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GILLAN - One Eye To Morocco (2009)
Par DAVID le 20 Juillet 2009          Consultée 4215 fois

"Gillan's Inn" n'était qu'une parenthèse, le dispensable album live ("Live In Anaheim") de la tournée qui a suivi également. On aurait pu croire, vu la set-list du dernier live en date, que Ian Gillan allait refaire un gros album de Hard Rock, un peu dans le style de "Toolbox". Pas du tout ! Mais cela n'est pas si surprenant en fin de compte puisque le dernier album solo de Ian Gillan, "Dreamcatcher" (qui remonte à 1998 quand même !) était plus calme lui aussi. L'erreur de "Dreamcatcher" n'a pas été reproduite, ce sont de vrais musiciens qui jouent sur "One Eye To Morocco" (pas de boîte à rythme, hormis sur "Deal With It").

Avec ce line-up, on aurait pu craindre le pire suite à l'interprétation poussive des classiques de GILLAN et DEEP PURPLE sur le "Live In Anaheim". Il n'en est rien, les musiciens sont bons, chacun fait ce qu'il a à faire, de manière sobre. Dès le titre d'ouverture "One Eye To Morocco", le message est clair, les dernières traces de Hard Rock qui subsistaient sur "Dreamcatcher" ont complètement disparu, place à un album pop-rock pépère et tranquillou. Avec l'utilisation judicieuse du saxo et du violon, sa légère coloration orientale et son refrain réussi, "One Eye To Morocco" est clairement le meilleur titre du disque.

Tout ce qui va suivre ne sera pas à la hauteur de ce démarrage en fanfare ! Partagé entre titres rock d'un côté et pop de l'autre, Ian Gillan retombe dans les travers d'"Accidentally On Purpose", à savoir une musique légère, peu ambitieuse, à la limite de l'amateurisme. Oh bien sûr, nous sommes en 2009, donc pas de synthés moisis ici comme à l'époque Gillan/Glover mais les morceaux rock apparaissent une fois de plus bien pauvres. Des riffs que n'importe quel guitariste amateur aurait pu composer en tapant le boeuf dans un pub : "No Lotion For That", dont le refrain appuyé par l'orgue Hammond peut faire penser à du DEEP PURPLE allégé, sans matières grasses (sans Steve Morse et ses soli toujours-les-mêmes-depuis-10-ans-donc...) et "Change My Ways", du même niveau que les titres bouche-trou de "The House Of Blue Light" et "Bananas", ça donne une idée. Autant dire que du rock comme ça, même les ROLLING STONES n'en voudraient pas en face B ! Ah sinon, Ian chante bien, voix calme, suave et tout, cool... mais bon, y'a que ça à sauver, c'est bien creux derrière. Même chose pour les compos de Michael Lee Jackson, rien de bien mémorable, que ce soit "Ultimate Groove" (une reprise d'ANIMAL PLANET, le groupe de Jackson dans les années 90) ou "Texas State Of Mind", déjà présente sur le "Live In Anaheim", mais chanté par Ian Gillan cette fois-ci.

Pour les morceaux pop, tout n'est pas perdu, de bonnes choses ici ou là comme l'entraînant "Don't Stop", le refrain relaxant de "Girl Goes To Show", à diffuser au bord de la plage ou la ballade "Always The Traveller". Le bluesy "Better Days" (une autre compo de Michael Lee Jackson, nouvelle cette fois) tire également son épingle du jeu grâce à l'aisance de Ian Gillan dans ce registre, un jeu d'enfant pour lui. "One Eye To Morocco" aurait du s'intituler "One Eye To Monaco" tellement la musique y est paisible, inoffensive même, juste là pour mettre en valeur la belle voix de Ian Gillan et appâter les exilés du Fisc. On regrettera simplement la facilité dont fait preuve Ian Gillan pour les arrangements, rappelant en cela la démarche qu'avait eu DEEP PURPLE sur "Bananas", avec toujours cette impression qu'il existe de bien meilleurs artistes pour oeuvrer dans ce style pop-rock-blues. Ian Gillan serait-il condamné à son rôle de hurleur ? A l'écoute de "One Eye To Morocco", on peut se poser la question. Pour l'écouter faire autre chose que du Hard Rock, mieux vaut se procurer "Dreamcatcher", plus riche même si imparfait, ou même "Cherkazoo And Other Stories", regroupant des vieux titres acoustiques qu'il a enregistrés dans les années 70.

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   DAVID

 
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- Ian Gillan (chant, harmonica)
- Michael Lee Jackson (guitare)
- Rodney Appleby (basse)
- Howard Wilson (batterie)
- Steve Morris (guitare)
- Joe Mennonna (saxophone)
- Lance Anderson (orgue hammond)
- Jesse O'brien (claviers)


1. One Eye To Morocco
2. No Lotion For That
3. Don't Stop
4. Change My Ways
5. Girl Goes To Show
6. Better Days
7. Deal With It
8. Ultimate Groove
9. The Sky Is Falling Down
10. Texas State Of Mind
11. It Would Be Nice
12. Always The Traveller



             



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