Le 09 Mai 2020 par NATEAG666

Un album qui n'a toujours pas vieilli, un son de la mort, froid et généré par les machines, une sensibilité à fleur de peau, de la violence, de la beauté, du Metal Indus avec un côté Indé, la voix de Trent Reznor est très sensuelle malgré tout.
Ça a été dur de s'en remettre en 1994. Et à chaque écoute, même aujourd'hui, c'est la même chose.
Et "Hurt" quand même, la plus belle chanson du monde, reprise par Johnny Cash en 2002 !!

Le 09 Mai 2020 par MAGNU

Découvert et apprécié sur le tard, à cause d'idées préconçues du style "c'est pas de la musique vu que c'est des ordi", c'est devenu un de mes albums préférés tout style confondu.

Le 09 Mai 2020 par JASPER LEE POP

Bravo au Beagle foncé pour son très bon papier. Sans vouloir contredire l'accroche de la chronique, car si "The Downard Spiral" est effectivement la bande-son parfaite pour lire la prose de Chuck Palahniuk, il faut rendre à César ce qui appartient à... Reznor. Il se trouve justement que l'auteur de "Fight Club" écoutait en boucle l'album de NIN lors de l'écriture du bouquin qui sortira deux ans plus tard. Les emprunts sont légion à commencer par le recours à un alter ego (Tyler Durden/Mr Self Destruct) et à la thématique de la douleur comme seul moyen de s'extirper de l'anesthésie généralisée d'une société consumériste qui ne procure plus la moindre sensation (en gros le "I focus on the pain/The only thing that's real" de Hurt). Incorporés à l'expérience personnelle de Palahniuk (notamment sa fréquentation de la Cacophony Society qui lui a inspiré le Project Mayhem), les éléments inspirés de "The Downward Spriral" concourent à faire de "Fight Club" un des romans américains les plus importants des 90s (avec le "American Psycho" d'Easton Ellis). Comme l'album de Reznor pour la musique en somme.

Le 09 Mai 2020 par PADRIG PENNICK

Le groupe perd une certaine fraicheur naïve mais parfois brouillonne au profit d'un professionnalisme plus affirmé, mais également plus générique.
Le tout reste très recommandable, en ce qu'il est caractéristique d'un Heavy Metal absolument authentique et 100% sincère et honnête, transpirant l'amour et la passion pour cette musique qui était pour nous un véritable mode de vie et, il faut le dire pour les adolescents qui nous étions alors, une véritable famille de substitution.
Avec des groupes comme CHATEAUX, on se sentait avec des grands frères bienveillants, bien plus qu'avec les grandes vedettes américaines du genre…
C'est un sentiment difficilement explicable, mais ça faisait partie d'un truc qui a disparu. On était Hardos !
N.B: superbe pochette en ce qui me concerne (surtout en format 33t).

Le 09 Mai 2020 par MEGIDDO

"Chained and Desperate" avait mis la barre très haut. Un album devenu culte par son aspect non-formaté, laissant un chanteur de sessions alors inconnu transcender tout l'album à travers des compositions très fortes et variées, souvent teintées d'émotions, de dramaturgie et de poésie. Les titres des pistes étaient eux-aussi très porteurs.
L'artwork était la parfaite illustration de l'oeuvre... tout comme le suivant d'ailleurs.
Malheureusement et malgré un succès d'estime plein de promesses, Tim Broughton a fait le vide autour de lui et fait presque table rase du passe. On se demande encore pourquoi alors qu'il avait tous les atouts en mains.
Bienvenue à la gaieté, un nouveau chanteur plus que générique et mille fois entendu interprétant des compos non pas médiocres mais somme toute banales. Si c'était leur premier album, on aurait pu dire "Ouais, c'est chouette !" mais c'est leur deuxième. Et pour couronner le tout, nous avons le droit à l'une des pochettes les plus laides de cette période avec celle immonde de BATTLEAXE "Burn This Town" parue en 1983. Ce logo jaune est raté, tout comme la guitare complètement déséquilibrée, le tout dans des couleurs pastel du plus "bel" effet. La pénombre minérale inquiétante de cette crypte médiévale servant d'écrin au premier album laisse place à du bleu et du rose... auréolant une scène de sci-fi exposant une espèce de pilote de vaisseau spatial qui semble avoir trouvé une guitare par terre en plein jour.
Toute la magie s'est envolée. Une grosse déception.

Le 09 Mai 2020 par ANCESTOR

Chouette chronique Fredouille ! Je suis complètement d'accord avec toi : ce disque est une merveille, empli d'ambiances fascinantes.

Le 09 Mai 2020 par BORIS LE BORGNE

Excellente chronique pour un disque exceptionnel.

Pour ma part ce fut un véritable saut dans l'inconnu car à l'époque, un type qui compose de la musique extrême avec un Macintosh était considéré, par nous autres les hardos, comme un hérétique !

Je ne m'en suis jamais remis -- heureusement.

Le 09 Mai 2020 par DJINN

J'étais ado, je n'écoutais que du brutal : du Death, du Grind, bientôt je découvrais le Black...

Je n'aimais pas trop GODFLESH mais MINISTRY avait su me séduire. Et on annonçait "The Downward Spiral" comme le pinacle de l'Indus brutal et sans concession. Tom Araya se pâmait devant cette oeuvre, les magazines se prosternaient, et moi je ne suis jamais rentré dedans.

L'événement est là parce que peu de groupes ont réellement essayé de faire des choses similaires. Il n'y a pas des dizaines de clones de NINE INCH NAILS. Et artistiquement c'est réussi.

Mais je ne pense pas avoir l'âme d'un artiste. Même si la réussite commerciale n'est pas comparable pour des raisons évidentes, je ne peux pas m'empêcher de comparer "The Downward Spiral" au premier BEHERIT, à NARGAROTH voire à GRONIBARD. Le parti-pris d'originalité peut être perçu comme un style finalement hyper balisé, un pur exercice de style. Ce qui sépare une référence universelle d'un album culte. "Master Of Puppets" et "Control And Resistance" de WATCHTOWER. "Nevermind" et "The Downward Spiral".

C'est pas pour tout le monde, voilà. Et puis c'est long. "March Of The Pigs" a le mérite de la concision dans le bourrinage. "Reptile" c'est un peu chiant en fin d'album.

4 pour la qualité intrinsèque. 3 pour le non-fan que je suis.

Le 09 Mai 2020 par BANE

Détestable en ce qui me concerne... C'est bien simple, je ne supporte pas ce musicien et sa musique. Et je crois bien que NIN et cet album en particulier sont le paroxysme de ce que je hais chez lui...
Pas un hasard si j'ai toujours trouvé que le "Antichrist Superstar" de MANSON bien en-dessous des deux suivants...

Le 08 Mai 2020 par TONIO

Il est très bon cet album, même si un peu désequilibré. Certains titres sont excellents ("Animal House", "They Want War", "We Want It Loud"), d'autres un peu passe partout, mais dans l'ensemble c'est du lourd. Le style est très proche de celui d'ACCEPT, quel est l’intérêt de quitter le groupe si c'est pour refaire la même chose en solo, c'est assez curieux, mais je ne connais pas trop l'histoire du groupe. Le morceau final, "Run For Cover", me fait assez penser à ce que JUDAS PRIEST a pu proposer par le passé avec des titres martiaux comme "Take On The World" ou "United", et il est plutôt très réussi, le refrain s'incruste dans la tête assez facilement.

Vraiment un bon disque, et les riffs sont d'enfer, mais UDO proposera encore mieux par la suite, d'où ce petit 3/5.

Le 08 Mai 2020 par LE MOUNGEPEDOUN

Sans doute un des meilleurs albums de Hard Rock US des 80s : des compos superbes, des musiciens en place, des mélodies qui font mouche sans ce côté commercial qui fit la fortune mais aussi du tort à pas mal de combos similaires de l'époque hélas. Un 'must' ce disque qui passe toujours très bien.

Le 08 Mai 2020 par ALEX F

Tout à fait d'accord avec toi, MAGNU, "R U Ready 2 Rock" en version studio est assez médiocre, alors qu'en live ça remue ! Et on peut dire presque la même chose de "Godzilla" (assez bon dans sa version studio, mais fantastique dans sa version live), et même de ETI également. En revanche, je ne trouve pas "Astronomy" particulièrement meilleur ici que dans sa version studio, en tout cas c'est pas aussi net.

Le 08 Mai 2020 par BAKER

Rien à rajouter sur cette chronique, nous sommes d'accord sur tout, les très légers plus et les moins ahurissants.

Dire que pendant onze ans cette VHS a été l'unique preuve officielle de TOTO en live, il y avait de quoi rager. Heureusement qu'Amsterdam est venu réparer cet affront ! (je ne parlerai pas du DVD intitulé "Africa", une sous-merdasse totalement pirate et honteusement vendue en tête de gondole dans les Virgin...).

Le 08 Mai 2020 par BAKER

Un grand Live, qui a une âme et un feeling. Une setlist absolument démente qui ne fait que peu d'impasses.

Et un moment de grâce, où tout le public a les poils dressés, celui où Luke et Paich entament le thème de "Dune".

Ce qui est cocasse c'est que vingt ans plus tard, pour leur dernier Live qu'ils voulaient "définitif', le plus grand moment est AUSSI une reprise de Dune (pas la même) !

Un Live à acheter sans hésitation, si possible en blu-ray.

Le 08 Mai 2020 par ED VAN PETRUCCI

Pour compléter le propos de Jeff, il faut également savoir que le soir où ce concert a été enregistré, le guitariste Steve Lukather (ayant à l'époque de graves problèmes de santé liés à des excès d'alcool et de médicaments) est malade comme un chien. Pourtant on n'en décèle rien, même sur la version vidéo (superbe également), tant sa prestation et celles des autres membres du groupe sont impeccables. Respect !!! Autre point important, c'est le dernier Live officiel du groupe où figure ce superbe bassiste qu'est Mike Porcaro (paix à son âme) qui décèdera quelques années plus tard d'une maladie dégénérative.
Écoutez la version de "Africa" qu'il délivre ici : quel groove !!!

Le 08 Mai 2020 par NAPALMFRED

D'accord avec la chro de Mefisto, ce "Vile Nilotic Rites" est une réussite. Tous les titres sont accrocheurs, l'agencement parfait permet une écoute fluide et agréable.

Le 08 Mai 2020 par DINICED

Déçu aussi.
L'Égypte transparaît de moins en moins au fur et à mesure des albums je trouve. L'album est hyper dense. Trop dense pour moi. On entend bien que tous les musiciens sont expérimentés et ils donnent l'impression de jouer à 100% de leurs connaissances techniques sur chaque piste à tel point que je ne sais jamais reconnaître sur quelle piste je suis en train de dodeliner.
"Noyé", je crois que c'est le mot. Je suis noyé au fond du NILE...
Piste préférée : "Thus Sayeth The Parasites Of The Mind".

Le 08 Mai 2020 par NYJETS

Si le premier Live de Toto a mis du temps à apparaître, avec le très discutable "Absolutely live" qui ne représentait qu'une version ultra condensée des 2 h 30 qu'envoyait le groupe sur la tournée "Kingdom Of Desire", il faut bien reconnaître que depuis nous sommes gâtés.

Ce fantastique Live à Amsterdam est à mon sens leur meilleure réalisation, parce qu'ils ont mis le paquet sur les quatre premiers albums ("Gift With A Golden Gun", inespéré !!), et ils ont défendu leur album de reprises sur lequel il faudra vraiment un jour mettre la lumière.

D'ailleurs, je pense que sur "While My Guitar Gently Weeps", Lukather a sorti LE solo, respectant de feeling de George Harrison, ajoutant sa technique et sa musicalité inégalables. C'est du très haut niveau.

Le reste de la bande est également très en forme. Ce Simon Phillips, avec sa TAMA, pourrait sortir l'intro de "Painkiller" que ça passerait comme une lettre à la poste..

Bon, notre ami Bobby est toujours un peu borderline, étant aidé par des samples à peine dissimulés sur le refrain de "Africa" (on voit même Lukather faire une moue de Mea Culpa sur le DVD). Mais il assure quand même bien le bougre.

Une semaine avant, je les voyais à Grenoble avec la même setlist.

C'est sûrement aussi pour ça que j'irai jusqu'à 5.

Le 08 Mai 2020 par GOLGOTH 68

Un disque qui accroche de suite l'oreille et bien sympathique à écouter. Je ne sais pas ce que cela donnera par la suite et si j'aurai toujours envie de le réécouter (j'écoute toujours avec plaisir son prédécesseur) mais en attendant je trouve le contrat plutôt bien rempli...

Une voix très proche par moment de celle de Kim Wilde je trouve.

Le 08 Mai 2020 par BAMBOU SAUVAGE

Une étoile serait trop dur. Ce sont des gamins de seize ans en pleine découverte d'eux-mêmes et de ce qu'ils aiment qui réalisent un premier album. Mais plus de trois, c'est pas possible non plus. Pour de beaux moments d'énergie et des refrains fédérateurs ("Pure Massacre"), on doit se farcir nombre de compositions oubliables et de paroles caricaturales ("Suicidal Dream", vraiment ?). Le charme de la jeunesse...