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HARD FM FATIGUÉ ET USÉ  |  STUDIO

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Metalhit
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1984 2 Bon Jovi
1985 2 7800° Fahrenheit
1986 3 Slippery When Wet
1988 1 New Jersey
1992 4 Keep The Faith
1995 3 These Days
2000 2 Crush
2002 2 Bounce
2005 2 Have A Nice Day
2007 2 Lost Highway
2009 2 The Circle
2013 2 What About Now
2015 1 Burning Bridges
2016 1 This House Is Not For Sale
2020 1 2020

REMIX/ARRANG.

2003 1 This Left Feels Right

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1994 1 Cross Road - The Best Of Bo...
2010 1 Greatest Hits

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2000 The Crush Tour
 

1984 Bon Jovi
1985 7800° Fahrenheit
1986 Slippery When Wet
1988 New Jersey
1992 Keep The Faith
1995 These Days
2000 Crush
2001 One Wild Night / Live 19...
2002 Bounce
2003 This Left Feels Right
2005 Have A Nice Day
2007 Lost Highway
2009 The Circle
2013 Because We Can
  What About Now
2015 Burning Bridges
2016 This House Is Not For...
 

- Style : Def Leppard, H.e.a.t., Heart, Danger Danger, Trixter, At The Movies, Pink Cream 69, Poison, Manic Eden, Jaded Heart, Gotthard
- Membre : Richie Sambora
- Style + Membre : Jon Bon Jovi

BON JOVI - Bounce (2002)
Par CANARD WC le 8 Mars 2008          Consultée 7764 fois

BON JOVI – Bounce (2002)

Au regard du marasme de « Crush », j’avais un a priori à peu aussi gros que le bonnet de Brianna BANKS concernant ce « Bounce ». J’avais mentalement rangé l’album dans la catégorie des albums « dont on sait par avance que CDLM ». Et j’ai été surpris d’inaugurer avec Bounce une nouvelle catégorie d’album : « les albums pour lesquels on a un a priori, qui vous redonne espoir, font illusion quelques minutes pour mieux vous terrasser de déception ».

Au final, je me demande si je ne préfère pas un skeud pourri de A à Z.

Bounce n’est pas un mauvais album. Il y a une poignée de titres corrects, des textes plutôt bons et même quelques petites innovations. Evidemment, le (Hard)Rock à la Bon Jovi est toujours englué dans cette mélasse « rose bonbon » qui grippe considérablement les mécanismes. Cet handicap étant devenu une marque de fabrique du groupe, je ne tirerais pas à boulet rouge dans cette direction, même si j’en pense pas moins. Disons juste qu’en gros il faut supporter en moyenne 5 minutes de mièvrerie pour avoir droit à une bonne dose de Rock dur.

Prolixe avec le « gnangnantisme » et les mélodies sucrées. Radin avec les riffs, les soli et tout ce qui touche plus au moins au Hard FM qui nous a fait vibré dans les années 80. En vieillissant, Jon est devenu rapiat avec les bonnes choses.

Pourtant, et c’est sans doute ce qui est le plus comique, Bounce est présenté généralement comme un album « retour aux sources ». Le retour du Hard FM à la fois costaud et mélodique. C’est Vox Populi qui m’a dit ça. Ceux qui affirment une telle chose ont dû limiter leurs écoutes aux deux premiers titres uniquement. Car Bounce commence pas mal : le son est assez Heavy, le timbre de Jon est hargneux, c’est tubesque avec un soupçon d’agressivité mais point trop n’en faut (Everyday). On abandonne les lits de roses et autre « Baaaillle bie Aie Love Iou » contre des textes orientés « 11/09/01 » et des refrains punchy. Bref, l’espace d’un instant fugace (à peine 7 minutes), on croit tenir un vrai skeud de Hard FM digne de la légende de BON JOVI.

Puis, très vite, ça empire. D’aucuns diront, ça sent pire.

Les titres insipides s’enchaînent, le groupe semble à genoux en terme d’inspiration. Des morceaux comme « Joey » ou « You had me from Hello » sont simplement mauvais. BON JOVI verse une fois de plus dans la facilité. Suffit pas d’une mélodie, d’un bout de piano et de trois arpèges pour faire une belle ballade. SAMBORA est quasiment aux abonnés absents, on le comprend, avec un matelas de plusieurs millions de dollars et Heather LOCKLEAR sous la couette, faudrait être un peu maso (ou homo) pour s’échiner en studio avec le beau Jon.

Du coup, Bounce est fondamentalement bancal. Entre innovation et facilité. Entre décalage et sérieux. Entre titres tous pourris et bombes en puissance. Jon, seul maître à bord, se lance dans le Rock politique (Hook me Up : référence au conflit en Palestine) et évoque sa participation dans la série Ally Mc Beal (Open all Night) quelques minutes après. Il souhaiterait arborer une nouvelle facette (un pont vers la Folk et le Rock US traditionnel sont lancés) tout en se la jouant plus « psychologique » que romantique (Misunderstood : l’incompréhension entre Homme et Femme), sans pour autant se débarrasser du sucre qui grippe les rouages de ce qui aurait pu ressembler à du bon Rock bien troussé et nerveux.

C’est sans doute ce qui rend le plus amère, ce potentiel qu’on effleure du bout des tympans. Plus grande alors est la déception.

Du coup, sur les 12 titres, si on fait le bilan, on a 4 merdes, 4 titres insipides et 4 bons morceaux (Undivided, Everyday, Bounce, Hook me Up*) ce qui nous fait du 4/12ème donc 1/3 de l’album valable et une immensité daubesque et sans âme. De quoi faire un bon EP, mais en aucun cas un bon album.


Note : 2/5 (en toute logique)


Morceaux préférés : Everyday, Undivided.




* : Je suis sympa, je vous les cite pour vous faciliter l’existence.

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   (3 chroniques)



- Jon Bon Jovi (chant)
- David Bryan (claviers)
- Hugh Mcdonald (basse)
- Richie Sambora (guitare, chœurs, talk-box)
- Tico Torres (batterie, percussions)


1. Undivided
2. Everyday
3. The Distance
4. Joey
5. Misunderstood
6. All About Lovin' You
7. Hook Me Up
8. Right Side Of Wrong
9. Love Me Back To Life
10. You Had Me From Hello
11. Bounce
12. Open All Night



             



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