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POWER METAL  |  STUDIO

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2021 Vera Cruz
2023 1 Eldorado

E.P

2018 The Glory Of The Sacred Truth

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2016 Moonlight

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2020 Temple Of Shadows In Concert
 

2021 Vera Cruz
 

- Membre : Harmony, Paul Dianno, All Things Fallen
- Style + Membre : Almah, Angra
 

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Edu FALASCHI - Eldorado (2023)
Par JEFF KANJI le 30 Octobre 2023          Consultée 3121 fois

Cette rentrée 2023 va être intéressante. ANGRA sort bientôt son nouvel album, le troisième avec Fabio Lione, et semble vouloir se montrer plus offensif, à l'image du premier single "Ride Into The Storm" bien convaincant. Pas de bol pour lui, trois semaines après cette sortie, Edu FALASCHI a débarqué avec "Eldorado" deuxième volet de ce qui s'est mué en une trilogie racontant l'odyssée de Jorge, le personnage principal de "Vera Cruz". Edu a sans aucun doute bien fait d'écouter les conseils de Joe Lynn Turner, car depuis qu'il s'est reconnecté avec la musique qu'il jouait et écrivait dans ANGRA, la popularité de l'artiste est remontée en flèche, et la qualité de ses sorties éclabousse la maison-mère avec une aisance confondante. Si "The Glory Of The Sacred Truth" était le point de départ discographique de cette nouvelle aventure, "Vera Cruz" a pris tout le monde de court.

Cet album qui n'a pas perdu la moindre once de pouvoir fédérateur et qui a permis de retrouver Edu à son sommet vocal accompagné de son équipe de tueurs, parmi lesquels deux de ses ex-camarades d'ANGRA, trône toujours au sommet des œuvres de Heavy/Power sorties en 2021. "Eldorado" est après la renaissance de "Rebirth" en 2001, le "Temple Of Shadows" de la décennie. Il est peut-être même meilleur, s'affranchissant largement de tout line-up ronflant, si ce n'est José Andrëa de MÄGO DE OZ sur le monumental "Señores Del Mar" et une chanteuse locutrice du cakchiquel (une des langues maya) pour illustrer son propos.

Sinon ce sont bien Edu et ses redoutables sbires qui sont à la manœuvre et l'album est un festival de vitesse, de virtuosité, de guitares acoustiques tantôt flamencas tantôt brésiliennes, de percussions, d'arrangements de claviers grandioses, et de chœurs qui viennent appuyer la narration. Fait surprenant pour un groupe brésilien, la fidélité au concept le pousse à utiliser la langue espagnole assez régulièrement, finissant par sortir en septembre une version dans cet idiome de la ballade "Suddenly" (proposée en bonus de l'édition limitée du CD, à ce propos petit regret de ne pas avoir eu un beau digipack comme pour "Vera Cruz" mais le fourreau préserve la cohérence visuelle pour les deux albums).

Mais c'est bien à un Power Metal racé, avec des instruments Metal largement aux avant-postes et dominés par la voix si caractéristique d'Edu, que "Eldorado" nous invite. Compact, direct, ultra accrocheur y compris dans les titres plus développés (le cœur de l'album – "Eldorado" – parfaitement mis sur orbite par "Tenochtitlán" et son refrain monumental façon "Temple Of Hate"). Edu FALASCHI réussit donc à reproduire le tour de force qu'était "Land Ahoy" sur "Vera Cruz".

De l'ouverture majestueuse et guerrière de "Señores Del Mar" et sa deuxième partie "Wield The Sword" qui reproduit avec une facilité déconcertante l'exercice de la pièce d'ouverture enlevée et accrocheuse qu'était "The Ancestry", en passant par les mélodies cajoleuses de "Suddenly" ou "Empty Shell", et les hymnes speed en pagaille ("Tenochtitlán", "Reign Of Bones", "Sacrifice", Edu fait carton plein dans tous les registres. La paire Barros/Mafra qui a eu carte blanche, comme tous les musiciens, se fait plaisir et prouve sa valeur, sans craindre l'aura indélébile de Kiko Loureiro et Rafael Bittencourt. Les soli sont un régal, et il y a ici un juste équilibre entre la débauche de notes, l'expression de virtuosité et un sens de la variation qui manquait peut-être un poil sur "Vera Cruz".

Il est me semble peu probable que les Brésiliens aient eu vent de ma critique de "Vera Cruz", mais vous ne pouvez pas imaginer la sensation quand les menus défauts que vous aviez relevé sur un album déjà de haut niveau ont tous été corrigés avec la manière. Edu FALASCHI devient un très grand groupe sur ce deuxième effort longue-durée. Et il vient de s'installer au sommet du Power brésilien, et vu comme il est parti, il ne sera pas facile de le déloger ; je vois mal ces cinq-là foirer le troisième volet de leur trilogie. L'album de l'année.

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   JEFF KANJI

 
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   (2 chroniques)



- Edu Falaschi (chant, guitare acoustique)
- Raphael Dafras (basse)
- Roberto Barros (guitare)
- Diogo Mafra (guitare)
- Fábio Laguna (claviers)
- Aquiles Priester (batterie)
- -
- Sara Curruchich (chant sur 7)
- José Andrëa (chant sur 2)
- Raíssa Ramos (chœurs)
- Mi Alvelli (chœurs)
- Junior 'juninho' Carelli (piano)
- Pablo Greg (orchestrations)


1. Quetzalcóatl
2. Señores Del Mar (wield The Sword)
3. Sacrifice
4. Empty Shell
5. Tenochtitlán
6. Eldorado
7. Q'equ'm
8. Reign Of Bones
9. Suddenly
10. Wings Of Light
11. In Sorrow
- Bonus Track
12. Ven A Mí



             



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