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POWER SYMPHONIQUE  |  STUDIO

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- Style : Rhapsody, Ancient Bards, Celesty, Dragonland, Thy Majestie, Memories Of Old
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DERDIAN - Dna (2018)
Par JEFF KANJI le 23 Décembre 2018          Consultée 2187 fois

Et bien si je m'étais attendu à ça… DERDIAN fait partie de ces formations méritantes qui ont globalement toujours sorti de bons disques, sans toutefois se démarquer suffisamment pour prétendre devenir fers de lance d'un genre. DERDIAN a exactement ce problème, au même titre que les petits jeunes d'ANCIENT BARDS qui ont pour eux une chanteuse d'exception instantanément identifiable ; ils œuvrent dans des contrées défrichées dix ans plus tôt par RHAPSODY. Et même s'ils y apportent leur touche, on y retrouve absolument les mêmes éléments (heureusement, les Milanais se sont calmés très vite sur les épopées réparties sur plusieurs albums). C'est un peu la version "Marque Repère" si vous voulez : c'est plutôt bon, mais surtout c'est d'un rapport qualité-prix souvent imparable, n'ayant parfois par produits rien à envier aux grandes marques.

Ce "DNA" rentre dans cette catégorie ! Et c'était pourtant un peu inespéré, après le départ en 2015 d'Ivan Giannini, qui freinait alors les ardeurs d'un Enrico Pistolese qui a su pour autant rebondir et donner une saveur toute particulière à ce best-of revisité que fut "Revolution Era". Et est-ce le bond dans le passé, ou encore les retours positifs de "Human Reset", ou encore cette euphorie liée au retour (finalement) d'Ivan Giannini, devenu entre-temps le nouveau vocaliste de VISION DIVINE ? Toujours est-il que DERDIAN est en forme en 2018, et a assez largement troqué ses atours RHAPSODY-esques pour œuvrer dans un Metal où la symphonie recule et où la vitesse domine.

Le travail le plus criant tient à celui des lignes de chant, immanquablement. C'est bien simple, on se croirait volontiers invité à croiser le fer avec Masatoshi Ono (GALNERYUS) ; les intentions, les mélodies et la façon de faire évoluer son chant de façon à la fois épique et sobre. Et c'est ma foi réjouissant, car l'écriture suit derrière, et on retrouve à mon grand bonheur ces petites incartades inattendues que "Human Reset" nous avait révélées. Si "DNA" met un peu de temps avant de montrer sa fantaisie ("Elohim") la deuxième moitié d'album révèle les folies dont le combo est capable, s'avérant même proche de ce Power schizophrénique pratiqué par EVIL MASQUERADE à ses débuts. À cet égard "Fire From The Dust" est énorme ! Et pourtant le début semblait bien conventionnel. Héhé pas de jugement hâtif ! C'est pour ça qu'on est payé en paquets de pistaches, pour aller fouiller au cœur pour révéler (ou pas hélas) les trésors parfois bien cachés par nos groupes chéris.

DERDIAN livre un disque en apparence bon mais sans excès, parfaitement à même de correspondre à la description faite en préambule de cette chronique, mais qui révèle relativement vite ses particularités, et ce sont justement ces petits quelques choses qui font la différence entre celui qui baigne en seconde division et celui qui est instantanément remarquable. Je dirais que DERDIAN se trouve sur le seuil avec "DNA". Les jeunes rameaux de "Human Reset" sont devenus bien plus vigoureux et dégagent désormais une aura bien plus flatteuse, qui, fait nouveau, donnera l'envie de réécouter ce disque, et de le ressortir de la metalthèque bien plus souvent que ces prédécesseurs, auxquels, soyons honnêtes on préfère toujours choisir un SECRET SPHERE ou un THY MAJESTIE pour rester en Italie.

J'aurais pu parler de THY MAJESTIE aussi il est vrai. Car outre les thématiques intellectuelles des historiens siciliens, quand DERDIAN œuvre dans le Power Symphonique qu'on lui connaît, le travail sur les lignes de chant et la conduite des morceaux me rappelle régulièrement mes sensations à l'écoute de "ShiHuangDi" il y a six ans (pétard !). DERDIAN vient à mon sens de livrer son meilleur album, et s'il parvient à tenir le cap, j'espère bien qu'on parlera davantage de lui à l'avenir.

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   JEFF KANJI

 
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- Enrico Pistolese (guitare, chant)
- Marco Garau (claviers)
- Salvatore Giordano (batterie)
- Dario Radaelli (guitare)
- Marco Banfi (basse)
- Ivan Giannini (chant)


1. Abduction
2. Dna
3. False Flag Operation
4. Never Born
5. Hail To The Masters
6. Red And White
7. Elohim
8. Nothing Will Remain
9. Fire From The Dust
10. Destiny Never Awaits
11. Frame Of The End
12. Part Of This World
13. Ya Nada Cambiera



             



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