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Marrant de voir comment le Net, la « médiatisation » au sens large, a permis de démystifier certains groupes. Avant, pas de Youtube pour mater fissa un extrait de concert. Pas de « google-lisation » pour savoir de quoi on parle en moins de deux minutes. Rien. Juste les potes qui vous racontaient des anecdotes, vous livraient leur vision personnelle des choses et les magazines, les radios aussi.

A ce jeu du « y paraît que », SLAYER était le plus fort. Des rumeurs incroyables en passant par les fans eux-mêmes, le groupe s’est construit de la fin 80 au milieu des années 90 une légende qui dépassait très loin le simple cadre de la musique. Même les médias « spécialisés » en remettaient régulièrement une couche sur le cas « SLAYER ». Je me souviens encore des photos des « Lives Report » dans Hard Rock Magazine. SLAYER jouait en direct des enfers, les commentaires à propos de l’ambiance des shows laissaient pantois. Limite, le groupe faisait peur. Il s’exhalait de tout cela un parfum de danger, mais de souffre aussi. Aucun autre « gros » groupe ne « sentait » comme SLAYER.

Puis, au fil d’albums moins percutants jalonnant les « nineties », SLAYER est redevenu plus « normal ». Il a fini par s’essouffler doucement. Restait alors que les concerts comme témoignage d’antan, de cette extraordinaire compacité, cette violence si intense qu’elle fascine autant qu’elle divise.

Petite démonstration de puissance

Rapidement, la « Légende » n’a plus tenu qu’à un fil, un murmure nommé « Reign in Blood » plus une poignée de très bons albums. Un patrimoine qui appartient désormais au passé et aux fans du groupe en particuliers, ceux qui ont contribué dans les grandes lignes à faire rimer Slayer avec terreur.

En 2009, la dernière année où j’ai pu voir Slayer en live, un grisonnant ARAYA était obligé de freiner ses lignes de chant pour ne pas terminer le concert à genou (quitte à faire de « Disciple » une version alternative), Kerry KING faisait son cinoche habituel sous l’œil maussade d’un LOMBARDO rappelé pour la (mauvaise) Cause.

Puis, Jeff. Qui nous a quittés.

C’était avant son histoire de piqure d’araignée. Avant de se douter de quoique ce soit. Mais déjà Jeff n’était plus là. Ailleurs. Il jouait en pensant à autre chose. Trop de kilos, trop de fatigue, trop de fans, trop de stades. Trop de tout. La désillusion faite homme. J’avais assisté à ce triste spectacle des héros déclinants sans bouder mon plaisir, personne dans la salle ne pouvantt nier les relents du passé que draine ce « monstre de Metal ».

Car avant la Chute, il y a eu « le reste ». Finalement, le meilleur hommage qu’on puisse rendre à Slayer : se plonger dans le passé (dans ses restes) pour s’en repaître comme des démons vicieux.

C’est ce que j’ai essayé de faire avec le papier ci-dessous. Ma façon « à moi » de leur tirer ma révérence :

1993 : Slayer et moi (I)
1995 : Slayer et moi (II)
1999 : Slayer et moi (III)
2002 : Slayer et moi (IV)

Mais qu’est-ce que vous attendez pour vous abonner merde à la fin


Rust in Peace, Jeff.


Canard WC


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Le 02/07/2013 par JAYMZ29

SLAYER n'est plus ce qu'il était et ne le sera tristement plus jamais (RIP Jeff).

Moi j'aime bien ce qu'ils font maintenant, certes c'est plus comme avant mais c'est quand même moins du caca que ce que font les four horsemen hein(neken)!

Ta chronique me rappelle mes années lycée, un collègue écoutait lui aussi du SLAYER et je trouvais ça inaudible! J'en étais encore au stade THE CURE .... La baffe viendra plus tard pour moi en 1994 avec A REAL LIVE ONE de la Vierge : Afraid to Shoot Stranger et Fear Of The Dark m'ont "ouvert les oreilles"! Depuis j'arrête plus. En ce moment je trippe sur AMON AMARTH et leur dernier brûlot : Deceiver of the gods! Pas original pour deux sous mais putain qu'est-ce que c'est bon! La version collector avec les "imitations" du Priest, de Sabbath, Motorhead et des kangoroo survoltés vaut son pesant de colombes décapitées!


Le 28/06/2013 par RIKKIT

Moi ça m'a ému. Merci Canard.



             



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