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DEATH METAL  |  STUDIO

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BENIGHTED - Icon (2007)
Par ROOTSPACOROOTS le 26 Novembre 2007          Consultée 11882 fois

Bon qu’est ce qu’ils nous ont blasté les BENIGHTED ; parce qu’après un album aussi excellentissime qu’ "Identistick", il y avait deux optiques : soit faire mieux, soit effectuer un retour aux sources (en buvant de la Volvic, arf arf) même si ça fait très vérité de la Palisse (qui est donc rugueuse, qu’est ce qu’on se marre !). Mais non, non et 3 milliards 120 millions non, ils ont tout simplement fait différent (vive la langue de bois !) en effaçant complètement le côté Black encore présent sur "Insane cephalic production" (seul "Forsaken" conserve quelques miettes), en accentuant le côté Core de leur musique et en préférant faire du Grind/Death plûtot que du Death/Grind (admire la subtilité); donc plus direct, plus efficace et beaucoup moins de mélodies poussives que sur "Identistick"(aussi excellentes soit-elles, hein ! On s’est compris !).

Mais bon, même si je regrette un peu le côté Black qui rajoutait certaines ambiances, Mamie Germaine a une toute autre version.
« Ben c’est que j'suis pas fâchée qu’ils aient arrêter de foutre c'te musique de peinturlés et de cloutés qu’on dirait encore plus des gays que Vincent Mac Doum ! »
« Holà Mamie pas d’homophobie ! »
« Mais c’est pas d'la momophobie, quoi que tu me chie là, c’est pas les gens qui aiment les hommes que j’aime pô, c’est ces saloperies de gays type TOKIO HOTEL qui font plus de la teubasse que du Rock'n roll, coup de barre à mine dans la gueule que ça sera réglé.»
Bon, sur cet entre fait qui ne servait à rien, parlons des influences diverses et variés de cet opus et des surprises que le groupe de Stéphanois nous a fait cuire au barbeuk !

Donc, moins de mélodies, on a dit, oui mais il en reste toujours bien qu'elles soient moins forcées, plus aériennes et intégrées de manière plus discrète, plus ...« Finement ».
On parlait également d'un côté plus "core". T’inquiète, tu l’auras quand même ta boucherie et tes Blast bites plus rapide que l’éjaculation d’un puceau pré pubère !
Mais par « coriser », je veux dire : plus direct, plus brut, plus "In Your Face", tu vois ! Avec un chouïa plus de breaks (pas de berline ni de cabriolet, … PAN !), des riffs se voulant dès fois plombés et une batterie qui se permet par moment de se lancer dans des mid tempos au lieu de blaster tout du long, chose sûrement dû à leur batteur, rejeton de la scène hardcore. Mais attention! BENIGHTED n'est pas non plus devenu un groupe de Deathcore "trop à la mode" ! Ces influences sont plus à chercher du côté d'un DYING FETUS ou d'un MISERY INDEX que d'un ALL SHALL PERISH ou d'un DESPISED ICON !
On reste quand même à 99% dans le Metal Extrême, hein ! Donc avec une bonne grosse base Grind/Death qui nous donne envie de mosher avec des tronçonneuses et de s'envoyer des enclumes à travers la gueule (et ce, dès le début de la galette !). On a toujours cette vaste palette de riffs qui, sur cet album, ont décidé d’être encore plus élaborés, passant du total destructeur et annihilant (souvent) au plombé (dès fois) sans oublier le côté pervers et malsain, qui restent facilement mémorisables dès les premières écoutes (ce qui est une grande qualité dans le métal extrême).
C’est juste qu’avec BENIGHTED, on sait qu’on va avoir un bon gros steak bien gras dans l’assiette mais assaisonné et servi différemment suivant leur envie.

Ce disque reste une très bonne surprise ! D’ailleurs Mamie Germaine va te conter une anecdote.
« Moi j’aime pô les surprises, la dernière fois qu’on m’en a fait une c’était mon catalogue d'la redoute qui m’a fourni un gode vibromasseur; seulement en m'le foutant et vu que c’est tellement dilaté et pateux à l’intérieur, que vla t’il pas que l’engin se fait bouffer par vulvator comme dans un sable moulant et que ça atterri dans mon estomac, et que ça a ressorti par ma gueule, ben tu vas m'dire que c’est pas de chance ! »
« Certes, certes ! »
Parlons du chant maintenant ; Julien continue de nous balancer ses divins growls déboucheur de chiottes "made in Eparcyl" (pose tranquille), mais expérimente notamment au niveau des grunts (plus core, on vous disait !) et rend ses gueulantes aïgues, plus incisives que jamais. Parlons également du duo avec Jagger de DISBELIEF sur « Human Circles » qui nous livre une prestation hallucinante avec ses vocaux dignes de John Tardy (OBITUARY).

Donc un album nourri de diverses influences : le côte « j'suis à l’asile » du grind, avec le « j'pars à la guerre » du death mixé au « j'vais te tuer » du trash et parsemé de « viens te battre» du punk/harcore).
Un album varié : chaque titre est différentiable et apporte sa propre couleur à l’ensemble de cette boucherie jamais ennuyeuse ou redondante.
Un album ambiancé avec une grosse prod' ultra massive et des membres qui ont compris que le « copier/coller » n’était pas une fatalité et que posséder sa propre patte et créer son propre style aidaient à la reconnaissance qu’elle soit positive ou négative. Qu’importe, tant qu’on ne passe pas inaperçu !
Également un disque qui ouvrira les grandes portes à BENIGHTED et leur fera gagner de nouveaux fans de part sa plus grande largesse, bien que leur musique reste tout de même très alambiqué et retranscrit à merveille le concept du groupe : les maladies mentales, à l'aide de multiples changements de tempos, de riffs et de chants.
BENIGHTED vient encore de publier un chef d’œuvre et maintient sa position de grand patron de la scène Death/Grind française. Il ne reste plus au groupe qu'à devenir un peu plus carré sur scène et je me propose de devenir leur groupie officiel ? Parce qu’avec des morceaux comme ça, c’est festival du Mosh !

PS : avis aux mécréants, en France, il n’y pas que GOJIRA qui ait du talent !

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- Julien Truchan (chant)
- Olivier Gabriel (guitare)
- Liem N'guyem (guitare)
- Eric Lombard (basse)
- Kevin Foley (batterie)


1. Complete Exsanguination
2. Slut
3. Grind Wit
4. Saw It All
5. Forsaken
6. Smile Then Bleed
7. Pledge Of Retaliation
8. Icon
9. Human Circles
10. Invoxhate
11. The Underneath
12. Blindfolded Centuries



             



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