Bon, il faut s'y faire le DT du XXIème siècle n'est plus celui du siècle dernier... On n'y reviendra probablement jamais.
Ce qui est navrant c'est que le groupe soit tombé dans une sorte de paresse à faire des refrains éculés dont on se dit à chaque fois que ca ressemble à tel ou tel titre passé, dans ce "Distance Over Time" on pense souvent à "Train Of Thought" ou "Six Degrees", "SFAM" et on retrouve sûrement les mêmes éléments dans tous les albums produits depuis... que je n'écoute pour ainsi dire plus, depuis l'effroyable et irrémédiable déception que fut "Systematic Chaos" (après un "Octavarium" pour lequel je dis Joker, c'est peut-être juste moi qui n'accroche pas).
On tourne en rond depuis quinze ans en gros... Mais quelque part, dans cet album, il y a quelques moments d'anthologie - oh, pas beaucoup, mais quand même, "Untethered Angel", "Barstool Warrior", "At Wit's End", "Pale Blue Dot" sont ceux qui sortent du lot, et si on persévère on peut aussi être bluffé par les soli et certains gros riffs qui groovent dans "S2N" par exemple...
Mais ce qui est sûr, c'est qu'on n'est jamais vraiment surpris, ni par le son, ni par l'écriture, ni par les structures. On est en terrain conquis, voire parcouru et reparcouru jusqu'à l'écœurement. Pour du Metal Progressif, c'est ballot.
Mais en l'occurrence, là où "The Astonishing" était insupportable, "Distance Over Time" s'en tire ni vu ni connu. Je mets 3/5 parce que c'est DREAM THEATER qui fait du DREAM THEATER.
Et au passage le 5/5 de l'album précédent reste pour moi un mystère absolu - et je ne suis pas le seul fan à ne pas supporter "The Astonishing", il suffit d'être sur un des groupes de fans pour le comprendre.