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NOVEMBRE - Novembrine Waltz (2001)
Par BIONIC2802 le 30 Octobre 2009          Consultée 3835 fois

Difficile de succéder à "Classica", si parfait. NOVEMBRE continua malgré tout sur sa lancée en laissant plusieurs fois les grosses voix de côté afin d’exploiter au grand jour ce magnifique chant cristallin entraperçu sur le 3e morceau de leur album précédent et donc de référence, "Nostalgiaplatz".

La délicatesse des mélodies est tout aussi prodigieuse mais ici, nous ressentons parfois des longueurs et l’album perd un peu de sa superbe sur le coup. Oh, ce n’est pas bien grave, soit dit en passant, parce "Novembrine Waltz" se veut volontairement différent. Dès le début, les guitares nous entraînent vers un chant qui démarre par un parlé grave bien vite dépassé par une voix puissante et impériale. Ensuite, nous nous laissons surprendre par les enchaînements et les variations de rythme qui nous font vibrer avec intensité. Et c’est là l’essentiel de la musique selon le Bionic ; le fondamental en musique, c’est d’être agréablement surpris par une mélodie qui nous fait frissonner de plaisir tout en ayant, on n’sait comment, un feeling original.

Nombreux sont les passages en arpèges où le talent de NOVEMBRE se mesure à la qualité posée à jamais sur ce "Novembrine Waltz" (entendez par là : réfléchie et non créée dans l’urgence). Nous sentons la maturation des rythmiques car, comme par le passé, aucune transition n’agresse l’auditeur assidu que nous sommes. Une fluidité musicale constante nous donne cette envie d’aller jusqu’au bout de l’album, tel le respect d’un art que le groupe a voulu nous faire partager. Nous sommes baladés de mélancolies en haines mais toujours avec goût, diversité (nombreuses références, voir 1er paragraphe de la chronique "Classica") au rendu classieux.

Osez fredonner « na na na » sur "Valentine (almost an instrumental)" en guise d’introduction et ne pas passer pour des rigolos, faut le faire tout de même ! La plupart des chansons se déroule sur un mid-tempo entrecoupé de multiples breaks. Cependant, si la musique est sophistiquée, elle n’en est pas pour autant élitiste et technique à outrance. Non, juste ce qu’il faut pour nous emmener vers le bien-être et la plénitude des sens.

Un autre exemple serait de vous amener à écouter les chœurs psalmodiés en italien sur "Evarasia". Vous pourriez ainsi découvrir, si cela n’est déjà fait, la puissance d’une harmonie pourtant simple mais qui est mise en valeur judicieusement par une fine transition entraînante (façon cirque mais discrète (?!) ben oui, moi non plus, je ne comprends pas comment ils y arrivent !!!) et relancée avec l’apparition d’un léger blastbeast... Surprenant, c’est un régal pour nos conduits auditifs.

NOVEMBRE est aussi un des rois de la reprise qui défrise (style Tori Amos qui a su reprendre du SLAYER à sa façon : "Rain In Blood"… euh, là, personnellement j’adore la démarche mais à vous d’entendre par vous-mêmes : y'a des sujets qui fâââchent plus que d’autres, ô Seigneur, sois généreux avec tes démons de Nimiens). Mais revenons à nos brebis égarées euh, moutons, MOUTONS voulais-je dire, oups ! NOVEMBRE nous propose sa version personnelle de "Cloudbusting" signée par Kate Bush en 1985. Pas fort différente car la chanson était déjà puissante mais avec ce petit plus que nos Italiens de musiciens vont enjoliver avec leur instruments respectifs. Au bout du compte? Génial, prenant et encore plus puissant pour nous qui penchons dangereusement vers notre mère patrie métallique grâce aux arrangements.

Nous pourrions disséquer tout l’album comme ça mais le mieux serait que vous passiez à l’écoute. La musique se vit avant d’essayer vainement d’en parler.

Anecdote : sur le dernier titre "Conservatory Resonance" à 6 minutes et 6 secondes, je reconnais un passage symphonique qui me vient de loin, très loin même (vers le début des années 80 !)… et là, j’éclate de rire, savez-vous pourquoi ? J’y ai reconnu « Je chante avec toi liberté » sorti en 1982 sur un air de « Nabucco » de Giuseppe Verdi… chanté par Nana Mouscouri, j’vous l’jure !!!

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   BIONIC2802

 
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- Carmelo Orlando (chant, guitare)
- Giuseppe Orlando (batterie)
- Demian Cristiani (basse)


- Novembrine Waltz
1. Distances
2. Evarasia
3. Come Pierrot
4. Child Of The Twilight
5. Cloudbusting
6. Flower
7. Valentine (almost An Instrumental)
8. Venezia Dismal
9. Conservatory Resonance



             



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