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NOVEMBRE - Dreams D’azur (2002)
Par BIONIC2802 le 17 Août 2010          Consultée 2654 fois

Comment patienter entre le récent "Novembrine Waltz" de 2001 et le futur "Materia" qui surgira quelques quatre ans plus tard ? Avec "Dreams D‘Azur" bien sûr ! Autrefois appelé "Wish I Could Dream It Again" (sorti en 1994), c’est en fait pratiquement le même album ! Une copie améliorée du premier essai de nos tristounets d’Italiens préférés.

Le son est de meilleure facture et le chant est nettement supérieur à l’original - du moins, dans les parties claires - , faut bien en convenir. De-ci, de-là, des arrangements différents mais ne défigurant nullement les compos d’antan.

Eh oui, en 2002, NOVEMBRE ressort donc son premier E.P.. Attention, assez brut de décoffrage et bien moins sensuel qu’au sein de sa discographie générale. Disons, pour faire simple, qu’il y a la hargne de "Classica" et le tempérament de "Arte Novocento". En fait, il y a tellement de breaks, de ponts et autres facéties musicales que cet album est un florilège exceptionnel de capacité à retranscrire des émotions, à l’identique d’une rare intensité qu'une seule écoute ne peut engloutir d‘un coup. Chapeau bas, messieurs ! Malheureusement, les raccordements ne sont pas tous au point (Cela dit, pour avoir tenté l’expérience de faire de la musique dans le garage de mes parents, NOVEMBRE m’écrase à plat de couture dans la qualité de ses riffs, dit comme cela, en passant, l’air de rien, …

Entre Death progressif et Doom mélancolique, ce groupe façonne de manière admirable ses différentes palettes. Que cela pète parce que « Grosse Colère rougeaude » fulmine ou que « Timide larmoyant et taciturne » s’évapore, NOVEMBRE éparpille d’une main de maître (ou pratiquement, vu le nombre de transitions qui, pour le coup, ne sont pas toujours en accord parfait) sa musique qui, de toute façon - et là, tout le monde va s’y retrouver - d’une grande beauté ou l’élégance et la finesse virevoltent avec la dextérité et la technique de grands en devenir…

Pratiquement le sténotype d’une trame auditive qui leur collera à la peau, ce "Dreams D’Azur" est une magnifique vitrine pour toutes celles et ceux qui voudraient écouter en une fois ce que ce groupe pourrait leur apporter dans leur bien-être. Des changements de tempo, d’ambiance, de technique - tantôt hyper complexe, tantôt d’une simplicité déconcertante mais toujours dans le but de susciter une émotion, si possible intense, à son écoute. Le ressenti d’un tel album est bourré de contradictions : emportement et recueillement, haine et compassion, manque et destruction. De quoi nous plonger un bon moment entre les mains expertes - ou presque hein, à l’époque - de faiseurs de miracle au niveau de la retranscription exacte des sentiments et tiraillements qui nous habitent.

Entre Metal et Classique, ces fous d’Italiens ont le génie d’un Léonard parti dans ses délires et se foutant des conventions de son époque. Oh, évidemment, il ne les montre qu’avec parcimonie mais le génie, lui, pointe lentement avec l’assurance de bien faire les choses et de dévoiler ce qu’un Homme est en droit de ressentir sans se rendre coupable de quoi que ce soit. L’Art est grand, beau, personnel ET universel à la fois et NOVEMBRE, tout discret qu’il est, le sait déjà et essaye calmement - non pas d’épanchement virulent dans tel ou tel magazine spécialisé mais bien, avec simplicité et pratiquement humilité - d’y arriver.

Ce n’est donc pas en étant dans un seul état d’esprit que "Dreams d’Azur" va vous exploser au faciès, mais bien en acceptant de vous plonger dans une multitude d’émotions.

Plusieurs gimmicks reviendront tout au long de l’album (notamment les passages classiques, écoutez attentivement). Quant à la pochette, mon Dieu, y mieux… Ok, y pire aussi ! Faites-vous plaisir avec ces quelques soixante-dix minutes et une douzaine de secondes qui font l’essentiel d’un album, non pas indispensable mais noble et au-delà de toutes ces merdes commerciales !

Hi, de la part de votre Bi !

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- Carmelo Orlando (chant, guitare)
- Giuseppe Orlando (batterie)
- Massimiliano Pagliuso (guitare)


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