a minima sous peine de se faire caillasser par des fans trop nostalgiques de "Awake" et "Images And Words". Et le challengee est bien là : se réinventer et surpasser des monuments tout en étant délesté des membres qui étaient à l’origine de ces mêmes chefs d’œuvre (Kevin Moore et
Mike Portnoy respectivement remplacés par Jordan Rudess et Mike Mangini au clavier et à la batterie) On conviendra enfin qu’il est difficile de jouer la carte de la surprise lorsque l’on a déjà réinventé sa musique trois albums en arrière mais que l’évolution n’a pas su tenir la route.

Alors concrètement, cet album, il apporte quoi à part évoquer un thème dans l’air du temps, à savoir, l’impact de la technologie sur l’humanité ?

Le groupe a raccourci drastiquement le format de ses morceaux : en effet, c’est seulement le deuxième opus à ne pas dépasser l’heure d’écoute, tout comme son grand frère "Images And Words". Et ce n’est pas court pour faire court, il y a juste moins de remplissages insupportables. Exit donc les solos à rallonge de Rudess aux sonorités du manège de Oui-oui (bon y en a quand même un sur "S2N" et un autre sur "At Wit‘s End", mais le gars a fait des efforts, avant ça relevait du trouble obsessionnel compulsif).

En fait, le groupe semble avoir synthétisé son propos en le contenant dans des formats plus courts mais gagnant en intensité et en tensions. "Untethered Angel" vous proposera un break à la "In The Name Of God" en milieu de morceau sur un format de seulement six minutes. "Fall Into The Light", à mon sens le morceau le plus réussi de l’album, est un savant mélange de Thrash énervé avec un pont acoustique de toute beauté pour finir sur la guitare de Pettrucci doublée à l’unisson.

Alors oui, c’est un point fort du disque, des morceaux courts ça évite les perditions du style "In The Presence Enemies part I et II". Ce n’est pas pour autant que les deux morceaux dépassant les huit minutes sont mauvais, bien au contraire : "Out Of Reach" possède une réelle profondeur, je le vois bien devenir un must play sur une setlist ; puis "Pale Blue Dot" conclut l’album en étant
un subtil mélange entre les crus de "Sytematic Chaos" et "Train Of Thought" combinés, tout en ne payant pas de mine en matière de démonstration.

En définitive, ce DREAM THEATER n’est pas culte, bien loin de là, mais bien assez bon et consistant pour rééquilibrer les déceptions des derniers albums et rivaliser avec ce qui se fait en matière de Prog actuellement. On appréciera le travail d’épuration du groupe qui a clairement identifié ce qui ne marchait pas lors des derniers jets.

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   FREDOUILLE

 
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   (2 chroniques)



- John Petrucci (guitare)
- Jordan Rudess (claviers)
- John Myung (basse)
- Mike Mangini (batterie)
- James Labrie (chant)


1. Untethered Angel
2. Paralyzed
3. Fall Into The Light
4. Barstool Warrior'
5. Room 137
6. S2n
7. At Wit's End
8. Out Of Reach
9. Pale Blue Dot
10. Viper King (bonus Track



             



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