Après près de 400 chroniques, de coups de gueule, d’insultes, de louanges, de mauvaise foi et de grincements de dents ; il était temps. Plein le cul. Puis, je me répète pas vrai ? J’ai d’abord eu envie de partir de Nightfall, puis on m’a laissé chroniquer du Punk histoire de respirer un peu entre deux archives de Thrash à deux ronds qui intéressent trois pelés et deux tondus. Du Punk pour souffler un peu, parler un peu d’autres choses, dire d’autres conneries et d’autres vérités. Mais rapidement, les mêmes causes produisant les mêmes effets : tournage en rond, envie de rien puis de tout. Partir un jour, sans retour (au secours !) et revenir pour toujours avec plein de cédés sous le bras. AC/DC pourrait vous le dire, le fonctionnement « A voile et à vapeur », ça ne fonctionne qu’un temps.

Puis il y a eu ce déclic, cette chronique « pour rigoler » sur un album sans enjeu :

JETBOY - Damned Nation

Juste une anecdote, sur plusieurs années, un prétexte pour mieux se répandre et se rendre compte de l’absurdité de certaines choses dans lesquelles on croyait (Tony Micceli est fan des Beastie Boys, merde !). J’ai dépassé allègrement le cadre formel de la « chronique » pur jus de NIME et j’ai aimé cela. J’avoue à mon corps défendant avoir pris un pied d’enfer à débiter mon petit bois de conneries avec en option des dialogues et quelques souvenirs poussiéreux. Restait la question : ce genre de chronique avait-il sa place sur Nightfall ?

Bonne question et réponse mitigée à tous les étages.

Mais, peu importe. Ma motivation à rester dans les parages avait trouvé dans ce type de prose à rallonge un nouvel élan. Des anecdotes de la guerre 14-18 (façon Canard), bon sang ! Une façon de faire différente qui m’allait bien au teint et au moral. Rapidement, presque sans le vouloir, je me suis retrouvé à noircir les pages pour un résultat qui – s’il était toujours irrépressiblement lié au Metal – collait difficilement à un album, à une chronique « classique » façon NIME.

On a d’abord pensé à une série d’éditos. Puis en fait non, trop long, trop indirect, trop personnel aussi. Et plus le temps filait et plus le nombre de pages empilées augmentait. Ce projet (mais en était-ce vraiment un ?) prenait de l’ampleur, faisait du chemin dans mon crâne de piaf. Rapidement, des dizaines de pages tombent. Pas grand-chose, mais quelque chose quand même. J’ai rapidement montré les résultats autour de moi, fébrilement, impatiemment et doutant. Les réactions étaient positives, plus qu’encourageantes, j’ai continué. Stimulé par mon pote Heavy REM, poussé par Bast, soutenu par l’équipe de Nightfall, je tâtonne, façonne dans l’ombre, persévère entre deux chroniques de Thrash moisi. Puis, cette idée d’une petite rubrique devient finalement une sorte de blog en partenariat officiel avec Nightfall. The place to be :

Les chroniques d'un pas grand-chose

Et c’est ainsi que je vous annonce la très officielle naissance de Pas Grand-chose (je mets des majuscules si je veux), mais quelque chose quand même. J’ouvre donc le site avec deux papiers de mon cru, d’envergure différente. Le premier et début de tout, « Tony Micceli a des goûts de chiotte » (le préquel donc). On enchaîne avec « Pour 200 balles, t’as presque tout », un archétype du genre d’histoire que je vais par la suite vous conter. Le prochain rendez-vous est fixé au 4 janvier prochain avec un tout nouveau papier, une nouvelle chronique d’un Pas Grand-chose intitulée « Pique Sells, mais qui va l’acheter ? ».

Rassurez-vous, pour chaque parution, je ferais une petite mise à jour / alerte sur Nightfall (histoire de m’assurer des millions de lectures à chaque fois), via l’espace que Bast m’a crée.

Je compte bien tenir un rythme d’au moins un papier tous les quinze jours. L’avantage quand on se lance dans un projet de ce type avec plus d’une dizaine de papiers d’avance, c’est qu’on peut même se permettre de balancer un calendrier officiel en étant sûr de « tenir parole »… Le voici ci-dessous, bande de goulus :

(Programme des festivités avec le calendrier indicatif entre parenthèses)
1) Tony MICELLI a des goûts de chiotte (semaine 1)
2) Pour 200 balles, t’as presque tout (semaine 1)
3) Pique Sells : mais qui va l’acheter ? (semaine 3)
4) Comment assurer une présentation en Conseil d’Administration avec un t-shirt de SLAYER ? (semaine 5)
5) Sur Fade to Black tu n’emballeras point - chapitre 1 et 2 (semaine 7)
Sur Fade to Black tu n’emballeras point – chapitre 3 et 4 (semaine 8 )
Sur Fade to Black tu n’emballeras point – chapitre 5 et 6 (semaine 9)
Sur Fade to Black tu n’emballeras point – chapitre 7 à 9 (semaine 10)
6) DREAM THEATER est un groupe de merde (I) : Montre-moi tes fans, je te dirais quel groupe tu es (semaine 12)
7) A tout le monde, à tous mes ennemis, je vous hais, je me casse d’ici (I) (semaine 14)
A tout le monde, à tous mes ennemis, je vous hais, je me casse d’ici (II) (semaine 15)
8 ) DREAM THEATER est un groupe de merde (II) : Pour le meilleur, mais surtout pour le pire (I) (semaine 17)
DREAM THEATER est un groupe de merde (II) : Pour le meilleur, mais surtout pour le pire (II) (semaine 18)
9) David CHARVET contre SEPULTURA – chapitre 1 & 2 (semaine 20)
David CHARVET contre SEPULTURA –chapitre 3 & 4 (semaine 21)
David CHARVET contre SEPULTURA – chapitre 5 & 6 (semaine 22)
10) DREAM THEATER est un groupe de merde (III) : J’irai prouter sur vos albums (semaine 24)

Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter bonne lecture. Comme on dit : « que ceux qui n’aiment pas, n’en dégoûtent pas les autres ». Et pour les autres : dévorez-moi, partagez-moi, mettez moi dans vos favoris, linkez moi, aimez-moi car moi je vous déteste encore plus fort. 2013 sera une année Canard ou ne sera pas !