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KILLING JOKE - Killing Joke 2003 (2003)
Par POSSOPO le 22 Décembre 2003          Consultée 12566 fois

Au milieu des années 80, le gang de Jaz Coleman représentait le seul compromis acceptable entre guerriers au poil long et vampires mélancoliques. Cette faculté à crée une musique sombre, angoissante aux mélodies presque pop accompagnées de guitares sévères et de rythmes mêlant puissance et groove avait permis de rallier à la cause de KILLING JOKE les habitants des deux mondes.

Entre Democracy, vieux de sept ans et ce Killing Joke (au titre éponyme symbole du renouveau d’un groupe qui revient à ses origines et vient de composer le meilleur album de sa carrière, même que ce titre «killing joke» avait déjà été utilisé pour le premier album même que celui-là, c’est le nouveau et pas le premier parce que le premier il est déjà bien vieux et le nouveau, il est nouveau et on ne comprend rien et je m’arrête là pour la blague minable), Geordie Walker a continué à manier la manche de sa guitare dans THE DAMAGE MANUAL, Martin Youth Glover, qui avait déserté les rangs de la formation depuis plus longtemps, remplacé par un Paul Raven également crédité sur le nouveau disque, a investi le petit monde de la dance en tant que producteur et remixeur. Il a également été partie prenante dans certains projets de THE VERVE. Jaz Coleman s’est pour sa part fait imprimer des cartes de visite au format A4 puisqu’il a monté le projet OCEANIA, collaboré avec le compositeur multiforme PHILIP GLASS, continué son périple dans l’univers de la musique classique en travaillant pour l’orchestre philharmonique de Nouvelle-Zélande, en produisant les albums symphoniques de LED ZEPPELIN et des DOORS…
Les trois oiseaux ont pourtant, malgré ces nombreuses activités, décidé de revenir visiter le nid maternel, de joindre leurs efforts une nouvelle fois et de pondre enfin un nouvel album studio.

Sept années d’inactivité n’ont eu raison ni de la férocité du quatuor (Jaz, Geordie, Youth et Paul Raven), ni de son sens du rythme. KILLING JOKE s’est toujours singularisé par cette capacité à créer des pièces musicales aussi sombres qu’énergiques, aussi furieuses que dansantes et aujourd’hui accompagné par un Dave Grohl ayant su bien mieux que l’oublié Krist Novoselic profiter du nom NIRVANA pour gérer sa carrière post-Kurt Cobain, il vient de se tartiner de sa crème anti-rides miraculeuse (qu’il se garde bien de proposer à d’autres qui en auraient besoin, envoyez votre liste sur www.vieuxconsquisentent.com). Le résultat est spectaculaire car le groupe est toujours aussi bon et parvient même, comme revigoré, à dépasser avec Killing Joke la hargne de ses opus les plus féroces. Chacun des membres joue son rôle à la perfection, la voix du révérend égyptien s’étant même bonifiée, vernie par l’usure du temps. Le batteur dédommage enfin le groupe pour ce riff de eighties volé et retrouvé sur Nevermind sous l’appellation come as you are. Son jeu est carré, puissant et à la hauteur de celui des quatre autres musiciens dont la discographie est trop riche et variée pour que l’on puisse jouer au jeu des comparaisons sans risquer de se brûler les ailes. Killing Joke n’est ni Almost Red, ni Night Time, ni Democracy et pour cette raison également mérite tous les éloges.

Hurler «survival is my victory» pourrait paraître horriblement clichesque. Lorsque Jaz Coleman chante cette phrase sur la poignante ballade you’ll never get to me, cela sonne juste. Vous vous demandez pourquoi? Ecoutez Killing Joke, disque rempli d’une colère bouleversante, et vous trouverez la réponse.

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Par POSSOPO, DARK BEAGLE




 
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- Jaz Coleman (chant, claviers)
- Kevin "geordie" Walker (guitare)
- Martin "youth" Glover (basse)
- Paul Raven (basse)
- Dave Grohl (batterie)
- John Dolmayan (batterie)
- Andy Gill (guitare additionnelle, feedback)
- Katie Summers (chant sur 2)


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