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GODFLESH - Pure (1992)
Par POSSOPO le 31 Octobre 2009          Consultée 3983 fois

NiME, le site aux 7000 chroniques, NiME le grand généraliste du Metal, NiME découvre à peine GODFLESH. Quelle tristesse et quel manque d'à-propos.

Ah ça, pour chroniquer le dernier single de merde de METALLICA, il y a du monde (et je suis plutôt bien placé pour le dire), ça se bouscule même et vas-y qu'on affole les compteurs de lecture. Pareil pour les réécritures. Baston générale pour savoir qui va récupérer la moindre miette étiquetée DEEP PURPLE, AC/DC ou HELLOWEEN. Pour RHAPSODY, c'est carrément la bataille rangée avec à la clé un concours de la plus longue chronique de l'histoire de la chronique (à 4 milliards de signes, Word explose). Parlons aussi du "prochain MAIDEN", le disque pour lequel tous les chroniqueurs chroniquent. Après les 178 versions de "Dance Of Death", du j'aime j'aime pas au j'aime aussi mais pas comme les autres, j'aime pareil tout comme lui mais moi, c'est un peu différent jusqu'au j'ai pas d'avis mais je le donne quand même, Powersylv a heureusement repris la main sur son joujou (et paf, 666000 lectures pour l'événement musical de ce nouveau millénaire "A Matter Of Life And Death") et tout le monde fouille le moindre site de fans afin de vérifier s'il ne reste pas une bonne bouse à se taper (50000 clics pour un tribute chanté par des chiens morts ou un DVD remix des plus beaux cacas mous de Dickinson, c'est toujours mieux que rien). Résultat, 56 occurrences pour la Vierge de Fer.
Certains acteurs évoluent pourtant aussi dans l'ombre. CANARD WC racle les fonds de tiroir Thrash pour se la jouer exhaustif et/ou parce qu'il s'emmerde, BAST nous fait toujours rire de son actu dragons, VOLTHORD parvient à nous faire croire en 8000 chroniques que le Viking Metal, c'est un vrai genre, MOX est revenu pour faire jouir ses deux lecteurs adeptes du Funeral Dronic Xanax Doom du Tonnerre, DEADCOM pisse la ligne en inventant des termes (Groovy Slammoshing Bidule Chose Brutal……….. -complétez les pointillés- Death).

C'est gentil, les mecs mais vous ne pensez pas qu'à un moment, plutôt que de creuser toujours plus profond, on ne devrait pas s'occuper de combler les vraies lacunes du site afin que Guts Of Darkness ou Metalorgie arrêtent de se foutre de notre gueule ?

Bon OK, c'est bibi qui se calme et s'y colle à nouveau. Ravi que ma chronique toute récente de "Streetcleaner" ait passionné ses 4 lecteurs, je m'en vais raconter deux, trois trucs sur son vrai successeur ("Slavestate", ce sera pour plus tard) et pêcher encore un fan et demi qui a raté mon premier billet. J'aime être lu !

"Pure"…
Bon, j'ai gueulé mais c'est vrai que ce disque vogue presque autant que son aîné à la lisière de l'industriel pur jus (celui qu'on joue avec des instruments de chantier) et certains lecteurs réussiront donc à ne pas comprendre la présence d'un tel groupe sur le site le plus chevelu de France (et du Québec, allez hop un coucou caribou). Moi-même, je commence à me demander si je n'en ai pas trop fait sur les premiers paragraphes.

Bref, "Pure" poursuit le gros œuvre commencé sur "Streetcleaner", des guitares à la scie circulaire, une rythmique mécanique, un chant de plus en plus lointain et déshumanisé. Innovation du moment, une tendance à l'accélération, un petit rien du tout qui fait toute la différence.
Pas si belle que ça, la différence.
GODFLESH va plus vite, martèle plus dur et coquetterie concomitante, balance du vrai riff. GODFLESH arrête de planer dans un océan de rouille, il grogne dans les clous. Tout cela le rend tout à la fois plus accessible et plus dur. Tout cela égratigne ses envies d'atmosphère.
Et après tout ça, je parlerai de déception. "Streetcleaner" tableau d'un futur proche gouverné par des débris du monde industriel passé, "Pure" et le tableau s'anime dans une trop grande linéarité en oubliant un peu le décor. Une rythmique trop présente, des gesticulations, une perte d'atmosphères évidente, une production trop proche des oreilles. L'avantage, c'est qu'on se rapproche tranquillement d'une esthétique véritablement Metal et qu'on peut affirmer sans trop de risques de se tromper que Burton C Bell (hurleur chez FEAR FACTORY) s'est lourdement inspiré de cet album avant de nous proposer sa propre mixture vocale à base de longues alternances chant clair / grommellements grippés. D'où quelques-uns susceptibles de me grimper sur le dos pour manifester contre la médiocrité de la note. D'où un nouveau statut culte (et de deux pour la troupe britannique).

De toute manière, je n'écris ces lignes que pour tenter de convaincre un nouvel auditoire de s'intéresser à GODFLESH. Et assurément, le premier album constitue une porte d'entrée qui s'ouvrira plus facilement à ceux que je considère les plus à même de subir le diktat de séduction sorti des usines en brique de Birmingham, à savoir les doomeux, les droneux et les amateurs de bizarreries riches en atmosphères noires et fétides. Les collectionneurs de dragons en plastique prendront peur à l'écoute de cette insupportable cacophonie. Les fans de SLAYER ou de quelques produits Death à peu près formatés riront aux éclats en hurlant le sempiternel "c'est pas de la musique, ton truc". Ceux qui connaissent vénèrent le disque comme ils vénéraient "Streetcleaner" et se moquent bien d'une nouvelle libelle à son propos.

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